L'adolescence clémentine

par

Épîtres

La section des épîtres est plus cohérente que celle des opuscules et a une forte empreinte autobiographique.

L’Épître de Maguelonne qui l’ouvre, à la teneur fictionnelle, conjugue l’imitation des Héroïdes d’Ovide et l’influence du roman médiéval Pierre de Provence et la belle Maguelonne (1453). On y retrouve la thématique de la quête du ferme amour.

Dans L’Épître du dépourvu l’éthos du poète est celui d’un artiste sans situation ni mécène. Il s’agit d’une quête pour finir pourvu, c’est-à-dire protégé par Marguerite d’Alençon. Il amorce ainsi une écriture placée sous son autorité.

L’Épître en prose à ladite Dame touchant l’armée du roi en Hainaut ferme le cycle court des épîtres à sa maîtresse Marguerite de Navarre, en lui donnant des nouvelles de l’armée royale qui combat en Hainaut les armées de Charles Quint (1521). C’est la seule épître du recueil qui soit en prose, sachant qu’elle contient en elle-même un petit poème. Elle s’oppose radicalement à l’épître précédente ; en effet, celle-ci présente longuement la préparation à la guerre, et ce sur un mode satiriq

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