Le Journal du séducteur

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Les ruses de séducteur : le parallélisme avec Dom Juan

Selon la philosophie de Kierkegaard, le premier stade humain est celui de l’esthétisme. L’Homme doit s’abandonner aux jouissances immédiates. Cette philosophie de vie est sans conteste identique à celle du Dom Juan de Molière, ainsi qu’à son propre héros. Ces deux auteurs traitent du séducteur dans l’exercice de son art, dévoilant les mécaniques et ruses qui leur permettent d’obtenir la faveur des femmes.

1. Un but commun

 

Si l’un souhaite juste obtenir l’accord d’un mariage, l’autre ne veut rien de moins que rendre folle d’amour sa proie, lui ôtant alors toute innocence. Cependant, leur plaisir reste le même : il faut savoir jouir des moments de séduction, car ce sont les seuls moments d’intérêt. Savoir briser une à une chaque barrière de la femme pour enfin la faire sienne. Ainsi, Dom Juan et Johannes nous clament des choses fort semblables : « On goûte une douceur extrême à réduire, par cent hommages, le cœur d’une jeune beauté, […] à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu’elle nous oppose, […] et la mener doucement où nous avons envie de la faire venir. » (Dom Juan) ; chaque

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