Les Rêveries du Promeneur Solitaire

par

Le retour à l’état pur

Bien que ses rêveries ne soient que des songes, pour Rousseau elles semblent bien réelles. Plus il les raconte, plus il les revit. Impuissant devant la nature des hommes, il se rend. Malgré cela il demeure dans ce rêve, qui très vite devient sa réalité. Sa position est tellement pathétique et misérable qu’il n’arrive pas à y croire et dès lors, il considère son sort comme la destinée divine qui lui était réservée. Sa souffrance est trop pénétrante pour être vraie ou issue des hommes. Il déclare d’ailleurs que malgré toutes ces années dans cette peine, tout lui semble pourtant être un rêve. La réalité de ses souffrances s’exagère même lorsqu’il les ressent sur le plan physique, comme quoi les démons humains eurent possédé son âme et son corps (il s’imaginait toujours qu’une indigestion le tourmentait).

Sans doute, la réalité de ces rêveries est une double facette du comportement humain. Néanmoins, Hugo ne manque pas de citer les souvenirs mémorables qui séjournent dans son esprit. Ce sont par exemple ses relations avec ses amis (neuvième promenade), sa notion de fraternité et son amour envers Madame de Warens (dixième promenade)

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