Nous pouvons difficilement, à première vue, rapprocher le cas déplorable de madame Hermet de la description de la folie qui rend tout-puissant, la folie qui ouvre les portes de l’impossible que nous livre Maupassant au début de l’œuvre.
Cependant, il faut bien comprendre que quelque part, la femme frappée de folie ne fait pas exception à la règle, et demeure tout de même dans le champ même de ce type de folie qui exclut tout rationnel et raisonnable. En effet, pour échapper à une réalité trop dure pour elle, celle d’avoir été trop lâche pour se rendre au chevet de son fils adoré, madame Hermet se réfugie dans un monde où elle s’invente le rôle de la martyre, et où, selon elle, son fils vit toujours. Cela est plus confortable pour elle, l’élève à une position qui lui confère un autre type de beauté que celui qu’elle souffre de ne plus avoir. Tandis que les rides de l’âge lui volent ses atouts physiques, elle se construit elle-même un nouveau type de beauté : la pureté de la sainte, la perfection de la martyre.
Cependant, il reste une part de lucidité inhérente à cette représentation mentale dis