Sa Majesté des mouches

par

La peur de la liberté

Dans Sa Majesté des mouches, Golding se livre à une réflexion sur la liberté et ses conséquences sur la nature humaine. La civilisation représente l’ordre. Elle se caractérise par ses lois et son éthique que tous les individus doivent respecter. En choisissant une île déserte comme terrain d’accueil des enfants, il fait le choix de leur laisser une totale liberté. Ce procédé n’est pas nouveau, on le rencontre déjà avec Robinson Crusoé. L’originalité de Golding, c’est d’avoir choisi comme personnages principaux des enfants, et donc des êtres en formation, chez lesquels certains schémas de la civilisation sont moins ancrés que chez l’adulte. On suppose donc qu’ils sont plus enclins à retourner à un état de sauvagerie, proche de la nature originelle de l’homme.

L’expérience de Golding semble montrer que la liberté totale n’est pas souhaitable pour l’homme. On peut aussi replacer ce roman dans son contexte, qui est celui de la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle les hommes ont commis des actes atroces dans une proportion inégalée. Les régimes fascistes d’alors prônaient eux-mÃ

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