18 Mai 1877

est absolu. Le président ne fait plus usage de son droit de dissolution et l’affirme solennellement dans un texte, la chambre peut donc faire ce qu’elle veut. On le verra tout au long de cette troisième république, puisque depuis cette crise du 16 mai 1877, aucun président n’osera recourir à ce pouvoir. Ainsi en 1924, Alexandre Millerand entre en conflit avec le Parlement, il est contraint de démissionner. Le président, puisqu’il ne joue plus aucun rôle, n’a donc plus besoin d’une majorité au parlement

et empiétait sur certains domaines propres au pouvoir exécutif. L'élément déclencheur de l'effacement presque total du président de la République fut la crise du 16 Mai 1877, suivie de la Constitution Grévy, pour conduire à une suprématie du parlement. A. La crise du 16 mai 1877 et la constitution Grévy. La crise du 16 mai 1877 marque le début de l'affaiblissement du Président de la République. Le Président Mac-Mahon, monarchiste, adresse au Président du Conseil Jules Simon une lettre désapprouvant

dualiste présente un point faible qui est la nécessaire harmonie entre les protagonistes que sont le chef de l’état et les chambres. Ainsi, si cette harmonie n’est pas créer, cela va alors laisser place à un régime moniste. Dès lors, la crise du 16 mai 1877 va trancher en faveur du parlementarisme moniste. Vis-à-vis du pouvoir exécutif, cette transition ne va pas se faire sans difficultés. En effet, le conflit entre le président royaliste et la chambre républicaine demeura feutré pendant des mois, pour

Ayant été publiquement désavoué par le Président, Jules Simon démissionna le 16 mai 1877. Le chef de l’Etat nomme alors de Broglie qui est monarchiste. En réponse, les Républicains rédigèrent une déclaration (le manifeste des 363) dans laquelle ils affirment que: « Le cabinet doit avoir la confiance de la Chambre » et refusèrent d’accorder leur confiance au ministère de Broglie qui sera alors renversé. Le 25 juin 1877, en réponse à l’initiative des députés, Mac-Mahon dissout la Chambre des députés

nécessite que les organes soient toujours d’accord. C’est sur cette ambiguïté constitutionnelle que se place Mac-Mahon, alors que les républicains s’inscrivent dans une logique moniste du régime parlementaire. Ce différend entraîne la crise du 16 mai 1877, au cours de laquelle le président demande la dissolution de la Chambre, qui provoque la victoire des républicains aux élections. Ces derniers décident de refuser tout crédit aux gouvernements non issus de la majorité. Par la suite, après avoir perdu

prévu par l’article 3 alinéa 6 du 25 février 1875 : partage du pouvoir exécutif entre le président et les ministres II. Un compromis à relativiser dans la pratique A. La première expérience de « cohabitation » 1. La crise du 16 mai 1877 * Conflit inévitable dans la mise en pratique des institutions prévues par les lois de 1875 * Conflit entre Mac-Mahon conservateur et Jules Simon républicain, utilisation du droit de dissolution de la chambre des députés article 5 des lois

Le Pouvoirs du présidents de la république sous la Veme république Contrairement aux président de la III eme et de la IV eme république qui n'étaient, aux dires du Général De Gaulle en réaction à la crise du 1877, là que pour « inaugurer les chrysanthèmes », les pouvoirs du président de la V eme république ont considérablement évolués. Grâce à l'impulsion du général de Gaulles et au discours de Michel Debré, qui qualifiera le président de la république de « clé de voute des institutions », va

élections du corp législatif de 1869 il se présente dans la circonscription de la seine dont le quartier principale est Bellevile. Le programme de Belleville qu'il a écrit avec le parti républicain local est d'orientation radicale. Il est élu le 23 mai 1869, député dans le XX eme arrondissement de Paris contre Hippolyte Carnot. Le 6 juin il est aussi élu à Marseille contre Fernidand de Lesseps. Il préfere représenter Marseille que l'arrondissement parisien. Les discours de Gambetta à l'Assemblée

République ne s’est établie véritablement qu'avec les 3 lois constitutionnelles de 1875. En effet entre 1870 et 1875, la République est proclamée, mais les constituants ne mettent qu'en place des institutions provisoires. A partir de la crise du 16 mai 1877, on constate concrètement la souveraineté parlementaire (la primauté de l’Assemblé) face à l’effacement total du Président engendré par la Constitution Grévy de 1879. De ce fait, une forte instabilité gouvernementale s’installa, surtout entre la

convention d'armistice qui doit permettre au pays de se doter d'un gouvernement habilité a traiter avec l'ennemi. Des élection on lieu le 8 février 1871 au suffrage universel masculin direct. Ces le début de la 3eme République. Avec la crise du 16 mai 1877 le Marechal Mac-Mahon perd peut a peut ces alliés, au début de l'année 1879 il perd son dernier appui les républicain obtenant la majorité au Sénat. Le 30 janvier 1879 il donne sa démission et les deux chambres réunies procèdent a son remplacement