Abbon De Fleury Canones

(évêque, prêtres, groupes ordonnés et distincts les uns des autres). Au 4ème siècle, les dispositions de pure discipline deviennent plus nombreuses que les dispositions liturgiques. Une collection, fabriquée en Syrie, au 4ème siècle, et qui s’intitule Canon Apostolique, se présente comme un texte purement normatif, c’est-à-dire comme une série de règles alignées les unes en dessous des autres, chaque règle posant un principe à respecter. Nous avons là, la première collection canonique. Section 2 :

pour qu’ils rendent la justice aux églises, aux veuves, aux orphelins, aux pauvres et à tout le peuple. Et au mois d’octobre, il réunit un concile général au lieu susdit, et là il fit relire aux évêques ainsi qu’aux prêtres et aux diacres tous les canons que le saint concile reçut et les décrets des pontifes et il ordonna qu’ils soient pleinement publiés par devant tous les évêques, prêtres et diacres. De même, dans ledit concile, il réunit tous les abbés et moines qui se trouvaient présents, et ceux-ci

de la même manière que les évêques, mais choisi par les évêques d’une même province. Son rôle principal est de réunir dans la province ecclésiastique, des assemblées d’évêques (conciles). Les règles qui organisent la vie chrétienne sont appelées « canon ». Ce sont les conciles qui les rédigent. Au 4ème et 5ème siècle, il y a une augmentation des conciles. Le métropolitain a un rôle essentiel mais indirect. A partir du 5ème siècle, il est chargé de relayer toutes les réflexions sur la vie de l’église

gouvernées par le prêtre, désigné et ordonné par l’évêque. 3. Les Conciles et les Synodes Les Conciles se réunissent à partir du 4ème siècle 3 fonctions principales : Attributions doctrinales : ils décident des règles concernant le dogme = les Canons Attributions législatives : règlementent le fonctionnement interne de l’Église Attributions disciplinaires : jugent les évêques §2 : Le droit canonique Définition : c’est le droit des règles de l’Église pour le clergé et les chrétiens Les sources

pénitents, les catéchumènes, les femmes vierges ou veuves. Un certain nombre de chrétiens ont écrits des œuvres importantes pour préciser la doctrine. L’étude de leurs écrits s’appelle la patriotique. L’église commence à avoir son droit, le droit canon. Les évêques se réunissent dans des conciles œcuméniques. Par la coutume, la communauté chrétienne constitue les règles. La sanction la plus grave est l’excommunion. Section 2 : Le christianisme dans l’empire romain A) La situation du christianisme

Capétien qui vont s’efforcer de définir cette mission du roi. Ils s’activent dès le règne d’Hugues Capet. Un moine, Abbon de Fleury (meurt en 1004), rédige une collection canonique (règles pour la vie ecclésiastique) et la dédit au roi Hugues Capet et à son fils Robert. Dans sa collection canonique, il s’attache à définir la fonction de roi et parle à ce propos de ministerium regis. Abbon reprend les théories d’Hincmar de Reims, il analyse les prérogatives royales et en déduit que l’autorité du roi n’est

pénitents, les catéchumènes, les femmes vierges ou veuves. Un certain nombre de chrétiens ont écrits des œuvres importantes pour préciser la doctrine. L’étude de leurs écrits s’appelle la patriotique. L’église commence à avoir son droit, le droit canon. Les évêques se réunissent dans des conciles œcuméniques. Par la coutume, la communauté chrétienne constitue les règles. La sanction la plus grave est l’excommunions. Section 2 : Le christianisme dans l’empire romain * La situation du christianisme

capétienne est faible. Mais elle garde des notions de la royauté mérovingienne. On retrouve le ministerium regis et la Res Pulica. La perte du prestige a réactivé une réflexion théorique autour du roi. L’un des principaux théoriciens est l’abbé Abbon de Fleury, auteur d’une collection canonique rédigée vers 992 et qui sert de base au maintien de la théorie d’une monarchie particulière. L’auteur ignore tous les autres pouvoirs nés de l’émiettement de l’Empire carolingien. Il n’évoque le rôle des Grands

Capétien qui vont s’efforcer de définir cette mission du roi. Ils s’activent dès le règne d’Hugues Capet. Un moine, Abbon de Fleury (meurt en 1004), rédige une collection canonique (règles pour la vie ecclésiastique) et la dédit au roi Hugues Capet et à son fils Robert. Dans sa collection canonique, il s’attache à définir la fonction de roi et parle à ce propos de ministerium regis. Abbon reprend les théories d’Hincmar de Reims, il analyse les prérogatives royales et en déduit que l’autorité du roi n’est

Capétien qui vont s’efforcer de définir cette mission du roi. Ils s’activent dès le règne d’Hugues Capet. Un moine, Abbon de Fleury (meurt en 1004), rédige une collection canonique (règles pour la vie ecclésiastique) et la dédit au roi Hugues Capet et à son fils Robert. Dans sa collection canonique, il s’attache à définir la fonction de roi et parle à ce propos deministerium regis. Abbon reprend les théories d’Hincmar de Reims, il analyse les prérogatives royales et en déduit que l’autorité du roi n’est