Abbon De Fleury Canones

réserve et sa stricte neutralité quand s’affronteront les ambitions rivales du pape et de l’empereur. Pour Abbon de Fleury, le plus célèbre des théoriciens politiques clunisiens, la prééminence de la couronne sur toute autre puissance, tant spirituelle que temporelle, est le fondement de tout droit public. Ne voulant pas admettre qu’il puisse se produire de conflits entre les deux pouvoirs, Abbon ne délimite jamais nettement leurs sphères d’influence, et cette confusion voulue des pouvoirs est bien

INTRODUCTIONHISTOIRE DU DROIT ET DES INSTITUTIONSL’histoire du droit correspond à l’étude du droit et des institutionsintérêts : · Apprendre que le droit doit être contextualiser, parce qu’il est toujours l’expression des principes directeurs d’une époque et d’une culture. · Comprendre le droit public actuel, le droit français est l’héritier des expériences passées· Prendre de la hauteur sur le droit et avoir un esprit critiquePortalis : « jamais vous ne saurez le code civil si vous n’apprenez que

Réginon, abbé de Prüm) Texte 7 : La médiatisation du pouvoir (Formulaire de Tours, second quart du Ville siècle ; Capitulare missorum générale, 802 ; Capitulaire de Mersen, 847 ; Capitulaire de Quiercy-sur-Oise, 14 juin 877) Texte 8 : Abbon de Fleury, Canones, vers l’an 1000 Textes 1 : Clovis, entre pouvoir militaire et romanité. Gélase Ier (49e pape : 492-496), Lettre à Anastase 1er (nouvel empereur romain byzantin) « Deux pouvoirs, auguste Empereur, régnent sur le monde : le pouvoir sacré

pour traiter ce sujet. - Narratives, qu’il s’agisse de chroniques (notamment lorsqu’elles ont une visée généalogique, ce qui se développe au cours de la période étudiée) ou de sources hagiographiques - Normatives comme les canons conciles, notamment pour réglementer le mariage - Sources de la pratique : chartes (donations, héritages), lettres, etc. - Sources liturgiques ou assimilées (livres de mémoires) Problématique : Dans quelle mesure et de

des prescriptions liturgiques ou le déroulement des rites. SECTION 2. La formation d’un véritable droit « canonique » aux IVème et Vème siècles Paragraphe 1 - L’apparition d’une législation purement canonique A) La législation des conciles : « les canons » Assemblée extraordinaire réunissant un certain nombre de dignitaires ecclésiastiques. Les conciles et les synodes ne sont pas des assemblées permanentes, ils se réunissent pour regrouper des dignitaires ecclésiastiques. Les conciles se réunissent

ambition est d’être événementielle et de restituer ce qui a été fait (les mots les plus souvent employés sont actus, facta, gesta, res gestae), notamment par des hommes remarquables : actions des princes, des prélats, des saints… Ainsi, Hugues de Fleury se donne pour tâche de rapporter les actions des empereurs et de quelques hommes agréables à Dieu. De cette conception de l’histoire, ont découlé des pratiques historiennes qui ont fortifié la discipline : Le souci des sources : il se manifeste sur

Volpiano, réformateur du monachisme en Normandie de 1001 à 1031 par Raoul Glaber. L’abbaye de Fleury-sur-Loire constitue un important centre d’écriture : Vie de l’abbé Abbon écrite par le moine Aimoin après son assassinat en 1004, afin de prouver son martyre. Vie du roi Robert le Pieux rédigée par le moine Helgaud de Fleury entre 1031 et 1041. Le moine en faiten saint laïque. Vie de l’abbé Gauzlin, abbé de Fleury et archevêque de Bourges écrite par le moine André. Utile pour connaître la vie d’un abbé

affirmer qu'à l'époque carolingienne, on connaît Platon. À l'époque ottonienne (920-1000), on trouve l’Art d'aimer d'Ovide, l’Aratea de Cicéron, Tite-Live, Salluste, Térence, Plaute, Catulle. On assiste à un renouveau des études sur Aristote (Abbon de Fleury, ...). Gerbert d'Aurillac (Sylvestre II, pape de l'an mil) avait une culture exceptionnelle, et connaissait notamment Stace, Juvénal, Perse, Ovide, Salluste, César, Sénèque, Pline l'Ancien, Cicéron, saint Augustin et a largement contribué à réintroduire

affirmer qu'à l'époque carolingienne, on connaît Platon. À l'époque ottonienne (920-1000), on trouve l’Art d'aimer d'Ovide, l’Aratea de Cicéron, Tite-Live, Salluste, Térence, Plaute, Catulle. On assiste à un renouveau des études sur Aristote (Abbon de Fleury, ...). Gerbert d'Aurillac (Sylvestre II, pape de l'an mil) avait une culture exceptionnelle, et connaissait notamment Stace, Juvénal, Perse, Ovide, Salluste, César, Sénèque, Pline l'Ancien, Cicéron, saint Augustin et a largement contribué à réintroduire

cette doctrine du ministerium regis qui se dvp au cours du IXe siècle dépasse la réalité des moyens d’action du roi. 987 à la fin du 13e siècle, les premiers rois capétiens vont redonner une nouvelle jeunesse à la théorie du ministerium regis. Abbon de Fleury était un conseiller d’HUGUES capet, il va consacrer tout un chapitre a la fonction royale : de ministerio regis. Dans ce chapitre, il analyse les principales prérogatives du roi qui selon lui doivent de s’étendre à l’ensemble du royaume. Csq :