Abstraction lyrique

tristesse, rancune. Les Ponts (p.110). Un graphisme aérien et mouvant de lignes qui se croisent, s'arrondissent, ou s'effilent, dans des tonalités de gris trouées de passages lumineux, fait naître un enchevêtrement de ponts. Cette brillante abstraction géométrique s'urbanise en masures, en cordages, en parapets, en dômes. Elle se peuple de silhouettes et de sons. Milieux, époques, traditions s'y confondent en un concert indistinct. Puis tout se résout dans l'immensité des éléments primordiaux

propose une vérité qui se dérobe à la seule raison et permet des interprétations multiples. Caractères communs aux diverses versions: Tirso de Molina fige dès le départ un certain nombre de caractères que l'on retrouvera quelle que soit l'histoire (abstraction faite des versions parodiques du XXe siècle): o Le mort offensé qui vient de l'au-delà rendre justice, o Le vivant qui veut affronter la mort en dînant avec elle, o L'arrogant Prométhée moderne qui défie puissances terrestres et célestes, o Le fils

pour mettre le roi, le sacré par écrit. On écrivait les éléments permettant d’exprimer la richesse, les moutons. Les éléments du sacré étaient importants et permanents. Puis sont venus ensuite les poèmes d’amour, les poèmes de combat, l’expression lyrique, amoureuse, guerrière. C’est une production littéraire, pas une théorie littéraire. C’est quelque chose qui fait partie de l’univers, que ce soit dans les sociétés grecque ou arabe anté islamique (les moualakattes). La notion de la littérature est

sa beauté ou sa clarté à un idiome anglo-saxon taxé de simplesse utilitaire. 1 Cl. Hagège, Halte à la mort des langues, Paris, Odile Jacob, 2000. 14 L’Amour du français Ces discours contrastés ont des caractères communs. Ils confondent une abstraction, la langue, avec du concret, les paroles et les écrits. Ils mêlent une attitude normative, produisant des jugements de valeur subjectifs sur des idéaux — correction, beauté, élégance, logique, clarté, simplicité, utilité... —, et une attitude de

l’abstrait va dans le même sens : parler « d’infâmes araignées » (v. 11), revient à associer la vision (« araignées », le concret) et l’impression morale négative (« infâmes », l’abstrait, le moral) qu’elle suscite. L’allégorie permet de concrétiser une abstraction (« l’Espérance », v. 6, « l’Espoir », v. 18, « l’Angoisse », v. 19), contribue ici à brouiller la frontière être le monde moral et la vision concrète ; d’autant que ces allégories elles-mêmes sont associées à l’idée de mouvement : « l’Espérance

leurs pas Pour pouvoir indiquer à jamais la direction qu'ils ont prise Il me suffit de tous ceux-là pour me croire le droit 15 De ressusciter les autres Un jour je m'attendais moi-même Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes Et d'un lyrique pas s'avançaient ceux que j'aime Parmi lesquels je n'étais pas Les géants couverts d'algues passaient dans leurs villes Sous-marines où les tours seules étaient des îles Et cette mer avec les clartés de ses profondeurs Coulait sang de mes veines et

une image secrète de Manon puisque, comme de juste, le narrateur n’a aucune raison de la présenter au marquis de Renoncour puisqu’il l’a déjà vue ! charmante, aimable, sa beauté, oui ! C’est une création du lecteur, nous avons une connaissance lyrique de Manon. Et le couple est ravissant : le gardien de Manon à la prison de l’hôpital est prêt à tous les risques pour faire évader Manon ! b) La société qui les entoure est sans morale : cf. le frère de Manon, et la longue tirade à son père qui

ironiques, lyriques, argumentatifs, etc. Dans les descriptions, elle permet de de mettre en valeur un réseau lexical sur lequel l’auteur veut appuyer sa narration ; ou illustrer la vie du poète. « Adolphe essaie de cacher l’ennui que lui donne ce torrent de paroles, qui commence à moitié chemin de son domicile et qui ne trouve pas de mer où se jeter. » (Balzac) - Prosopopée : discours placé par un auteur dans la bouche d’une allégorie, d’une chose personnifiée, d’une pure abstraction, ou encore

dominateur et toujours progressif, mais aussi pour les nettoyer de toute signification limitée et définitive, qui troublerait et dérangerait comme un contenu étranger ce contenu absolument spirituel pour lequel la musique instrumentale est formée.[14] Abstraction faite de la dimension religieuse, on peut dire que la matière sonore artificielle est matière produite et matière objet d'un travail de production. Par conséquent, c'est bien de la forme ou du contenu sonore de la musique qu'il y a une concentration

« rencontres » de dernière minute que nous ménage le détail. 4 1) - Caractérisation du genre et de la forme : prose poétique (poème en prose) conte en forme d’énigme qui se boucle sur lui-même (l’énigme enfin expliquée) forme en partie lyrique et incantatoire dès lors que la Lune prend la parole discours épidictique complexe, mêlant éloge et blâme (les bienfaits devenant malédiction) 2) Sélection des éléments les plus saillants : - l’ambiguïté et l’ambivalence (recension des caractérisations