Acteur Diderot

le théâtre impose, vous chercherez les raisons pour lesquelles, selon vous, le spectateur se soumet volontiers à ces conventions et accepte sur scène les fantaisies les plus débridées qu’il refuserait dans la vie réelle. Ouvrages consultés : Diderot, Paradoxe sur le comédien P. Larthomas, Le langage dramatique PUF M.C. Hubert, Le théâtre Armand Collin M. Lioure, Lire le théâtre moderne Dunod P. Brook, oublier le temps Seuil Un genre conventionnel:1.Au dix-septième siècle, les auteurs

contenu. Le théatre de l’Antiquité à nos jours On a la fâcheuse tendance à ramener le théatre au seul travail des comédiens au service d’un texte et quand on aborde la réflexion scénique beaucoup confonde aire de jeu, décor et décoration. Les acteurs savent qu’ils vont évoluer, le temps du spectacle, dans un espace précisé au fil des répétitions. Cette aire de jeu abstraite deviendra concrète à partir du moment où on y adjoindra un décor. A cette réunion paradoxale du concret et de l’abstrait

Jouvet, le théâtre est une machine à jouer, à produire des spectacles qui présentent des caractéristiques organiques : le théâtre est vivant car les comédiens le sont, mais aussi parce qu'il est un ensemble d'organes, d'éléments étroitement liés (acteurs, techniciens, …) et si l'un d'eux venait à manquer à l'appel ou à faillir à sa tâche, c'est toute la pièce qui pourrait s'effondrer. Le principe du théâtre est basé sur le travail de troupe. Le théâtre est donc un art politique (dans le sens premier

Dans ce corpus de textes, Diderot, philosophe, Villiers, écrivain, et Stanislavski, professeur d'art dramatique, traitent de la définition du comédien, de sa difficulté à exceller dans son jeu mais aussi des solutions visant à régler ces difficultés. (38) Les trois auteurs définissent différemment le métier de comédien. Pour Diderot, le véritable acteur est celui qui imite parfaitement les sentiments de l'homme sans les ressentir réellement. Il doit illusionner son public. Ce point de vue diverge

Prologue, vient présenter la pièce à la salle. Nous allons voir quelles attitudes de spectateur ces extraits nous proposent. Nous pouvons voir d'abord une attitude passive et distante. Au théâtre, les spectateurs sont généralement passifs car c'est aux acteurs d'être actifs. C'est ce qui se passe dans le texte B lorsque les coups frappés provoquent l'immobilisation et le silence des spectateurs : « On frappe sur la scène. Tout le monde s'immobilise. Attente », «dans le silence"». De manière explicite, l'Annoncier

exige de l’acteur d’exercer un art de dire là où le jeu n’est pas envisageable pour des questions de bienséance et de maîtrise du monde, exigences tout à fait classiques. Platon, déjà, au livre III de La République, demande que l’on chasse poètes et acteurs de la cité, parce qu’ils proposent des modèles immoraux, que le peuple imiterait naturellement. C’est donc ici la séduction qu’exerce le jeu de théâtre qui est condamnée, et cette condamnation prend un caractère plus fort encore lorsqu’elle est le

revendications et continuent de profiter de ses privilèges en prélevant les impôts du tiers états. Portée par l'avènement des Lumières, où l'Homme réclame la liberté dans tous les domaines et l'égalité devant la loi notamment à travers les textes de Diderot et de Rousseau, la révolution éclate. La révolution met fin à la monarchie absolu de droit divin, à la société d'ordres et ses privilèges à travers la Déclaration des droits de l'homme et du citoyens de 1789, point d'appuie de la constitution de la

théâtre occupe une place si importante dans la littérature, c’est qu’on peut parler à la fois d’une pièce à travers son texte mais aussi à travers sa représentation qui tient une place tout aussi importante. Si l’on en croit l’un des personnages de Diderot dans Le Fils Naturel qui dit que : “[...] si la représentation de celle-ci (la pièce) [n]ous a plu, il ne [lui] en faut pas davantage”, le texte resterait essentiellement destiné à la construction de la représentation et n’aurait pas de valeur propre

exponentielle. En meme temps, les spectateurs et les acteurs engagent des auteurs dans la voie du discontinue. Parce que pour captiver l'attention du spectateur il faut qu'il y ait des moments saillants, éclatants, donc si on tient compte du public, dont on veut capturer l'attention... C'est aussi pour inclure des numéros d'acteurs (déjà très narcissiques) incite les auteurs à écrire des scènes éclatantes ayant pour role de mettre en vedette tel ou tel acteur. Les doctes, qui s'inspirent des théories d'Aristote

La distanciation est le fait pour un auteur, pour un metteur en scène, ou pour un acteur de créer une certaine distance entre le spectacle et le spectateur, afin de développer l'esprit critique de celui-ci, par le choix du sujet, par certaines techniques de mise en scène ou encore par le jeu des acteurs. Le principe même de ce mouvement est la faculté à délivrer le spectateur de ses problèmes sociaux et politiques à travers une distance critique et une distance libératrice. C'est Bertolt Brecht