Adalberon Richer

DIFFUSION DU LIEN FEODOVASSALIQUE • La prolifération du lien vassalique. Le cadre privilégié de ce lien est la seigneurie banale. La puissance du seigneur lui a attiré des dévouements, le plus souvent intéressés. Ce sont surtout des alleutiers assez riches pour passer leurs temps à l'entraînement militaire. Le seigneur s'entoure ainsi de combattants dont l'aide est indispensable. Au 11ème, ils prennent le nom de chevalier. Au XIème, les comtes, princes, … comprennent l'intérêt d'un tel lien pour renouer

des sanctions pour le non-respect. Le mouvement s'arrête en Bourgogne, effet limité au nord de la Loire qui n'est pas un hasard : lieu des principautés les plus forte, de plus certains évêques sont opposé à la paix de dieu, Gérard de Cambras et Adalbéron de Laon, selon eux l'église n'a pas à se substituer à l'autorité du roi. Ils sont favorables à une autorité royale forte. A partir du XIIe le mouvement décline car il est récupérer par le pouvoir royal. On assiste à une réaffirmation du pouvoir

soient libres ou qu’ils soient serfs », on se moque des différences de signification. Déjà en 1025 l’évêque Adalbéron de Laon dans un ouvrage Poème au roi Robert, il appelle servi « tous ceux qui souillés par la crasse du monde fendent la terre et suivent la croupe des bœufs ». La liberté paysanne n’est plus qu’une illusion, seuls reste juridiquement libre ceux qui sont assez forts ou assez riches pour exercer le métier des armes et pour choisir leur chef, quant aux autres qui sont trop faibles ou trop

aurait peine à en comprendre le succès si l'on ne se représentait l'angoisse, la terreur de l'avenir qui s'étaient emparées des populations gallo-romaines depuis que manquait Rome et sa puissante protection. Ce pays fertile, industrieux, couvert de riches monuments, où une classe moyenne tendait toujours à se reconstituer comme un produit du sol après chaque tempête, était d'instinct conservateur. Il avait horreur de l'anarchie. Les communistes du temps, les Bagaudes, dont les tentatives révolutionnaires

population, permet de comprendre que l’émigration irlandaise ait existé avant et perduré après l’épisode de la Grande Famine. Les documents de l’étude Le document 1 est un tableau statistique que nous avons réalisé à partir des données, très riches, publiées par le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis. Dès le début du xixe siècle les entrées d’immigrés aux États-Unis sont enregistrées par l’administration, formant une source appréciable pour les historiens. Le document 2 peut

aurait peine à en comprendre le succès si l'on ne se représentait l'angoisse, la terreur de l'avenir qui s'étaient emparées des populations gallo-romaines depuis que manquait Rome et sa puissante protection. Ce pays fertile, industrieux, couvert de riches monuments, où une classe moyenne tendait toujours à se reconstituer comme un produit du sol après chaque tempête, était d'instinct conservateur. Il avait horreur de l'anarchie. Les communistes du temps, les Bagaudes, dont les tentatives révolutionnaires

sous l’arc de triomphe, le fait de lancer des pièces frappées à son effigie et datées (pièces commémoratives), … Ce lancé est en effet classique chez les romains chez qui la solidarité doit se traduire par un partage de sa richesse de la part des riches. C’est la pratique de la magnificence et de la libéralité. Par ailleurs, le jour même de la fête, Clovis reçoit des envoyés de l’Empereur romain d’Orient ; Anastase, qui lui remet un cadeau juridico-politique. Il s’agit du codicille du consulat

sous l’arc de triomphe, le fait de lancer des pièces frappées à son effigie et datées (pièces commémoratives), … Ce lancé est en effet classique chez les romains chez qui la solidarité doit se traduire par un partage de sa richesse de la part des riches. C’est la pratique de la magnificence et de la libéralité. Par ailleurs, le jour même de la fête, Clovis reçoit des envoyés de l’Empereur romain d’Orient ; Anastase, qui lui remet un cadeau juridico-politique. Il s’agit du codicille du consulat

carolingiens est le contrôle de l’administration locale. Ce contrôle va passer par une institution MISSI DOMINICI = les envoyés du seigneur. Ces sont des inspecteurs itinérants. Ils doivent surveiller l’administration locale. On les choisissait parmi les riches car on disait qu’il serait moins attiré par l’appât de l’argent. On a prévu des les envoyés 2 par 2 : un miss us laïque et un missus ecclésiastique pour surveiller aussi bien le monde laïque que ecclésiastique. Ces missus devaient rendre un rapport

a porter des corrections partout où c’était nécessaire ; et il fit mettre par écrit la loi amendée, le tout afin que les juges prononcent leur sentence selon l’écrit et qu’ils ne reçoivent pas de présents, mais pour que tous les hommes, pauvres et riches, reçoivent justice dans son royaume. 24. Edit de Pistes (804) (trad. J. IMBERT, G. SAUTEL, M. BOULET-SAUTEL, op. cit., vol. I, p. 375-376). Chapitre VI. Parce que l’humaine fragilité est plus portée à entreprendre contre la justice qu’à