Adolphe Niel

sièges, accueille donc en son sein 75 députés d’opposition comprenant entre une trentaine de républicains parmi lesquels siègent Léon Gambetta, Jules Ferry ou encore Jules Favre et Garnier-Pagès, et quelques 45 libéraux d’inspiration orléaniste avec Adolphe Thiers pour chef de file. Quant à la majorité bonapartiste, elle est divisée entre 80 députés favorables à un Empire autoritaire, les « Mamelouks », et un peu plus de 130 députés dits libéraux dynastiques, favorable à un régime plus souple et un essor

défense nationale est alors chargé de diriger la France. Après quelques mois de lutte, le gouvernement se voit obligé de signer l'armistice le 28 janvier 1871. Le 8 février sont organisées des élections que les monarchistes remportent. Le 10 mai 1871, Adolphe Thiers le nouveau président de la République signe le traité de Francfort qui cède l'Alsace et la Lorraine et qui accepte l'occupation allemande jusqu'à acquittement d'une indemnité de guerre. Le gouvernement s'installe à Versailles et le 18 mars

condamnations à la déportation sont prononcées. Hésitation entre monarchie et république. Bismarck qui a signé l'armistice avec le gouvernement provisoire de Défense nationale, exige des élections. Celles-ci avantagent les monarchistes favorables à la paix. Adolphe Thiers est désigné comme " chef du pouvoir exécutif de la République " et signe le 10 mai 1871, le traité de Francfort par lequel la France cède l'Alsace et le Nord de la Lorraine et s'engage à verser 5 milliards de francs-or d'indemnités de guerre

tricolore comme emblème nationale. Il est partisan d’une monarchie absolue, et son intransigeance brise toute possibilité d'une restauration royaliste. Certains monarchistes commencent alors à désespérer, et notamment le Président de la République Adolphe Thiers, qui semble se résoudre à une République. Ceci n’est pas du goût des monarchistes, qui le contraignent à démissionner dès le 24 mai 1873 par suite de la loi Constitution de Broglie. En effet, les monarchistes sont de plus en plus inquiets,

président de la République. Bien qu'élu au suffrage universel direct, Louis-Napoléon Bonaparte va rapidement instaurer un régime autoritaire et transformé la Seconde République en Empire. Les 14 présidents de la IIIe République (1871-1940) 2. Adolphe Thiers (1871-1873) Cet avocat-journaliste devient le premier président de la IIIe République en 1871. Gardien d'une République bourgeoise et conservatrice, il s'est converti très tardivement à la République. Plusieurs fois ministres sous la monarchie

Paris en 1862, puis, en 1868, bâtonnier de l'ordre des avocats. Vers la IIIe République[modifier] Il revient en politique à la fin du Second Empire : élu député du Jura en 1868, il siège dans l'opposition. Il est hostile, avec Léon Gambetta et Adolphe Thiers, à la déclaration de guerre contre l'Allemagne, en 1870. En février de l'année suivante, il est élu président de l'Assemblée nationale, jusqu'à sa démission en avril 1873. Il confie le pouvoir à Thiers lors de l'insurrection de la commune,

République à l’Hotel de ville (proclamation politique sans valeur juridique). Les élections pour une Assemblée nationale, le 8 février 1871, donne la majorité nationale aux monarchistes mais Paris vote républicain. Le 17 février 1871 l'orléaniste Louis Adolphe Thiers est élu Chef du Pouvoir exécutif de la République française provisoire. Après avoir réduit militairement la révolution socialiste de la Commune de Paris qui contrôle et utilise la Garde nationale (18 mars-28 mai 1871 ; plus de 20.000 morts

attaquent, c’est le début de la semaine « sanglante ». Les forces de la commune sont refoulées vers l’est. • 31 mai 1871 : les derniers combats ont lieu autour du cimetière du Père-Lachaise (« le mur des fédérés »). • 31 août 1871 : Adolphe Thiers reçoit le titre de Président de la République par la loi Rivet. • 1873 : Tout le monde souhaite la restauration. • 20 novembre 1873 : une loi dite du « septennat » confie la présidence de la République au maréchal Mac-Mahon

Bordeaux. Adolphe Thiers, 73 ans, est alors aux commandes du pays tandis que les Prussiens défilent victorieusement dans les rues de Paris. Les Parisiens, bien que libérés, se sentent abandonnés par le gouvernement. Un jeune politique de 31 ans, maire du XVIIIe arrondissement, harangue la foule. C’est Georges Clemenceau qui attise les rancoeurs tandis qu’après le départ des Prussiens, le gouvernement tarde à revenir à Paris tant les sentiments républicains et socialistes sont vindicatifs. Adolphe Thiers

L'assemblée qui en résulte de l'élection le 8 février sera en grande majorité composée de royalistes (400 pour 200 républicains) presque tous élus par les provinciaux. Les parisiens n'étaient donc déjà pas en accord avec ce gouvernement. Le 18, Adolphe Thiers est nommé chef du pouvoir exécutif. Le 26 février, un traité de paix est signé : l'Alsace et la Lorraine sont annexées par les ennemis, la France doit payer une indemnité de 5 milliards de francs et comble de l'humiliation pour les parisiens