Adraste

explique à Célimène, qu'il est tant qu'elle choisisse son amant et qu'elle dise la vérité sur ses relations (souvent opportunistes). Par les encouragements de Clitandre et Acaste, Célimène, commence à critiquer Cléonte, Damon, Timante, Géralde, Bélise, Adraste, Cléon et Damis. Alceste, outré par tant d'infamies, s'en prend à Clitandre et Acaste qui encouragent par leurs approbations les critiques de Célimène. Cette dernière et Philinte précisent à Alceste, qu'il a un fort esprit de contradiction. Alceste

passion pour une jeune fille de bonne famille, Isabelle. Le rusé Clindor se moque des perpétuelles rodomontades du spadassin. Acte 2 Pridamant et Alcandre voient Isabelle qui s'avance, escortée de son soupirant, Adraste, un gentilhomme ombrageux, devant lequel Matamore s'enfuit. Adraste est éconduit par Isabelle, et s’en va en se faisant fort d'obtenir sa main de son père, Géronte. Matamore revient donc et, pour séduire Isabelle, se vante de mille prouesses, sans se rendre compte de son ironie à

passion pour une jeune fille de bonne famille, Isabelle. Le rusé Clindor se moque des perpétuelles rodomontades du spadassin. Acte 2 Pridamant et Alcandre voient Isabelle qui s'avance, escortée de son soupirant, Adraste, un gentilhomme ombrageux, devant lequel Matamore s'enfuit. Adraste est éconduit par Isabelle, et s’en va en se faisant fort d'obtenir sa main de son père, Géronte. Matamore revient donc et, pour séduire Isabelle, se vante de mille prouesses, sans se rendre compte de son ironie à

portraits, (acte II, scène 4) invite à faire connaître un genre à l’honneur: le portrait. Molière nous brosse de cette manière un tableau de la vie mondaine sous Louis XIV et donne à voir 8 autres personnages, Cléonte, Damon, Timante, Géralde, Bélise, Adraste, Cléon et Damis. Ceux-ci sont autant de types que l’on peut croiser dans les réunions de bonne compagnie. Tous ces personnages sont absents et ils représentent chacun un caractère, à la manière de ceux de La Bruyère. Cette scène marquante de la comédie

faisant les frais de la conversation sont Cléonte (qui est ridicule), Damon (qui parle pour ne rien dire), Timante (l'homme aux mystères), Géralde (qui ne pense qu'à parler des grands seigneurs), Bélise (avec qui on ne sait pas de quoi dicuter), Adraste (l'homme orgueilleux), Cléon (qui a un excellent cuisinier) et Damis (qui cherche à être cultivé). Célimène se révèle être une véritable « concierge », qui dit beaucoup de choses sur beaucoup de monde... Alceste reproche reproche à Clitandre et Acaste

adresse, avec les paroles, / De la vaillante dupe attraper les pistoles" (1.3.197-198). Cependant, s'il réussit à faire passer ses mensonges sans problèmes avec son objectif principal, Isabelle, il n'a pas toujours autant de réussite. Lorsque son rival Adraste le surprend la première fois après sa conversation avec Isabelle, il ne croit pas à sa version mensongère des faits: "Pour être son valet je vous trouve honnête homme / Vous n'avez point la mine à servir sans dessein / Un fanfaron plus fou que son

58 www.varia.be Contact : Isabelle Colassin/Monica Gomes DOSSIER PÉDAGOGIQUE L’illusion comqiue L’ILLUSION COMIQUE DE PIERRE CORNEILLE DU 10 AU 28 MARS 2009 DU MARDI AU SAMEDI à 20H30, EXCEPTÉ LE MERCREDI à 19H30 Avec : Rosario Amedeo (Adraste), Luc Brumagne (Matamore), Paul Camus (Pridamant), Pierre Dherte (Alcandre), Robert Guilmard (Géronte), Othmane Moumen (Clindor), Melissa Pire (Rosine), Babetida Sadjo (Lyse), Carole Weyers (Isabelle), Arieh Worthalter (Dorante et Le Geôlier, Eraste)

font un portrait peu sympathique. C’est à se demander si quelqu'un peut vraiment leur plaire et si en fait ils ne se complaisent pas extrêmement bien dans cette société critique et hypocrite qui leur permet de faire ce qu'ils adorent: médire! Adraste: Il est orgueilleux et se croit supérieur à la Cour qu'il passe son temps à critiquer. Exactement comme les auteurs de ces différents portraits en somme! Cléon: Un homme inintéressant et idiot mais qui reçoit chez lui toute la Cour car il a chez

est la parfaite représentation : tout au long de la pièce, les personnages ne sont que des apparences. L’esprit omet peu à peu qu’ils ne sont que des « spectres » représentant les aventures de Clindor et de ses compagnons, suivies assidûment par Adraste et Pridamant, dont le dernier croyant son fils mort, citera cette stance devenue en quelque sorte la maxime du baroque : « J’ai pris sa mort pour vraie et ce n’était que feinte ». Parmi eux, le personnage de Matamore qui vit dans un monde fait d’illusion

savoir-faire des hommes de son époque. De plus, et toujours en s'appuyant sur les remarques de E. Baumgartner, les descriptions faisant appels à un savoir contemporain permettent de donner un sens au monde : la première description de la tente du roi Adraste recrée une image de civilisation chevaleresque du XIIe s. tandis que la seconde, parée d'une mappemonde à cinq zones (et non plus à trois comme précédemment), livre une représentation d'un monde élargi, moderne. De la même façon, la présence des sept