Affreux

pendulaire pour devenir ternaire : « Des cloches/ tout à coup/ sautent avec furie ». Les explosives en allitération [d, k, t] miment le choc de l’agitation des cloches dans un tocsin lugubre. - Ces cloches personnifiées qui « lancent vers le ciel un affreux hurlement » peuvent représenter la résistance désespérée du cerveau colonisé, de la raison perdue. Mais les hallucinations auditives font aussi partie des formes graves de dépression. - La comparaison avec le geignement des « esprits errants et

l'orphelinat, de pouvoir franchir sa porte, celle qui m'emprisonnait à l'écart du reste monde. De découvrir l'étendue sauvage où l'on écoutait le souffle du vent sur les arbres dont ma mère m'en avait parlé, mais qui mourut et m'abandonna dans ce lieu affreux, s'en allant dans les cieux. -Un jour, j'en eus assez! Je décidai de quitter cette prison. De mettre fin à cet horrible existence pour aller à la découverte de la mystérieuse forêt de l'Ombre dont tout le monde avait peur et n'osait

Strophe 4 importance du lexique de violence et des sons désagréables « furie, affreux », « hurlement » « sauter », « lancer »  verbes forts et énergiques témoignent de violence « furie »  « geindre » = une plainte, « opiniâtrement » adverbe montre lourdeur et plainte longue et continue Cette crise est la dernière tentative de révolte contre la souffrance, dernier combat. Dernier moment de lucidité « affreux hurlement »  énergie restante, celle du désespoir Cloches assimilés à animaux furieux

aux choses, ce qui n’est pas le cas de Parisiens, ils sont trop « légers », trop « superficiels » et n’ont aucune profondeur d’esprit. Peu à peu à Rica n’est plus « regardé », il disparaît de centre de l’attention (Ligne 23 : « cet essai... néant affreux » est un terme hyperbolique, ironique et très péjoratif. Il est particulièrement vexé, exagère l'indifférence contre laquelle il est victime pour accentuer le contraste entre « avec » et « sans » costume. Son costume faisait toute la différence, car

entendre les torrents, les cris des corbeaux et des oiseaux de proie, sentir les chemins raboteux, toucher les rochers, percevoir le mouvement, court et bouillonne dans des gouffres affreux une petite rivière. On retrouve sans cesse une illusion de vertige que nous interpréterons plus tard, des précipices, des gouffres affreux, les lieux escarpé... etc. 3)Ce beau pays, c'est un lieu propice au goût de liberté de Rousseau, Nous trouvons ce parallélisme: marcher à mon aise et m'arrêter quand il me plaît

L’hyperbole du « monstre affreux » l.34, représentant son cœur, renforce cette idée d’impureté. En outre, cette passion n’est pas seulement impure, mais également culpabilisante. En effet, Phèdre s’en veut tellement qu’elle veut se faire punir : « Venge-toi, punismoi » l. 30, ou se faire battre : « voilà mon coeur, c’est là que ta main doit frapper » l. 35. Elle se sent tellement coupable qu’elle animalise son coeur et l’assimile à plusieurs reprises à un monstre : « ce monstre affreux » l. 34. Cette héroïne

négations = le deuxième mouvement est traversé par les négations « je n’y croyais pas » « tout n’était qu’un affreux rêve » « elle ne pouvait m’avoir ainsi quitté » « c’était impossible » = déni du poète, il refuse la disparition de sa fille. • V.10-11 : nouvelle question rhétorique qui montre l’impuissance de VH + « malheur sans nom » : impossibilité de nommer la mort. • V.12 oxymore « affreux rêve » : refus de croire à la mort de sa fille, c’est un cauchemar. • V.13 euphémisme « m’avoir ainsi

descriptions et leurs attitudes. Baudelaire utilise donc le jeu des pronoms pour mettre à l’écart les aveugles de ses pensées. On peut aussi remarquer que ce jugement porté est renforcé par les rimes, qui associent les adjectifs péjoratifs entre eux, affreux/ténébreux et ridicules/somnambules. Baudelaire veut vraiment marquer son opinion sur le fait que ces aveugles sont étranges. Cette étrangeté peut être menaçante pour la population, en effet il a des mots tels que « terribles » (v.3), « dardant » (v

est simple et sobre : Le baron Xavier de V***, un homme souffrant d'un spleen héréditaire se rend au presbytère d'un petit village en Basse-Bretagne, pour se reposer auprès de son vieil ami, l'abbé Maucombe. La nuit, le baron Xavier fait un affreux cauchemar : Un prêtre, coiffé de son tricorne, lui tend un grand manteau noir en fixant les yeux blûlants sur le baron. Le lendemain, il doit repartir à Paris à cause de ses affaires. Comme il avait oublié son manteau, l'abbé lui prête le sien

regarde pas !" Hélas ! une heure plus tard … Enfin, le moment vint de se mettre au lit, et, pendant que j'enlevais la table dressée devant le feu, elle se déshabilla hâtivement et se glissa sous les couvertures. Mes voisins faisaient un vacarme affreux, riant et chantant comme des fous ; et je me disais : "J'ai eu rudement raison d'aller chercher cette belle fille ; je n'aurai jamais pu travailler." Un profond gémissement me fit retourner. Je demandai : "Qu'as-tu, ma chatte ?" Elle ne répondit