Alain Libre Propos

onse spontanée Elle est affirmative. C'est du reste la principale critique que des philosophes comme Alain ou Sartre firent à la théorie psychanalytique. On reprocha à Freud en ruinant l'idée de liberté de dégager l'homme de la responsabilité de ses actes. Il est vrai, du reste, que Freud introduisit l'idée de déterminisme psychique et que liberté et déterminisme sont des termes qui s'opposent. Cependant, il faut faire attention à deux choses : L'inconscient n'est pas nécessairement celui de

grammairiens et d’organistes. Son père est proviseur, sa mère principal de collège. Il grandit au Havre. 1949 A l’âge de 18 mois, il passe par des périodes d’«autisme», lesquelles se renouvellent lorsqu’il a 16 ans. Plus tard, il déclare à ce propos : «Ce silence, c’est sans doute ce qui m’a décidé à écrire, à faire cette transaction : être dans le langage en me taisant». Son enfance est difficile la plupart du temps. Il connaît notamment l’anorexie. Monsieur et Madame Quignard sont tous deux

INCONSCIENT Annales de PHILOSOPHIE pour la réussite au BAC 4 21. Alain (1868-1951) : « L'inconscient est une méprise sur le Moi, c'est une idolâtrie du corps. », Éléments de philosophie. 22. Alain (Emile Chartier) : « Le freudisme, si fameux, est un art d’inventer en chaque homme un animal redoutable. » Éléments de philosophie. 23. Jean Paul SARTRE (1905-1980) : « (…) tout

pulsions, se régler sur les autres… On ne peut donc se laisser aller, donner libre cours à ses désirs et ses passions : la société serait impossible. Les solutions n’existent pas toutes faites, la société est à inventer : faire tenir les hommes ensemble ne va pas de soi. C’est dire l’importance de l’éducation, de la discipline, de la politesse…de la maîtrise de soi. (Il convient de savoir se tenir). Le philosophe Alain dit volontiers toute l’importance de la cérémonie, de la fonction, du costume

passer par l’instauration de lois, mais le but de la vie social semble différer selon les sociétés, selon les époques. La liberté n’apparait pas spontanément comme un but de la société. On aurait même tendance à penser comme Rousseau « L’homme est libre mais partout il est dans les fers » Constat social. Cela signifie que l’homme a une liberté inné (pas dés la naissance mais qu’on a par nature) et que la société par le biais des lois qu’elle instaure dénature l’homme est la prive de ses liberté naturel

Devoir de Philosophie Alain, « Propos » 1924 1. L’auteur affirme que les animaux n’ont pas de passion car ils agissent sans réfléchir. Ils ne peuvent s’opposer à leur colère, à leur peur. Leurs actions sont automatiques, ils n’ont pas de conscience. Le problème que soulève l’auteur est que l’homme peut aussi agir en se débarrassant de sa conscience morale. 2. Dans l’emportement, l’homme a un comportement analogue à celui de l’animal. « Il arrive que, dans les terreurs

de ce qu’il appelle un « vieux précepte » enraciné dans la tradition antique, qui est le principe de valeur artistique de l’imitation, que l’on appelle également le mimétisme. Selon cette tradition, l’excellence de l’art ne pouvait résider dans la libre inspiration de l’artiste, ni dans l’originalité de sa production. Elle devait au contraire être référée à la perfection et au prestige de son modèle. Or, la seule expression perceptible de la perfection, c’est-à-dire de la création de Dieu, ne consistait

une attribution vraie ou fictive. » 1. - (Scol.) Substance individuelle de nature rationnelle (cf. BOÈCE) ; c'est en ce sens que l'on parle des trois personnes de la Trinité. 2. - L'être humain considéré comme individu conscient du bien et du mal, libre et responsable. 3. - Personne morale : a) Ensemble des qualités qui constituent une personne au sens 2, et conçues comme distinctes de sa réalité physique. b) Être de raison, susceptible d'être sujet moral ou jur., qu'il corresponde à un individu phys

reconnaissance ne nous conduit-elle pas à l’idée d’un déterminisme psychique qui fait que la souveraineté du sujet est remise en question? Cette thèse, troisième « blessure narcissique » infligée à l’humanité selon Freud, parce qu’elle la priverait de son libre-arbitre et d’une réelle connaissance de soi, n’implique-t-elle pas une dépossession de soi au sens où l’homme ne serait plus le maître de lui-même, de ses actes et de ses pensées? Toujours ignorant des motifs inconscients qui le poussent à agir, il

reconnaissance ne nous conduit-elle pas à l'idée d'un déterminisme psychique qui fait que la souveraineté du sujet est remise en question? Cette thèse, troisième “blessure narcissique” infligée à l'humanité selon Freud, parce qu'elle la priverait de son libre-arbitre et d'une réelle connaissance de soi, n'implique-t-elle pas une dépossession de soi au sens où l'homme ne serait plus le maître de lui-même, de ses actes et de ses pensées? Toujours ignorant des motifs inconscients qui le poussent à agir, il