Alain Propos Sur Le Bonheur These

sont peut être plus semblable qu'on ne le pense. Ainsi, Alain, dans l'un de ses nombreux propos, ici daté du 5 janvier 1928 (Propos n°LXX, dans les Propos sur l'Education, « Quand je lis Homère ».) développe une thèse plus réaliste qui peut réconcilier ses deux points de vue opposés: selon lui c'est parce que l'homme commémore ses prédécesseurs qu'il s'humanise. Mais, il y a donc des objections qui se présentent dès l'énoncé d'une telle thèse: n'accorde-t-elle pas trop en fait au traditionalisme passéiste:

Le bonheur est, d’habitude, assimilé à un état de satisfaction, un état de bien-être, de tranquillité. Je suis heureux quand je peux profiter d’un bien acquis, en jouir sans l’angoisse d’en être privé, me reposer sur la certitude que l’objet de mon désir est à moi, qu’il me comble… Mais peut-on alors réellement parler de bonheur, et surtout, de quel bonheur parle-t-on ? Car posséder ce que je désire aussitôt que je le désire, si souhaitable que cela paraisse, n’est-ce pas me condamner à toujours

Pour le philosophe Allemand Friedrich Nietzche La possibilité d’oublier est la capacité qui fait qu’un bonheur est un bonheur que celui-ci soit grand ou petit. Cette possibilité d’oublier peut aussi s’exprimer en termes plus savant pour Nietzsche comme « la faculté de se sentir pour un temps en dehors de l’histoire » c'est-à-dire la capacité de voir les choses uniquement dans leur présence, tel qu’elles sont au moment même et donc sans se les représenter dans le temps, par rapport l’histoire qui

dont Alain s'inspire très souvent, ce qui ne l'empêche pas de mener son propre chemin de pensée. Parfois il sera même possible de marquer en quoi le passage s'inspire d'un auteur et donc lui ressemble, mais aussi en quoi il diffère, par exemple de la pensée de Platon, de Descartes ou de Kant. Cette stratégie est d'ailleurs valable non seulement pour les textes d'Alain mais pour les textes des autres auteurs qui peuvent "tomber" le jour du Bac. Souvent, un texte d'Alain argumentera à propos de la

choix sur ce que l'on n'est ou ce qui nous entourne. Alain dit dans Propos, que "Penser, c'est dire non" que c'est constamment se remettre en question , se combattre soit meme. Pour lui, lorsque nous devons répondre a une question, la réponse sera dans tous les cas une négation, un refus quelque soit le problème posé. Dans le cas contraire d'une affirmation, d'après Alain, l'homme ne pense pas. Mais comment comprendre le point de vue de Alain ? Cela voudrait dire que nous devons tout refuser pour

nous une aspiration incontestable au bonheur. Nous n'aimons pas la souffrance pour elle-même, et nous nous efforçons d'écarter de notre vie les tracas, les peines, la souffrance en général. Cela étant, pouvons-nous nous contenter d'une vie tranquille sans difficulté et sans effort ? Ne faut-il pas dans l'existence une part de souffrance pour qu'elle soit vraiment humaine ? Telle est la thèse que soutient le philosophe Alain dans le livre propos sur le bonheur. Nous l'expliquerons dans ses parties

"On dit communément que tous les hommes poursuivent le bonheur. Je dirais plutôt qu'ils le désirent, et encore en paroles, d'après l'opinion d'autrui. Car le bonheur n'est pas quelque chose que l'on poursuit, mais quelque chose que l'on a. Hors de cette possession il n'est qu'un mot. Mais il est ordinaire que l'on attache beaucoup de pris aux objets et trop peu de prix à soi. Aussi l'un voudrait se réjouir de la richesse, l'autre de la musique, l'autre des sciences. Mais c'est le commerçant qui aime

le discuter à partir du texte et des arguments qu'il présente. I. comprendre le texte : Les textes proposés au baccalauréat sont toujours courts (de 10 à 20 lignes), et "coupés" de manière à faire apparaître une unité. Celle-ci consiste en une thèse et en une argumentation. Toute l'explication se ramène à dégager l'une et à expliciter l'autre tout en les développant de manière critique ou "dialectique" - afin d'en bien faire ressortir le caractère problématique. 1. compréhension littérale

qui le menace et insiste sur le fait que ce bonheur n’est qu’éphémère puisqu’il résulte par ailleurs de changements successifs. D’autant plus le philosophe démontre selon lui que la persistance à obtenir un plaisir ne va en résulté qu’un « bien-être assez tiède » car l’homme n’est selon lui pas fait pour le bonheur. L’auteur prend le constat précédent pour point de départ de sa réflexion et va s’interroger sur le fait que les hommes aspirent au bonheur pour deux causes : Supprimer tous sentiments

Sujet 3 : Texte de Alain tiré de Propos sur les pouvoirs "On serait tenté d'expliquer toute l'organisation sociale par le besoin de manger et de se vêtir, l'Economique dominant et expliquant alors tout le reste ; seulement il est probable que le besoin d'organisation est antérieur au besoin de manger. on connaît des peuplades heureuses qui n'ont point besoin de vêtements et cueillent leur nourriture en étendant la main ; or elles ont des rois, des prêtres, des institutions, des lois, une police