Alcool tertiaire

Guillaume Apollinaire ALCOOLS (1898 – 1912) Zone À la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X Et toi que les fenêtres

Guillaume Apollinaire, “Alcools” (1913) ! Guillaume Apollinaire est née en 1880, c’est un enfant illégitime. Il a passé la première partie de sa vie à Nice et à Monaco. Il fait ses études dans un collège religieux. En 1889, la famille s’installe à Paris et il connaît son première amour. En 1901, il s’est engagé comme précepteur des enfants de la vicomtesse de Milhau et il va habiter en Allemagne en Rhénanie et il tombe amoureux d’une anglaise appelée Annie Playden. De 19002 à 1905, Apollinaire vit

1 A free download from manybooks.net The Project Gutenberg EBook of Alcools, by Guillaume Apollinaire This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.net Title: Alcools Author: Guillaume Apollinaire Release Date: March 25, 2005 [EBook #15462] [This file last updated October 31, 2010] Language: French

Le poème est extrait du recueil de Guillaume Apollinaire, Alcools, qui regroupe des poèmes de quinze années de travail.Le titre évoque un lieu parisien ainsi que d’autres poèmes dans Alcools (ex : Zone). Ce poème évoque l’amour que le poète partagea avec la peintre Marie Laurencin de 1908 à 1912. I/1) Il s’agit d’un poème élégiaque. Le poème reprend un thème traditionnel. On s’attachera donc à dire la musicalité de ce poème incantatoire. Son thème est l’expression d’amour passé à travers l’évocation

Anthologie de poèmes issus du recueil Alcools (1913) de G. Apollinaire Préface : L'ouvrage Alcools, écrit par Guillaume Apollinaire est un recueil de poèmes paru en 1913. Apollinaire a longuement travaillé sur ce recueil qui contenait d'abord 30 poèmes (contre 42 dans Alcools) qu'il voulait d'abord intitulé Le vent du Rhin (une partie des poèmes d'Alcools ont été composés en Allemagne en 1901-1902 où il a vécu pendant ces deux années), puis il a voulu le baptiser L'année Républicaine

demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en vont je demeure "Le Pont Mirabeau" Apollinaire, Alcools (1912) Situons tout d'abord le poeme , c'est en 1912 , Apollinaire rompt sa relation avec la peintre Marie Laurencin qu'il rencontra dès son arrivé a Paris en 1907. Il est donc encore profondement touché par sa rupture lorsqu'il écrit Le pont

et de critique d'art. En septembre 1911, accusé de complicité de vol parce qu'une de ses relations avait dérobé des statuettes au Louvre, il fut emprisonné durant une semaine à la prison de la Santé ; cette expérience le marqua. En 1913, il publie Alcools, somme de son travail poétique depuis 1898. Peu avant de s'engager, il tomba amoureux de Louise de Coligny-Châtillon, rencontrée à Nice en septembre 1914, qu'il surnomma Lou. Elle était divorcée et menait une vie très libre. Guillaume Apollinaire

« Le Pont Mirabeau » Alcools, (1918) Guillaume APOLLINAIRE. Apollinaire est un poète du XXème siècle, il nous présente une poème en vers : « Le Pont Mirabeau », extrait d'Alcools . Ce dernier est un précurseur du mouvement littéraire et artistique du surréalisme né après la 1ère Guerre Mondiale. Sous forme de poésie autobiographique, l'auteur veut nous confronter à sa monotonie intérieure. De plus, Apollinaire met en opposition la fuite du temps, symbolisée par l'écoulement de l'eau

jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure "Le Pont Mirabeau" Apollinaire, Alcools (1912) Le temps-Tryo (2008) Le temps passe moins vite, si on le regarde, si on l'invite Si avec égard on insiste pour qu'il prenne place dans nos vies Le temps ne passe jamais lentement, tu t'en rends compte en vieillissant Mais si tu le veux

« Le Pont Mirabeau » in Alcools Lecture analytique Poème écrit en 1912, peu après la rupture avec Marie Laurencin et placé en deuxième position dans le recueil Alcools (publié en 1913). Le titre renvoie à un pont métallique, à l’ouest de Paris et qu’Apollinaire, habitant dans le quartier d’Auteuil depuis 1909, avait l’habitude d’emprunter lorsqu’il rentrait chez lui à pied, venant de la rive gauche. Un poème d’amour, poème lyrique et élégiaque (expression du regret, de la nostalgie