Alexis de Tocqueville

sociologue-historien, Alexis de Tocqueville, 1805-1859, lors de son voyage aux Etats-Unis en 1831-1832. De ce voyage est né son premier livre majeur : “De la démocratie en Amérique”(1835). Utilisant constamment la méthode comparative, il s’interroge sur les raisons pour lesquelles les E-U sont parvenus à construire une société démocratique, conciliant les valeurs d’égalité et de liberté, tandis que la France, à l’époque, a de grandes difficultés à y parvenir. (Nous développerons la thèse de Tocqueville dans

multipartisme. Le multipartisme est un système où plusieurs partis politiques se disputent le pouvoir, ce qui oblige généralement à former des gouvernements de coalition plus ou moins stables. Ce rejet du multipartisme par exemple est présent chez Alexis de Tocqueville dans De la Démocratie en Amérique en 1835 : « Une des chances majeures de l'Amérique est de n'avoir guère plus de deux partis et d'éviter ainsi cet émiettement qui corrompt d'ailleurs la vie politique, entraîne parfois des alliances immorales

dise quels sont les pouvoirs et qui les exercent. Alexis de TOCQUEVILLE est chargé d'une mission en 1831 concernant le système carcéral et part un an aux États-unis pour observer les prisons américaines. Il rentre en France et rend son rapport politique, convaincu par le système non seulement carcéral mais aussi politique américain, il publie ainsi l'ouvrage « De la démocratie en Amérique ». Il y a là-bas une démocratie représentative, et TOCQUEVILLE se demande comment la France pourrait adopter un

s'applique pas seulement à l'administration, elle a des conséquences sur les citoyens, qui peuvent subir les effets de la multiplication des règles, c'est-à-dire, en définitive, perdre en liberté. Il faut se souvenir de la description que fait Tocqueville de cette « foule innombrable d'hommes semblables et égaux » avec un « pouvoir immense et tutélaire ». Ce pouvoir « aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur, mais il en

Sujet : L’Etat fédéral « C’est pour unir les avantages divers qui résultent de la grandeur et de la petitesse des nations que le système fédératif a été créé ». Alexis de Tocqueville, dans son ouvrage « De la Démocratie en Amérique », définit le principe du fédéralisme comme un système plus ou moins vertueux basé sur la devise de l’union fait la force, où les lois fédérales, notamment dans son analyse du système américain, « règlent les principaux axes de l’existence sociale », tandis que

Alexis de Tocqueville Biographie : -> Issu d’une famille ultra royaliste normande -> C’est un homme qui a suivi des études de droit et qui va être impliqué dans la vie politique. Il écrit 2 ouvrages : « De la démocratie en Amérique » 1835 1er volume et le 2ème en 1840 (ouvrage à l’origine de sa pensée politique) et « L’ancien régime et la révolution » sort inachevé en 1856 -> Dans les pays anglo-saxons considérer comme un grand penseur : en 1967, Raymond Aron va parler de Tocqueville

Pour cela, Kronos élimina son père (métaphore de la suppression du Passé) et dévora ses enfants (figure de l’élimination du Futur). Ce Temps du Kronos, violent et destructeur, se retrouve dans les analyses de nombreux auteurs. Parmi eux, Alexis de Tocqueville qui disait dans ouvrage De la démocratie en Amérique : « Le passé n’éclairant plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres ». Rappelons que les attributs de Kronos sont la faux, symbole du temps linéaire qui s’écoule de manière fatidique

qui n'existait que depuis le XVIIème siècle. Cette accumulation chaotique heurte les penseurs des Lumières, qui blâme le conservatisme de la monarchie. Toutefois la fin de l'Ancien Régime ne signifie pas un brusque changement des mentalité, Alexis de Tocqueville insistera dès le XIXème siècle sur la continuité entre l'Ancien Régime et le nouvel ordre, on peut citer en exemple la remise en place par Napoléon Bonaparte de la noblesse. De plus certaines décisions de la Révolution s'inscrivaient non pas

(1806), in Écrits Politiques, Éd. « Folio-Essais », 1997, p. 569. Page 3 sur 20 Texte 3 Nécessité des journaux en démocratie On pourrait croire que la démocratie étant par nature le régime de la liberté de tous, la nt consubstantielles. Tocqueville montre ici au contraire que la menace de conformisme et de tyrannie (de la majorité sur les minorités) dans toute démocratie, est permanente resse libre y sont vitales : « Un journal est un conseiller qu'on n'a pas besoin d'aller chercher, mais

manière, il s’agit pour l’essentiel d’une version revisitée de l’individualisme méthodologique. Raymond Boudon figure parmi les très rares sociologues français qui comptent véritablement. Influencé notamment par la tradition libérale, par Alexis de Tocqueville et par Max Weber, il fait porter son attention sur l’action, sur les effets pervers, sur l’acteur social et ses rationalités. Avec un bagage et un parcours universitaires à la française classiques – École normale supérieure, agrégation de philosophie