Alexis de Tocqueville

tableau dans une révolution perpétuelle, prête à tout renverser. Claire Deveze, Académie de Montpellier. En 1830 c’est toute une génération qui s’interroge sur la démocratie et qui hésite entre fascination et inquiétude. .Un jeune philosophe, Alexis de Tocqueville, dans De la démocratie en Amérique, en 1835 écrit : « Dans l’Amérique, j’ai vu une image de la démocratie elle-même (...) J’ai voulu la connaître, (...) pour savoir ce que nous devions espérer ou craindre d’elle » Il en déduit que la démocratie

Enfin les corps intermédiaires sont critiqués au nom de l’égalité (égalité devant la loi), de l’intérêt général (supérieur aux intérêts corporatifs) et surtout d’une conception absolue de la liberté individuelle qui sera définie ainsi par Alexis de Tocqueville: «Chaque homme étant présumé avoir reçu de la nature les lumières nécessaires pour se conduire, apporte en naissant un droit égal et imprescriptible à vivre indépendant pour tout ce qui le regarde, à régler comme il l’entend sa propre destinée»

considérées que comme des représentantes du pouvoir central. En somme, l'Etat unitaire centralisé a été un mode d'organisation majeur au XIXème siècle, notamment avec le régime du premier Empire napoléonien. Selon le penseur politique Alexis de Tocqueville, dans “L'ancien régime et la révolution” de 1856, la centralisation excessive est une des causes desquelles nait la période révolutionnaire. Pour étudier ce phénomène en profondeur, il convient de se pencher sur un Etat dans lequel cette forme

la dangerosité de promettre un emploi aux travailleurs sans être certain de pouvoir effectivement tenir cette promesse. Ce droit au travail aurait pu également selon lui atténuer les efforts d’épargne des français, déjà faibles à l’époque. Alexis de Tocqueville évoquait quant à lui un risque de probation du communisme, qui effrayait beaucoup les plus conservateurs ainsi que certains modérés. Un droit du travail aurait pourtant rassuré les ouvriers, paysans et artisans qui se voyaient menacés à l’époque

mode de fonctionnement, les liens d’influence réciproques qui se nouent avec les autres institutions et la société en général (Balle). C’est dès 1787 que Burke parle d’un « quatrième pouvoir ». Ainsi, dans De la démocratie en Amérique (1833), Alexis de Tocqueville retrace une nouvelle classification du pouvoir : le pouvoir central (exécutif, législatif et judiciaire), le pouvoir local (les pouvoirs fédérés), le pouvoir associatif (les lobbies) et enfin la presse écrite. La presse semble être le contre-pouvoir

s'applique pas seulement à l'administration, elle a des conséquences sur les citoyens, qui peuvent subir les effets de la multiplication des règles, c'est-à-dire, en définitive, perdre en liberté. Il faut se souvenir de la description que fait Tocqueville de cette « foule innombrable d'hommes semblables et égaux » avec un « pouvoir immense et tutélaire ». Ce pouvoir « aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur, mais il en

Questionnaire Statistique Entretien 2.3 Quelle science du social ? une science visant à découvrir des lois ou des régularités. Quels statuts scientifiques de la S ? Une ambition de découvrir des lois pour eux il y une cause donc un effet. -Pour Tocqueville la démocratie (cause) conduit à l’individualisme (csqce) -Pour Spencer toute la société devient de plus en plus complexe le problème de la distance entre l’observateur et l’objet observé : l’observateur est séparé de ce qu’il observe mais ce

l'être. Cette vision fausse accentuée par la propagande des Lumières qui dénonce son intolérance et son dogmatisme, semble partiellement infondée au vue des ses réelles actions comme l'exprime dans son ouvrage L'Ancien Régime et la Révolution, Alexis de Tocqueville : « Je ne sais si […] il y eu dans le monde un clergé plus remarquable que le clergé catholique de France au moment où la Révolution l'a surpris, plus éclairé, plus national, moins retranché dans les seules vertus privées, mieux pourvu de vertus

INTRODUCTION De la Démocratie en Amérique I par Alexis de Tocqueville Parmi les objets nouveaux qui, pendant mon séjour aux États-Unis, ont attiré mon attention, aucun n'a plus vivement frappé mes regards que l'égalité des conditions. Je découvris sans peine l'influence prodigieuse qu'exerce ce premier fait sur la marche de la société; il donne à l'esprit public une certaine direction, un certain tour aux lois; aux gouvernants des maximes nouvelles, et des habitudes particulières aux gouvernés

ainsi de garantir la liberté de culte et de conscience. Nombreux sont ceux pétris des idées des Lumières et, par conséquent, du libéralisme : professeurs, étudiants ou encore fonctionnaires. On voit aussi une aristocratie éclairée, avec Alexis de Tocqueville, qui se revendique du libéralisme, jugeant que cette doctrine s’inscrit dans le mouvement de l’Histoire. Mais les libéraux restent principalement des hommes de la bourgeoisie d’affaires. Elle cherche à acquérir sa place dans la sphère politique