Allitération De Nerval

présent et non se projeter dans l'avenir. Des images violentes traduisent l'exubérance de la vie : «galop soudain», amours sauvages au sein de la nature entre les «centaures» et la végétation. Le mouvement est intense, les sonorités significatives (allitérations en nasales du vers 8 ; assonances en «a» et «é» qui ont des sons traînants). La troisième strophe introduit une tonalité nouvelle, celle du regret, à la manière de Villon («Mais où sont les neiges d'antan?») : malgré sa volonté, le coeur garde

présent et non se projeter dans l'avenir. Des images violentes traduisent l'exubérance de la vie : «galop soudain», amours sauvages au sein de la nature entre les «centaures» et la végétation. Le mouvement est intense, les sonorités significatives (allitérations en nasales du vers 8 ; assonances en «a» et «é» qui ont des sons traînants). La troisième strophe introduit une tonalité nouvelle, celle du regret, à la manière de Villon («Mais où sont les neiges d'antan?») : malgré sa volonté, le coeur garde

maître / traître » v. 314-315 v. 316-317 v. 318-319 v. 320-321 v. 322 à 324 v. 325 à 327 v. 328-329 v. 330-331 v. 332 à 334 v. 335-336 v. 337-338 v. 339 v. 340 v. 341 v. 342 v. 343-344 v. 345-346 v. 347 v. 348-349 v. 350 à 352 • On relève des allitérations à presque tous les vers, mais les plus frappantes se trouvent : – aux v. 318-319 (en k : « Descriptif : “C’est un roc ! c’est un pic ! c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ?… C’est une péninsule !” », mais aussi en p : « Descriptif […] pic […]

de Ronsard (les Amours) ; Shakespeare (les Sonnets). Son expansion s’est poursuivie au XIXe siècle dans le reste de l’Europe et, un peu plus tard, dans le reste du monde occidental. Parmi les auteurs du XIXe siècle, on retiendra, entre autres, Nerval (Les Chimères) ; Baudelaire, (Les Fleurs du mal), Mallarmé et Rimbaud. Au XXe siècle, le sonnet continue d’être pratiqué par des poètes comme Louis Aragon et Philippe Jaccottet. Le sonnet est une forme fixe : « Parce que quand la forme est contraignante

progression conçue par Plaute : le dialogue est coupé par des menaces et des 96 | Le texte théâtral et sa représentation du XVIIe siècle à nos jours Litterature.indb 96 06/09/11 11:52 Commentaire d’autres, aux vers 27-28 où les allitérations en [k] et [t] font résonner la menace. Mercure reprend comiquement les interrogatives de Sosie à la forme affirmative. À chaque fois, il les fait précéder de « c’est moi qui », en anaphore aux vers 30, 31, 33, 36. Chaque information reprise

progression conçue par Plaute : le dialogue est coupé par des menaces et des 96 | Le texte théâtral et sa représentation du XVIIe siècle à nos jours Litterature.indb 96 06/09/11 11:52 Commentaire d’autres, aux vers 27-28 où les allitérations en [k] et [t] font résonner la menace. Mercure reprend comiquement les interrogatives de Sosie à la forme affirmative. À chaque fois, il les fait précéder de « c’est moi qui », en anaphore aux vers 30, 31, 33, 36. Chaque information reprise

romantiques sont : Pour le roman Victor Hugo, avec la Préface de Cromwell, qui est un manifeste du romantisme. Aussi George Sand (pseudonyme), qui était une femme. Pour le théâtre Musset et Victor Hugo aussi. Pour la poésie Lamartine, Vigny et Nerval. 4.2. Le Réalisme Le réalisme est un mouvement qui apparaît en France vers 1850, la moitié du siècle. Ce mouvement culturel va apparaître tout d’abord dans le domaine de la peinture (Courbet), et puisse il passe à la littérature. Le réalisme

qu’il est albinos. En revanche, le sème afférent /blanc/ y est actualisé. Les notions d’actualisation et de virtualisation, on le voit, sont notamment très utiles pour rendre compte de figures rhétoriques comme l’oxymore (par exemple, « soleil noir » (Nerval)). L’actualisation connaît des degrés (et sans doute la virtualisation). Ainsi un sème sera saillant ou non saillant (normal). /Noir/ est saillant dans ‘corbeau’ dans « Le noir corbeau vole », il est non saillant dans ‘corbeau’ dans « Le corbeau vole

variées empruntés par exemple aux auteurs suivants : – Moyen Âge : Rutebeuf, François Villon ; – xvie siècle : Louise Labé, Joachim du Bellay, Pierre de Ronsard ; – xixe siècle : Marceline Desbordes-Valmore, Alphonse de Lamartine, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Alfred de Musset, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Jules Laforgue ; – xxe et xxie siècles : Charles Péguy, Anna de Noailles, Guillaume Apollinaire, Marie Noël, Jules Supervielle, Paul Eluard, Louis Aragon, Georges Schéhadé, François

félicité sans bornes. De minute en minute elle baisait l’enfant, le serrait passionnément contre elle ; puis, frôlée par quelque savoureuse odeur de campagne, elle se sentait défaillir, anéantie dans un bien être infini. (UV, IX, pp. 118-119). Les allitérations en [f] et «[b] sont particulièrement révélatrices de ce bonheur fugace mais total dont nous trouvons par ailleurs le champ lexical, presque hyperbolique : « félicité sans bornes », « bien être infini ». Il est ainsi donné à la jeune femme de ressusciter