Amadou Kourouma

» ; et l’on clôturera la présente étude par un examen des perspectives didactiques du français dans les Etats ayant en partage la langue française. Il s’agit d’une réflexion théorique qui s’appuiera essentiellement sur l’écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma. 1. DE LA SOCIO-SÉMANTIQUE DE « DU » La réalité « Littératures et cultures du Sud » résulte d’un certain nombre de considérations et activités épilinguistiques qui créent et mettent en place un environnement sociolinguistique extrêmement insécurisant

A. Kourouma V.Y. Mudimbe LB Tati Loutard 13. Nouvelles tentations, nouvelles calamités 37 cfr Dossier Tiers Monde Dossier Guerre et Paix Antoine Bangui Alvoune Fantouré Williams Sassine Tierno Monénembo Chinua Achebe 14. Un regard désabusé Henri Lopès Antoine Bangui Ayi Kwei ARMAH 15. Des signes d’espoir Williams Sassine Tiemo Monénembo Ngugi wa Thiong’o Tchicaya U’ Tamsi NoëI x Ebony 16. Construction d’un monde nouveau Emmanuel Dongala Cheikh Hamidou Kane 17. Permanance de I’Espoir Amadou Hampaté

Ziarra annuelle dédiée à Thierno Seydou Nourou Tall et Thierno Mountaga Tall a enregistré, hier, la présence de hautes autorités du gouvernement de Njomboor : «Oussou Bébé», «Peul Bu rafet» Ka, Ablaye «Makhou» Diop, Kal’s Diallo, Amadou Sall, Amadou Kane Diallo, Amadou Niang, Diakaria Diaw, Lune «Ndama» Diop… L’opposition était aussi de la partie avec ses ténors comme Ousmane Tanor Dieng, Macky Ñangal Sall, Cheikh Tidiane Gadio, Yéro Deh, Dr Malick Diop etc. Et comme le dit l'adage, qui se ressemblent

française en Afrique, aux Caraïbes et à l’Océan Indien, manifeste une grande fertilité ; des œuvres paraissent à profusion dans les maisons d’édition en France et gagnent de plus en plus de respect par ses chiffres de vente. Le dernier roman d’Ahmadou Kourouma, Allah n’est pas obligé [2], histoire d’un enfant soldat qui a fait la guerre civile au Libéria, a connu un succès considérable. Ce n’est pas vraiment un sujet cher au public français, mais l’auteur arrive à nous tenir en haleine par la description

transmise en filiation directe » (Joubert, op.cit. : 9), ils n’ont pas la « nationalité littéraire » française (ibid.). La nation française ne semble pas encore prête à accueillir un français autre, retravaillé, rendu polyphonique, « malinkisé » (Kourouma), « rapaillé » (Miron). Bien que les auteurs francophones aient en commun avec leurs pairs français l’utilisation d’un même idiome, et quand bien même les frontières littéraires seraient poreuses voire hospitalières, celles de la nation au contraire

piégé dans un système dans lequel il fait parti et qui l’écrasera malgré lui. Certes, d’autres courants romanesques ne seront pas cités ici. C’est par exemple le cas des romans du désenchantement dont Les soleils des indépendances d’Amadou Kourouma ou encore le Mandat de Sembene Ousmane. Ces derniers sont des chefs d’œuvres de romans africains qui racontent les mécontentements des peuples déçus des nouvelles politiques postcoloniales pourtant prometteuses. En effet, les dessous de

Ville cruelle (1954) et Le Pauvre-Christ de Bomba (1956), Bernard Dadié, Climbié (1956), Ousmane Sembène, Les Bouts de bois de Dieu (1960), Cheikh Hamidou Kane, L’Aventure ambiguë (1962), Olympe 2 Bhêly-Quénum, Le Chant du lac (1965), Ahmadou Kourouma, Les Soleils des Indépendances (1968), Alioum Fantouré, Le Cercle des Tropiques (1972), Pius Ngandu Nkashama, La mort faite homme (1986). S’ajoutent à cette liste non exhaustive, deux noms des écrivains africains: Seydou Badian et Marcel Khombe

au code de l’énigme et du merveilleux, la charge sémantique des patronymes africains..Etc.2 Ajoutons que le premier écrivain africain à avoir usé de cette forme d’oralité c’est Ahmadou Kourouma avec Les soleils des indépendances, un roman écrit en langue française, « pétrifiée » et retravaillée. Ainsi Kourouma a opté pour le métissage linguistique dans ses œuvres en greffant le malinké à la langue française. Avec cette même main de maître un certain nombre d’intellectuels haïtiens, ont tenté de

Paris, Maspéro, 1969. DUCHET Michèle, « Le Mouvement anti-esclavagiste : théorie et pratique », in DUCHET Claude, COMARDOND DE Patrick (dirs), Racisme et société, Paris, Maspéro, 1969. DUFOIX Stéphane, Les diasporas, Paris, PUF, 2003. DUGUAY-CLÉDOR Amadou N’Diaye, La guerre entre le Cayor et le Djoloff : bataille de M’benlaké ou de Guilé, Dakar, Imprimerie du Sénégal, 1913. D ULUCQ Sophie, « Les militants africains en France (1919-1939) », Mirehc, n° 4, 2000. DUMONT Jacques, « Conscription antillaise

français du XXe siècle en notant l'apport, d'une certaine façon refondateur, de l'inspiration de l'ailleurs avec quelques noms de la période récente comme Réjean Ducharme (L'Hiver de force, 1973), Tahar Ben Jelloun (La Nuit sacrée, 1987 ), Ahmadou Kourouma (Allah n’est pas obligé, 2000) ou Nancy Huston (Lignes de faille, 2006)... Conclusion La littérature française du XXe siècle présente des facettes nombreuses et de grandes écrivains qui ont été souvent couronnés par le Prix Nobel de Littérature (1901