Ames Grises Realiste

personnage, d’un contexte historique ou d’images n’est jamais anodin, jamais innocent. II Les images des trains de la mort dans le contexte des ghettos et des camps de concentration et d’extermination en 1942 : une description romanesque réaliste de cet enfer Le narrateur qui n’est pas l’auteur ( mais c’est la voix qu’il prête à Karski que le lecteur entend) revient sur ces images qui troublent son sommeil et font de ces nuits, des nuits blanches répétées à plusieurs reprises dans cet extrait :

mots de la philosophie de Diderot, la nature et la vérité parlent clairement au cœur et à la sensibilité (cf. Entretiens). Les âmes qui sont faites l’une pour l’autre ne peuvent que se reconnaître et s’attirer, d’une façon à la fois spirituelle et sensible, qui n’est pas sans rappeler Le Rêve de d’Alembert. L’explication est assez philosophique, suggérant une affinité des âmes inscrites par la nature en chacun (« Je ne sais quelle image que la nature avait gravée dans mon cœur) et qu’il s’agit de «

à la trente-troisième minute du film, la voix de sa sœur retentit une nouvelle fois, durant ce deuxième retour en arrière, elle raconte qu’ils assistaient malgré eux à une violence quotidienne, à des disputes qui n’en finissaient pas, à la fois réalistes et théâtrales. Leurs parents donnaient à Chris et à sa sœur un rôle double : celui de juge et celui d’accusé. Leur père, un génie que la NASA avait recueilli pour établir des plans cruciaux, créa une entreprise de conseil avec sa femme alliant la

Tobie. r é c i t s 13 CatalCollege_Int_OK.indd 13 07/05/13 12:10 J. M. G. Le Clézio Pawana L’histoire authentique de Charles Melville Scammon qui, après avoir découvert au Mexique une lagune où se reproduisaient les baleines grises, décida de les exterminer. Puis, se rendant compte qu’il commettait une erreur irréparable, il consacra sa vie à leur sauvegarde, aidé par les révolutionnaires mexicains. r é c i t s Prix Nobel de littérature 2008. Folio Junior N°

La connaissance générale comme obstacle à la  connaissance scientifique Un exemple d'obstacle verbal : l'éponge. Extension  abusive des images familières La connaissance unitaire et pragmatique comme obstacle  à la connaissance scientifique L'obstacle substantialiste Psychanalyse du Réaliste L'obstacle animiste Le mythe de la digestion Libido et connaissance objective Les obstacles de la connaissance quantitative Objectivité scientifique et Psychanalyse Retour à la table des matières Gaston Bachelard (1934) La formation de l’esprit scientifique

_____________________ En avril 1887, Tchékhov se rendit à Taganrog par Charkhov et la steppe ukrainienne. À cette époque-là, s’étant libéré des formes un peu rigides du récit humoristique, il trouva sa véritable voie, celle de l’écrivain réaliste qu'intéressent les plus brûlants problèmes de la personnalité et de la vie humaine. Il fit preuve d'une manière très personnelle ni narrative, ni descriptive, mais plutôt impressionniste. Il publia : ____________________________________________________________

Je me souviens très bien d’une pièce vide d’à peine dix mètres carrés au sol en terre battue. – Il n’y avait pas de trappe ou de passage dissimulé ? – Non, rien. Je l’aurais remarqué. Je me grattai la tête. Tout cela n’avait aucun sens. – Soyons réalistes, dis-je. Qu’est-ce qu’on pourrait y trouver au pire ? Un cadavre ? Plusieurs cadavres ? – J’y ai pensé, naturellement… – En tout cas, si tu as muré la porte en 1958, même s’il s’agit d’une affaire de meurtre, il y a prescription depuis longtemps

"Aimer c'est aussi souffrir. Ce pénible déracinement est aussi une récréation : en se détruisant c'est l'autre que l'on installe en soi, l'Autre qui est plus que soi-même." "Vous êtes de la merde dans un bas de soie !" La terre s'use, l'amitié des âmes, jamais. Quand on s'aime d'amitié, on voudrait pourtant que nos corps ne vieillissent point parce qu'on sait que la séparation approche de jour en jour. Papa, papa, il n'y eut pas entre nous Papa, papa, de tendresse ou de mots doux Pourtant on s'aimait

de rire. Et puis, n'y tenant plus, elle risqua un coup d'œil vers le propriétaire du chien. Leurs regards se croisèrent aussitôt. Plus tard, elle repenserait à ce moment, le moment où ils s'étaient regardés pour la première fois. Il avait les yeux gris-bleu, comme la mer quand elle se drape de mystère. Il n'était pas vraiment beau, pas au sens où on l'entend d'habitude, mais, avec ses pommettes hautes et cette bouche affirmée, son visage retenait l'attention. Il était... intéressant, intriguant.

professeur. Entre chacun de ces damnés une danseuse... C'est-à-dire à présent une véritable démone... L'orgie bat son plein !... Tout en haut des marches un énorme Lucifer, lui-même tout en or... mange seul, des âmes toutes crues... à sa table, avec un couvert tout en or... Les âmes ont la forme de crieurs... Il les déchire à pleines dents... Il avale des bijoux aussi... Il sucre les coeurs avec des poudres de diamants... Il boit des larmes... etc... Le Poète est enchaîné à une petite table