Amour Propre Blaise Pascal

extérieur et de notre propre identité. Or, si l'on admet volontiers que la perception de la réalité extérieure ne suffit pas pour bien la connaître, force est de constater que c'est seulement par sa propre conscience qu'il est possible de prendre connaissance de nos sentiments, de nos désirs, de nos pensées, au final de tout ce qui constitue notre for intérieur. La conscience de soi est en effet la capacité que possède tout sujet de se faire une représentation de sa propre identité, d'opérer un retour

les attaques et beaucoup dénonce le christianisme comme la cause ) • À travers son livre il défend Dieu « il existe en tout hommes deux amours : l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi et l’amour de soi- même jusqu’au mépris de Dieu » • le deuxième amour est regrettable mais le plus courant et permet à l’homme d’avoir un place dans la société romaine et de respecter les lois / avoir une vie politique (ref Babylone) • le premier est idéal mais incompatible avec la vie politique ville allégorie d’un

d’être accueilli au Théâtre national de Chaillot, où Antoine Vitez interprète en 1982 le rôle-titre de sa pièce Schliemann, épisodes ignorés et où il présente régulièrement des spectacles salle Gémier, dont récemment Les Provinciales d’après Blaise Pascal (2008). Outre ses romans et ses pièces, il a écrit deux essais, Le Pli de la nappe au milieu du jour, sur la nature morte, et Pourquoi pas tout de suite, sur les polaroid. Il a cosigné le livret de l’opéra de Betsy Jolas, tiré de sa pièce Schliemann

du quotidien. -Travail sur le Christ : on trouve en premier lieu, les « ecce hommo » avec Murillo et Velásquez (ca. 1632) sur la commande du roi Philippe IV. On note une influence italienne, le clarobscuro et la lumière qui semble sortir de son propre corps. Puis on a les Trinités comme celle de Ribera qui compose un trône de gloire (qui rappelle La Pieta de Michel-Ange) dans un clarobscuro avec une théâtralisation et une composition en diagonale. Chez Velásquez, avec Le couronnement de la Vierge

cahier), devient lecteur de ce journal et prend conscience de son amour pour Gertrude. En effet, dans le second cahier qui s’ouvre après une interruption d’une quarantaine de jours, le pasteur a parcouru de nouveau son premier cahier. La forme du journal permet une relecture et donc une transformation de la personne qui écrit, ce que Gide appelle « la rétroaction du sujet sur lui-même ». Le pasteur, à partir du deuxième cahier, assume son amour avec toute sincérité, ce qui le plonge, pour justifier ses

(l’infulence du courant libertin). Un pessimisme profond apparaît au contraire dans l’oeuvre de La Rochefoucauld et de Racine : l’homme est esclave de son amour propre et de ses passions. Les passions sont mauvaises en elles-mêmes et la raison (la volonté) est impuissante à les maîtriser. L’analyse pessimiste est présente aussi dans l’oeuvre de Pascal (l’influence de jansénisme). On peut diviser le XVIIème sièlce en trois grandes parties : Le baroque → on a longtemps considéré comme des irréguliers

Commentaire de « Que l'homme contemple donc la nature entière » jusqu'à « Qu'est-ce qu'un homme, dans l'infini ? » extrait de Les Pensées de Blaise Pascal. 199-72 H. Disproportion de l'homme. « Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers, que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre

poésie écrite par Jean Antoine de Baïf, les amours de Méline (1552) : Quand je te vis entre un millier de Dames, L'elite et fleur des nobles, et plus belles, Ta resplendeur telle estoyt parmy elles, Quelle est Venus sur les celestes flames. Amour adonq' se vangea de mille ames Qui luy avoyent jadis esté rebelles, Telles tes yeux eurent leurs estincelles Par qui les cueurs d'un chacun tu enflames. Phebus, jaloux de ta lumiere sainte, Couvrit le ciel d'un tenebreux nuage, Mais l'air,

la description pathétique des drames familiaux auxquels il nous est donné, nous lecteur, d'assister. L'évocation des membres de la famille « pères vieux et pauvres, mères, enfant » et l'intensité des sentiments qui les unit « aimés, adorés, peine, amour » suscite la pitié de ces lecteurs dont l'indifférence ne peut résister à un tel tableau. La plume, avec une violence calculée offre alors une scène hyper réaliste, celle d'une mort sordide « poitrine crevée par les balles » (l.18-19) et d'un drame

je suis » , la phrase la plus connue de René Descartes signifie : (« Je pense donc je fais comme les autres.» (« Il suffit de penser très fort à quelqu’un pour devenir cette même personne. » ( « Il faut penser pour devenir quelqu’un. » ( « Ma propre pensée prouve que j’existe. » Le baroque et le précieux (Le baroque d’hier et d’aujourd’hui Aujourd’hui, dans le vocabulaire courant, le mot « baroque » signifie : «bizarre, choquant, biscornu, étrange, excentrique, insolite, irrégulier» (le Robert)