Amplification épique

à travers le point de focalisation de personnages carnavalesques). - La description de Nana crée sa dimension mythique (le développement insiste particulièrement sur la décomposition de la figure de Nana) et épique (sa mort coïncide avec l’entrée en guerre de la France contre la Prusse). Nous nous efforcerons d’organiser le commentaire selon les lignes de force les plus marquantes de ce chapitre. I. Première ligne de force : une scène dramatique

qui aime les différents éléments de la nature, tant qu’ils ne lui rappellent pas le monde civilisé mais artificiel des villes : énumération sans article défini, « arbre, fleur, animal peureux et doux, eau furtive des sources inutiles », avec une amplification grâce aux expansions du nom : adjectifs qualifiant « animal » et « eau » + sonorités douces : assonances en /a/ /eu/, /ou/ et /u/ et allitération en /r/ → invitation à la rêverie authentique cf célébration de la campagne et des violettes dans

homme » ?). Pas d’épicurisme jouisseur, comme le laisserait croire le vers « J’aime le luxe et même la mollesse » s’il est isolé du reste du texte. • Cette idée est à mettre en relation avec le reste du texte et la description qui est faite, presque épique, de la civilisation. • Mais il adopte ici à dessein une position paradoxale pour mieux persuader. Ainsi, cynisme de « mon coeur très immonde » : impureté morale blâmée par les moralistes revendiquée par Voltaire. 2. L’éloge des « plaisirs » de

la réalité du vécu du personnage. Il se dévoile en deux mouvements de la scène : - vantard par la parole - peureux par le geste Son emphase hyperbolique marque l’invraisemblance des conquêtes de Matamore qui se dégagent du coté épique de son discours : « contemple 2x (anaphore à l’hémistiche), race, abattus, périe, deserte, souffre (qui marque son dédain), détruit (qui marque la violence), v.13 les déserts découlent de sa puissance guerrière ». Le pluriel des actions héroïques

partie, qu'il remplit effectivement cette fonction, mais de façon originale et adaptée au genre et au contenu du roman. 1) Le passage ne semble pas vraiment remplir la fonction d'un incipit : a) La métaphore filée initiale semble annoncer un récit épique et ne cadre pas avec la suite. Le narrateur mélange les registres de langue. b) Le narrateur intervient dans le récit (digressions en apparence inutiles) c) Les personnages sont présentés d'un point de vue externe ; les informations explicites

'beauté me ravit'• Intensité désir : DJ proie de son désir ('je ne puis céder', expressions hyperboliques), + fort que lui, ne peut résister à tentation. 'La beauté me ravit' : beauté sujet, elle dirige persc. Dom Juan conquérant : ¤Registre épique¤• Conquête amoureuse comparé bataille, F devient 'objet' à conquérir• DJ a plaisir extrême (désir vaincre attisé) à déjouer défis (E était marié à D et cet impossible l'attire)• 'On goûte une douceur...à voir de jour en jour...à forcer

parti, c’est l’impunité , le respect , le crédit dont les hypocrites jouissent en société : > ( ligne 6 ) . Habile retournement dans l’argumentation sur le jeu de l’antithèse et de la répétition du terme > : > ; La phrase se déploie sur une amplification de la critique . Passage du singulier au pluriel . ( ligne 13), > ( lignes 21, 22, 23). Dom Juan donne du poids à son propos en illustrant d’un exemple sa démonstration introduite de nouveau par une question rhétorique : ( ligne 24). Il déplore

Hugo ne pouvait pas en finir de revenir à la charge, de dénoncer les injustices, ou que celles si étaient trop nombreuses pour que le recueil s'en tiennent aux prévision faites. L'ampleur du mal est montré à travers l'ampleur des pages. Cette amplification est aussi visible à l'échelle des poèmes eux mêmes ou certaines phrases n'en finissent pas de se gonfler d'anaphores, d'énumérations, d'inventaires, de substantifs, de noms propres, tous les dignitaires du régime y passent. On a l'impression que

expressif (exprime des émotions et des sentiments) ; impressif (suscite émotions et sentiments chez le lecteur) • Registre : Lyrique : expression poétique et passionnée de sentiments Epique : (grec épos : parole) célébration des exploits d’un héros avec amplification rhétorique (hyperboles, superlatifs, etc.) Pathétique : (grec pathos : souffrance, vive émotion douloureuse) ton d’un texte qui exprime et cherche à produire de vives émotions (souffrance, pitié,

émotion particulière. ❖ Satirique : Moquerie et critique (Satyre = mi-homme, mi-bouc qui veut violer les nymphes !). ❖ Épidictique : L’éloge ou le blâme par l’amplification. ❖ Comique : Faire rire. ❖ Lyrique : Sentiments exprimés de manière poétique. ❖ Épique : Actions héroïques, admiration (combat, guerre). ❖ Fantastique : Irruption de l’irréel dans le réel. ❖ Tragique : Destin funeste (mort voulue par le destin). ❖ Pathétique : Sentiment de pitié par la tristesse et la douleur. ❖ Élégiaque : Se plaint