Analyse Bérénice Racine

beaucoup compter sur l’homme, ni beaucoup lui demander. Ce serait une naïvité de croire qu’il est naturellement bon ou raisonable (l’infulence du courant libertin). Un pessimisme profond apparaît au contraire dans l’oeuvre de La Rochefoucauld et de Racine : l’homme est esclave de son amour propre et de ses passions. Les passions sont mauvaises en elles-mêmes et la raison (la volonté) est impuissante à les maîtriser. L’analyse pessimiste est présente aussi dans l’oeuvre de Pascal (l’influence de jansénisme)

cour, monde de magnificences, alors qu’en réalité Mme de La Fayette va s’attacher à démolir cela, et mettre en scène les mensonges et les faiblesses de ce monde qu’elle semble célébrer. « Démolition du héros» Paul Benichou. (à propos de Molière et Racine) = Pessimisme fondamental, ambition moraliste qui s’inscrit dans cette démolition. Etre moraliste c’est décrire les meurs, en étant pessimiste, en mettant en avant les misères des hommes tels qu’ils sont. « Le cœur est creux et plein d’ordures »

par Sophocle, par Corneille, par Racine, par Musset, par Claudel ? Le texte théâtral se distingue des autres textes littéraires par des traits spécifiques qui sont rappelés dans les chapitres 31 et 32. Si les chapitres 33 et 34 sont consacrés à l’objet d’étude inscrit au programme de la classe de Seconde, ils pourront être utiles en classe de Première car c’est bien souvent dans cette classe qu’on peut aborder avec profit les chefs-d’œuvre de Corneille, de Racine ou de Molière. 165 CHAPITRE

très importante. Elle se fait à l'aide de tableau de vérification. Ce tableau comporte quatre colonnes. La première est la colonne est celle des "Entrées". La seconde est celle du "Relevé" de ces entrées. Dans la troisième colonne, on procède à 1'"Analyse" de ces entrées. La quatrième et dernière colonne permet de procéder à F "Interprétation" de ces entrées. Ainsi, l'élève est appelé, à partir des axes de lecture, et de l'analyse des entrées (voir tableau des entrées ci-dessous), à confirmer ou infirmer

Dossier pédagogique Léonie Simaga. © Christophe Raynaud de Lage / coll. Comédie-Française Reproduction interdite Andromaque de Racine mise en scène de Muriel Mayette 27 septembre 2010 dossier pédagogique La troupe de la Comédie-Française présente Salle Richelieu en alternance du 16 octobre 2010 au 14 février 2011 Andromaque Tragédie en cinq actes Jean Racine mise en scène de Muriel Mayette de Avec Cécile Brune, Andromaque, veuve d’Hector, captive de Pyrrhus Éric Ruf, Pyrrhus, fils d’Achille

vu ce que vous êtes Vous serez ce que je suis. 26 Réponses aux « … à vous… » XVIe siècle ... à vous de pratiquer la critique génétique... (p. 146) 1. L’ajout de trois paragraphes La première version des Essais se borne à proposer une analyse des usages de société à observer lors des visites « à nos règles communes ». Montaigne commence par évaluer ce qui serait la pire des erreurs : ne pas se trouver chez soi, lors de l’arrivée d’un visiteur ayant pris la peine de s’annoncer ; puis

alors une grande connivence entre l’auteur et le lecteur. -L’écrivain réécrit souvent les mêmes figures, se cite, reprend des thèmes, des tournures, de façon plus ou moins consciente et obsessionnelle. L’imitation au service de la création. Analyser les procédés et les démarches de réécriture. -Pendant longtemps l’imitation des œuvres anciennes a été ressentie comme une source d’inspiration littéraire légitime. Les auteurs dramatiques du XVIIeme siècle empruntent aux auteurs de l’Antiquité

l’archaïsme dénonce la difficulté de lire le monde moderne conçu comme aporie ( Patrick Labarthe, « De l’usage des archaïsmes dans Les Fleurs du Mal », Dix études réunies en hommage à Georges Blin, José Corti, 2002, pages 119 à 147 )  en dernière analyse, ironie à son égard, seul admirateur de la Muse et difficulté à lutter contre le spleen : le poète est pris entre les oppositions : « ange / être maudit, haut du ciel / abyme, ombre / trace » ARAGON, Les Yeux d’Elsa, « Cantique à Elsa »

l’archaïsme dénonce la difficulté de lire le monde moderne conçu comme aporie ( Patrick Labarthe, « De l’usage des archaïsmes dans Les Fleurs du Mal », Dix études réunies en hommage à Georges Blin, José Corti, 2002, pages 119 à 147 ) ( en dernière analyse, ironie à son égard, seul admirateur de la Muse et difficulté à lutter contre le spleen : le poète est pris entre les oppositions : « ange / être maudit, haut du ciel / abyme, ombre / trace » ARAGON, Les Yeux d’Elsa, « Cantique à Elsa »

Comédie-Française et de Chantilly. Le buste est massif et trapu, les jambes longues et grêles. Sur ce corps sans harmonie une grosse tête, avec un visage rond, des pommettes saillantes, des yeux petits et très écartés l’un de l’autre, un nez large à la racine et des narines dilatées, une grande bouche et des lèvres épaisses, un menton fortement accusé, le teint brun, la moustache et les cheveux presque noirs. On comprend qu’un homme ainsi bâti n’ait jamais pu s’imposer au public dans les amoureux tragiques ;