Analyse Maitre Pathelin

de peines et de dur la­beur ». Par ailleurs, le rire peut être un outil de cohésion sociale. En effet, il permet de créer un monde différent ; par exemple lors des fêtes antiques comme les Saturnales où on inversait les rôles entre escla­ves et maîtres. Toutefois, il est important de préciser que les auteurs antiques ont une vision assez pessimiste au sujet du rire. Au Vème siècle avant J.C, Platon affirme que nous rions du ridicule d’autrui, le rire appartient aux « grimaces de la laideur » c’est

septembre 2012 Pour commencer, je veux dire que j’ai beaucoup aimé La Farce de maître Pathelin. C’était une pièce très bien écrite qui contenait nombreuses moment comiques. La pièce déroule très bien le personnage de monsieur Pathelin et son technique psychologique pour obtenir ce qu’il vaut à travers ses mensonges. Dans mon essai j’aimerais examiner comment les motivations et les techniques habiles de monsieur Pathelin se développent dans les deux premières scènes de l’histoire. Il est un monsieur

nommés, ils sont seulement désignés par leurs fonctions sociales, mise à part la jeune paysanne qui se prénomme Gillette. Nous retrouvons le clerc (qui peut être considéré comme étant le valet et l’amant) et le Procureur (que nous pouvons assimiler au maitre). En cela, nous retrouvons bien les personnages récurrents d’une farce ordinaire. De plus, les situations de tromperie et de cocufiage étaient grandement appréciées par le public, ce qui renforce l’ambivalence de la nouvelle de Bonaventure Des Périers

dont le plus ancien remonte à la fin du Xe siècle. La plupart déroulent comme une immense tapisserie (de 15 000 à 45 000 vers) la vie du Christ, de l’Annonciation à la Résurrection puis plus tard, les vies de saints. Par le sujet, la farce de Maître Pathelin est encore un fabliau; par les rebondissements de l’intrigue (découpée en trois actes dans des versions ultérieures) et surtout par le relief des caractères, c’est déjà une comédie. La sotie, elle aussi, pouvait comporter un développement étoffé

Corneille et, renonçant à sa cruauté et à sa tyrannie, il finit par pardonner aux conjurés qui voulaient l’assassiner et fait preuve d’une clémence qu’on pressent durable désormais.                 Les figures de l’autorité parentale juste, du bon maître d’école, de l’homme de loi intègre et même du militaire méritant sont également représentées. Pensons à Jeanne d’Arc dans L’Alouette d’Anouilh, au Cid de Corneille pour les personnages de guerre, à Topaze de Pagnol en instituteur méritant et naïf

Elle est généralement grossière, bouffonne, et absurde, ce qui, au Moyen Age, fait rire. Connue depuis l’antiquité gréco-romaine, sa cote de popularité est montée en flèche au XII. Exemples : Le Garçon et l’Aveugle (XIIIe siècle), La Farce de Maître Pathelin. La moralité Jusqu’en 1550, ce genre littéraire et théâtral expliquait une morale de manière à faire rire les gens. Malgré son apparence de théâtre comique, la moralité servait surtout à instruire. Principe de moralité : Être ou ne pas

instincts et non pour le mépriser. Il est donc naturel que ses thèmes et ses personnages soient tirés de la trivialité quotidienne; tromperies, ruses et mystifications sont le lot de couples conventionnels : maris et femmes, vendeurs et clients, maîtres et serviteurs. Certains types même, tels que la femme acariâtre, le soldat fanfaron, le vieillard amoureux ou le philosophe pédant, traversent allègrement les siècles. Les jeux de scène, changements de costume, déguisements, tromperies, mystifications

prétendre ; et le peuple parisien ne cesse point de se moquer de tout. Il immortalise la Farce même aux murs des cathédrales. Son ironie n’épargne ni le Christ, ni les Saints, ni la Vierge, pourtant si fêtée. On le voit successivement apprenti, garçon, maître, chef de jurande, apothicaire, chirurgien, avocat, juge, moine, pape, mais ne cessant jamais d’être renard, toujours gambadant, toujours sautant, en quête de méfaits et de drôleries. Toute la ville vient l’applaudir. Jusqu’au soir il se démène ainsi

lui a été donnée par la reine Jocaste « Zizi »). Enfin, toujours dans ce même but, le principe comique souvent appliqué dans la comédie théâtrale est l’exagération ou l’outrance. En effet, on retrouve ce principe dans la farce (la Farce de Maître Pathelin) ou dans la Comedia dell’arte (personnage de Arlequin et de Polichinelle) dans tout ce qui touche à l’improvisation (les acteurs devant connaître les attributs et les caractères des personnages qu’ils jouent) ou encore dans les vaudevilles (le

Angleterre, on employait le mot «Farce» pour parler des phrases insérées entre Kyrie et Eleison dans les litanies et aussi pour parler des passages en français ajoutés entre les phrases en latin en chantant l'épître. La farce a été créé vers 1465 par Maître Pathelin. Épître : Lettre en vers, abordant divers sujets Litanie : Enumération longue et particulièrement ennuyeuse 3)Le mystère est un genre théâtrale apparut au XV° siècle. Il se composait d'une succession de tableaux animés et dialogués écrit