Analyses Classique Et Néoclassique Du Commerce International

M01 : Analyse de la firme et stratégies industrielles MAITRISE DES SCIENCES ECONOMIQUES, mention Techniques Economiques et de Gestion et Economie Internationale SEQUENCE 1 : Les fondements de la théorie de la firme Objectifs : Etudier le management des organisations nécessite avant tout l'acquisition de compétences pratiques indispensables pour exercer une activité professionnelle. Les étudiants doivent cependant être également sensibilisés aux réflexions théoriques qui s'articulent depuis quelques

En effet, un certain nombre de questions fondamentales aujourd’hui sont éclairées par une connaissance historique (nécessité de comprendre le présent). Exemples : L’école néo-classique (fin XIX è jusqu’à aujourd’hui) est considérée comme libérale pour la majorité (a priori idéologique faux). Or, il y a des néo-classiques qui sont considérés comme anti-libéraux. NB : Gary Becker Gary Becker est un économiste américain (né en 1930) connu pour ses travaux visant à élargir le champ de l'analyse

morales. Depuis cette période, 4 grands systèmes ont pu être réalisés : classique, néo-classique, marxiste et Keynésien. La perspective classique est globale et non interventionniste. Elle retient une structuration de travail de la société en classe sociale qui peut reconnaitre des conflits d’intérêt mais dont les fonctions assurent néanmoins l’enrichissement nationale. Comme toutes les approches économiques, le courant classique propose une explication théorique d’un ensemble de faits concrets qualifiés

théoriques et pratiques sur l’activité humaine accumulée à travers l’histoire. Elle constitue de même un ensemble de méthodes permettant de comprendre et de gérer les richesses humaines. » Omar ELKETTANI, Analyse économique, éd. BADR. 1995 « L’économie politique est la science qui étudie, plus exactement analyse et schématise, comment les êtres humains satisfont leurs besoins en aménageant les ressources rares dont ils disposent. Cette définition met en évidence trois aspects fondamentaux de l’économie :

première année. Il constitue son prolongement mais change d’angle d’analyse. En effet, lors du premier séminaire de théories économiques, les élèves ont appris quelles étaient les sources de la création de la valeur (échange et usage) chez les auteurs classiques et quelles étaient les routes à suivre afin de jouir de la « Richesse des nations ». L’étude des textes d’A. Smith ou D. Ricardo a permis de mettre en avant les principes centraux que sont la division du travail et l’extension du marché, la formation

créé de l’inflation dans un pays. Une conception belliqueuse du commerce international Le mercantilisme suppose une puissance militaire importante pour pouvoir favoriser le protectionnisme des Etats => domination économique qui passe par la domination politique et militaire. Ex : la mise en place des « Corn Laws » en Angleterre induit le protectionnisme et la maximisation des excédents commerciaux. Pour les mercantilismes, le commerce est un jeu à somme nulle => il n’y a qu’un seul acteur qui en bénéficie :

UNIVERSITE DE PARIS 8 Département d’Economie et Gestion h.guillen@wanadoo.fr Colloque « Economie politique internationale et nouvelles régulations de la mondialisation », Poitiers 14-15 mai 2009. RESUME Ce travail analyse la pensée de François Perroux, l’économiste français le plus original et le plus fécond du XXème siècle, en matière de développement. Partant d’une critique des théories néoclassique, keynésienne et marxiste, Perroux propose sa vision dynamique de l’équilibre général des unités actives

de considérables quantités d’or et d’argent massifs. Mais cet afflux massif d’or génère aussi des déséquilibres. En 1568, Bodin constate qu’une augmentation de la quantité de monnaie entraine une hausse des prix. 1.2) La richesse repose sur le commerce extérieur. La France et l’Angleterre ne disposent pas des ressources en or de l’Espagne. Pour les mercantilistes anglais et français, le royaume doit donc dégager un excédent commercial afin d’accroitre sa richesse. Entrées d’or (exportations) >

biens et de services dans une économie ouverte. Dans une telle économie on a de nouvelles sources d'approvisionnement, les importations (M) et les exportations (X). PIB + M = C + I + G + X Ou PIB = C+I+G+ (X - M) (X - M) = solde du commerce international = demande exterieure. C+I+G = demande interieur. §2. Le circuit économique. Il y a les menages, les sociétés non financières, les administrations publiques, ect. Par convention on represente les flux économiques monétaires mais pas

des travaux menés sur cette question par Marniesse1 et Savoye A cet effet, nous interpellerons la conception néoclassique et néo- institutionnelle, l’approche de l’économie industrielle ainsi que divers théories assez récentes de la firme. 1. La question de la taille de la firme à travers la vision de l’économie néoclassique et néo-institutionnelle La conception néoclassique de la firme repose sur ses hypothèses fondamentales prônant l’homogénéité de l’offre et la fluidité de la demande