Analytique Du Beau Kant

l’amour 3 Le bonheur et le plaisir 4 L’Histoire (ES) 5 Le langage et les échanges 6 La vie, l’esprit et la matière 7 La raison, la connaissance et le sens 8 La technique - Le travail (ES) 9 La vérité et l’illusion 10 L’art et le beau 11 Dieu et la religion 12 Nature et culture 13 L’Etat, le pouvoir et la violence 14 La Justice et la morale 15 La liberté et le destin Introduction générale : Qu’est-ce que la philosophie ? Le mot philosophie a été inventé par le

1. La vie d’Emmanuel Kant : une existence s’effaçant derrière son œuvre. (1) La biographie de Kant est d’abord une biographie intellectuelle, car sa vie s’efface derrière son œuvre, en raison même du peu de choses qu’il y a à en dire. Né à Königsberg en Prusse le 22 avril 1724 dans une famille d’artisans relativement pauvre, Kant demeura à de rares exceptions près dans sa ville natale durant toute son existence. Il fut éduqué par son père et surtout par sa mère dans une piété rigoureuse, bien

allemande). Dans le même temps la philosophie va connaître une période florissante (fin XVIIIème – début XIXème). Tout en soulignant les bornes de la raison humaine, elle reste chrétienne et fortement spéculative, souvent marquée par le piétisme (Kant lui-même est issu d’une famille piétiste).de plus, c’est une pensée de professeurs et de pasteurs protestants (Schelling est fils de pasteur, comme Nietzsche) ou de fonctionnaire (le père de Hegel était fonctionnaire des finances). Enfin, en raison

changent grandement d’une culture à une autre, d’une époque à une autre. Dans notre société occidentale, on parle aussi bien de tous les éléments physiques qui sont dépourvus de l’influence humaine que de l’ensemble des choses existantes. Selon Emmanuel Kant la nature c’est « l’ensemble des choses qui obéissent à des lois physiques et mathématiques universelles et nécessaires », autrement dit, c’est l’ensemble de la réalité physique, c’est un tout. Le CNRTL définit, entre

occurrence, il est intéressant de noter que le temps a toute sa place car même si on ne peut le voir finir, on peut le voir passer car il y a un point de départ. « Le temps est la condition formelle a priori de tous les phénomènes en général » (E. KANT, Critique de la raison pure, p. 64). Cette affirmation résume ce que nous venons de dire : par appropriation subjective de la réalité, celle-ci revêt un aspect temporel qui est même condition de saisie de la réalité. Maintenant que nous avons éclairci

Il comprend que le feu n’était qu’une petite lumière par rapport au soleil. Quand il a compris cela, il est renvoyé pour expliquer aux autres ce qu’il se passe réellement. Ces autres vont devoir comprendre ce que sont les ombres, mais l’homme aura beau répéter, il aura le plus grand mal à convaincre les autres tant qu’ils ne l’auront pas vu et il aura de la chance s’il en réchappe. Interprétation : celui qui possède un savoir que les autres n’ont pas est en contact avec le monde des idées.

progrès et inscrit son objectif dans l’histoire de l’humanité en général. ← Condorcet écrit par exemple Esquisse d’un tableau historique des progrès humains, ouvrage dans lequel il inscrit la notion de progrès au cœur de l’humanité. ← Emmanuel Kant (penseur de l’Aufklerung, Les Lumières en Allemand) écrit l’Idée d’une histoire universelle du point de vue cosmopolitique où il affirme que toute l’histoire des hommes est orientée vers la liberté rationnelle de l’individu (arriver à l’autonomie d’un

comme en mal. Même si celle-ci est susceptible de nous faire éprouver du remords ou de la «  mauvaise conscience  », elle fait pourtant notre dignité. La conception kantienne de la morale pose la question du devoir  : « Que dois-je faire? ». Kant énonce le principe de l’impératif catégorique qui se présenterait tel une loi universelle d’actions, guidée par des impératifs moraux. C’est ce qui détermine sa formule : « Agis de façon telle que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne

actions en bien comme en mal. Même si celle-ci est susceptible de nous faire éprouver du remords ou de la « mauvaise conscience », elle fait pourtant notre dignité. La conception kantienne de la morale pose la question du devoir : « Que dois-je faire? ». Kant énonce le principe de l’impératif catégorique qui se présenterait tel une loi universelle d’actions, guidée par des impératifs moraux. C’est ce qui détermine sa formule : « Agis de façon telle que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que

donc cette sensibilité esthétique qui nous rend capable d’apprécier l’art et de l’aimer ? (texte) Le sentiment du beau, le charme de la beauté n’est pas le privilège de nos cinq sens. Nous éprouvons la beauté surtout sur le plan de la vue et de l’ouïe. Il est difficile de parler de beauté à l’égard d’un parfum. Un parfum peut-être prégnant, enivrant, délicat ; il n’est pas « beau » sur le plan de l’odorat. Un contact peu être désagréable, feutré, doux. Nous ne pouvons pas directement parler