Anthologie Vanité

rien pour l’ensemble de la société. Mais le quotidien de ces habitants ne représente-t-il pas le quotidien de chaque homme loin de ses grands desseins? Le devoir de l’artiste n’est pas de peindre une réalité fausse ou embellie par l’orgueil et la vanité d’un homme vulnérable face à sa condition de mortel. Le devoir de l’artiste est de montrer l’homme tel qu’il est dans toute sa platitude; c’est cela que la postérité retiendra. Ce rappel pessimiste de la fatalité qu’est la mort peut sembler brutal

chantait ou dansait le mieux ; le plus beau, le plus fort, le plus adroit ou le plus éloquent devint le plus considéré , et ce fut là le premier pas vers l’inégalité, et vers le vice en même temps : de ces premières préférences naquirent d’un coté la vanité et le mépris, de l’autre la honte et l’envie ; et la fermentation causée par ces nouveaux levains produisent enfin des composées funestes au bonheur et à l’innocence.

Vanité : La Madeleine à la veilleuse de Georges de La Tour | Les tableaux de vanités s’inscrivent dans une longue tradition qui commence dès l’Antiquité grecque et romaine. Cependant, le thème se développe particulièrement durant la première moitié du XVIIe siècle. Les vanités montrent la fugacité de l’existence humaine. Georges de la Tour est un peintre français de l'école lorraine. Né en 1593, et mort en 1652 il fut illustre en son temps puis complètement oublié et retrouvé au XXeme

REVISIONS BAC : QUESTIONS D’ENTRETIEN 1° qu’est ce qu’une vanité : Une vanité est une peinture qui rappelle la vacuité de la vie. Elle a pour thème la mort, le memento mori et le carpe diem. On y retrouve généralement les symboles de la tête de mort, le sablier, les bulles de savons, les fleurs fanées et les squelettes. On peut alors citer les Vanités de Renard de st André. 2° qu’est ce qu’un sonnet : Le sonnet a été inventé par un italien du nom de Pertracle. Et le but de celui-ci était de sublimer

diptyque "L'Attente" évoque le temps qui passe, ne serait-ce que par son titre. D'ailleurs, le terme d' "attente" ne convoie pas seulement l'idée du temps qui passe, mais aussi celui de la vanité du temps, du temps perdu, non utilisé. Ainsi, il convoque une certaine nostalgie. De plus, le poème renforce cette idée de vanité : le seul vers qu'il contient, "Je n'ai jamais tenu sa tête dans mes mains", évoque non seulement la nostalgie, mais aussi, plus précisément, le regret. Enfin, le symbole de la toile

de musique, miroirs, corbeilles de fleurs et de fruits semblent enfermer le spectateur dans le monde muet des choses. Les XVIe et XVIIe siècles hollandais seront riches en tables servies de verres transparents et de fruits épluchés, tandis que les vanités s’affirment en France où brillera un siècle plus tard le génie incontesté de ce genre : Chardin. Cézanne fera de la nature morte, car elle présente un répertoire inépuisable de formes, de couleurs et de lumières, le champ de prédilection de sa création

persuader : les registres tour à tour fantastique, lyrique et pathétique sont tous ici voués à nous envoûter et nous toucher. Ce poème « Crépuscule » a finalement cers caractéristiques qui rappellent les vanités du XVIIème siècle. Celles-ci entendaient rappeler aux hommes qu'ils sont mortels et la vanité de leurs activités terrestres. En reprenant cet objectif, Hugo l’étend à sa manière à la littérature juste avant Baudelaire qui, dans « L’horloge », en fera tout autant en écrivant ces vers : « Chaque

cinq sens, 1638 (http://www.framemuseums.org/images/photos/0005/img_1153931684329.jpg) J. van Streeck, Les Vanités, 1670 (http://www.buddhachannel.tv/portail/local/cache-vignettes/L250xH295/vanite-Juriaen_van_Streeck-60db6.jpg) D. Bailly, Autoportrait avec les symboles de la vanité, 1651 (http://pedagogie.ac-amiens.fr/arts_plastiques/capes05/bailly1.jpg) G. Cagnacci, Allégorie de la Vanité et de la Pénitence (http://accel10.mettre-put-idata.over-blog.com/0/21/89/67/cagnacci-penitence.jpg) S.

sa famille b) le riche : un antimodèle La richesse n'est pas critiquée en tant que telle : seulement car elle mal employé (égoïsme). Le riche vie dans le superflux et l'excès et ne dépense que pour son plaisir «brillants festins» montre sa vanité : il veut briller en exposant ses richesses il ignore son prochain : il et ses frères connaissent Lazare (son prénom et son visage) mais il ne l'aident pas et ne lui parle pas mort à cause de sa situation sociale sur Terre il instrumentalise les

des vivants car Orphée, malgré l'interdiction divine, s'est retourné pour la regarder, avant la sortie des Enfers, Mme de SC est prisonnière du séjour des morts car son époux la contemple. Elle est destinée à rester du domaine de la vision.  D. Une vanité Sainte-Colombe fixe la réapparition de sa femme dans un tableau commandé à son ami Lubin Baugin, lequel représente une carafe, un verre et une assiette de gaufrettes sur une table. C'est dans la contemplation de ces objets, métonymie des gestes de