Apollinaire Zone Poème Moderne

OE : La Poésie : sous le ciel de Paris. Lecture analytique n°1 : Guillaume Apollinaire, « Le Pont Mirabeau », Alcools, 1913 (hors manuel) Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde

Si je mourais la bas de Guillaume Apollinaire Si je mourais là-bas sur le front de l’armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt Un bel obus sur le front de l’armée Un bel obus semblable aux mimosas en fleur Et puis ce souvenir éclaté dans l’espace Couvrirait de mon sang le monde out entier La mer les monts les vals et l’étoile qui passe Les soleils merveilleux mûrissant dans l’espace Comme font les fruits d’or autour de Baratier Souvenir

n°3 : La poésie du XIXe siècle au XXIe siècleTexte 7  : APOLLINAIRE « Zone » v.1 à 24 Alcools 1913 Présentation de l’ensemble du poème : · Poème de 155 vers· Prologue annonçant les grands thèmes du recueil· Manifeste non pas théorique mais par l’exemple proposant une nouvelle conception de la poésie · Structure de « zone »· Sur le plan chronologique : histoire (fictive) d’une journée du poète

/ LPB 1 Guillaume Apollinaire, Alcools (1913). Modernité poétique ? « Clair de lune » 1 Lune mellifluente aux lèvres des déments Les vergers et les bourgs cette nuit sont gourmands Les astres assez bien figurent les abeilles De ce miel lumineux qui dégoutte des treilles Car voici que tout doux et leur tombant du ciel Chaque rayon de lune est un rayon de miel Or caché je conçois la très douce aventure J’ai peur du dard de feu de cette abeille Arcture Qui posa dans mes mains des rayons décevants

 FRANCAIS : DOSSIER DE GROUPE "L'IMAGE DE LA FEMME DANS ALCOOL D'APPOLINAIRE" INTRODUCTION générale : Guillaume Apollinaire, est né à Rome en 1880. Il passa une partie de son enfance en Italie avant d’être, par sa mère, abandonnée en 1885 par le père de ses deux fils, sur la Côte d’Azur. Ils mènent alors avec sa mère et son frère une vie plutôt dissolue, mais il suiva des études : C’est grâce à cette période qu'il se procurera le goût de la lecture et celui des amitiés "cosmopolites"

Le poème est extrait du recueil de Guillaume Apollinaire, Alcools, qui regroupe des poèmes de quinze années de travail.Le titre évoque un lieu parisien ainsi que d’autres poèmes dans Alcools (ex : Zone). Ce poème évoque l’amour que le poète partagea avec la peintre Marie Laurencin de 1908 à 1912. I/1) Il s’agit d’un poème élégiaque. Le poème reprend un thème traditionnel. On s’attachera donc à dire la musicalité de ce poème incantatoire. Son thème est l’expression d’amour passé à travers l’évocation

Poème choisi pour faire connaissance avec Apollinaire, en allant directement au vif, au « moderne » de sa poétique. Ce texte publié une première fois (ponctué) dans « Les soirées de Paris » apparaît très curieusement kaléidoscopique, tel un tissage d’éléments disparates. Mais très vite il apparaît également que derrière la discontinuité et l’empilement d’éléments hétérogènes se jouent d’obsédantes reprises (« Te souviens-tu ? »). Fernand Fleuret, à qui ce texte est dédié, le définit comme une des

Fiche de lecture n°2 Alcools Guillaume Apollinaire (26/8/1880 – 9/11/1918) 1ère partie Les rencontres amoureuses font partie intégrante de la vie et de l’œuvre d’Apollinaire. En effet, les poèmes tels que « Annie » et « La chanson du mal aimé » parlent de ses relations avec Annie Playden, une gouvernante, et de la douleur de sa rupture quand elle partit en Amérique. Il est envoyé en prison en 1911, accusé de complicité de vol parce qu’un de ses amis a volé des statuettes au Louvre. La

FICHE BAC : ZONE - APPOLINAIREINTRODUCTION · L’œuvre Un des poèmes d’Alcools (1913) Composé en dernier mais en premier dans le recueil Introduit le lecteur dans l’univers du recueil qui mêle à la fois passé et présent Zone = ceinture en grec ancien donne son sens au recueil avec une boucle qui appelle à la fin dès le début car Zone répond à Vendémiaire qui est le dernier poème du recueil Quête du poète de se saisir du monde

qui sont dignes de la joie, ce qui est nouveau ne soit pas beau ? » Déclare Apollinaire dans une conférence sur « L’Esprit Nouveau » (1917) La poésie est, selon Paul Valéry, « l’art de changer ce qui change en ce qui dure ». C’est donc une façon de mettre des sentiments sur le papier pour l’éternité, avec un souci d’esthétisme et de rythme. On peut donc considérer la poésie comme un art traitant du passé. Or Apollinaire nous parle ici de « fait quotidien » et de « nouveau », la poésie se transpose