Apologue Léger

« Une morale nue apporte l’ennui ; le conte fait passer le précepte avec lui. » Jean de La Fontaine (1621/1695). Vous expliquerez et discuterez cette définition de l’apologue (fable ou conte) en vous appuyant sur les textes du corpus et d’autres apologues que vous connaissez. Au XVII siècle se développe un mouvement d’auteurs français qui transmettent les morales qu’ils veulent faire entendre au lecteur à travers des contes ou des fables. Ils s’appuient donc sur des situations détournées

reprend plusieurs sujets du poète grec Esope, et notamment celui du Lion malade et du Renard. Ce sont là des personnages familiers du monde des apologues, chaque fois qu’il s’agit de représenter plus ou moins le souverain et ses courtisans. Le lecteur les retrouve par exemple au Livre VII dans Les Animaux malades de la peste. Quelle est « l’âme » de cet apologue, évoqué un siècle plus tôt par Etienne de La Boétie dans le Discours de la servitude volontaire ? C’est ce que nous nous demanderons après avoir

figures de style recherchées faisant référence aux contes et aux apologues. Cependant, il se sert aussi d’un registre courant pour rester en confidence avec le lecteur ; ainsi les expressions « Après qu'il eut brouté, trotté, fait tous ses tours », « Janot Lapin » et « mis le nez à la fenêtre » confirment l’appel à la connivence de La Fontaine envers le lecteur. Grace à sa dextérité d’écriture, le poète présente donc un apologue plaisant mais dont les personnages auront un destin bien cruel.

présentation de son habillement → simplicité (l’essentiel) + v 6 : 2 adj. → simples et plats → aspect sympathique : Mademoiselle Tout-le-monde • « Notre Perrette » (v 7) = possessif → créé une certaine familiarité avec le lecteur • démarche : légère, à grands pas, agiles → insouciance, forme d’enthousiasme → communicatif → amusant par la naïveté • la chute (v 22-23) : chute du lait, chute de l’essentiel • se résume à l’essentiel : phrases brèves → enchainement rapide de cette action irréfléchie

nous amuser. III/ La satire De qui La Fontaine fait-il la satire? Qu’es-ce qu’il leur reproche ? a) l’opposition et la comparaison des 2 discours *Opposition dans le ton employé : Rapport de force entre les 2 parties Aide ¹ aumône légère Souvent ¹ fort peu *opposition dans la situation Indigent, sans argent, contraint, attaquée, bloquée… Intertextualité : référence à Tartuffe « devient gros et gras , le teint et la bouche vermeille » b) l’ironie « nouveau »à un ermite

temps, une désinvolture qui imite avec moquerie la vision optimiste du monde et l’aggravation de la guerre par son coté le plus réaliste et cru : il fait réfléchir le lecteur en accumulant les horreurs qui suivent les deux armées. Comme dans tout apologue, l’auteur transmet une idée, un point de vue de façon distrayante. En 1764, il reprend sa critique de la guerre dans Article « Guerre » publié dans le Dictionnaire philosophique. A l’inverse du comte, l’auteur présente une conviction qui cherche

Cerf, un courtisan ne pleure pas. Menacer de mort par le roi, il se sauve par un mensonge (par une fable). Intérêt du texte : La Fontaine a un objectif classique : plaire et enseigner. Quand il y a vraiment une morale, c’est un apologue. Comme ici la fable est un apologue, en vers, parce qu’elle a un douche statut narratif et didactique (enseigner, instruire). C’est donc une argumentation indirecte. Problématique : Comment la Fontaine concilie-t-il se double objectif ? C’est-à-dire plaire et instruire

interprétation paraît peu convaincante. Au contraire, cette fable serait un appel à la solidarité. On voit donc que les apologues qui ne comportent pas de morales explicites sont souvent difficiles à comprendre. III - dépassement Quand l'auteur cherche à convaincre, il n'appartient qu'à lui de choisir s'il va le faire sur un ton léger, humoristique (fictions littéraires, contes, apologues) ou sur un ton sérieux (discours, arguments sans histoire). Le choix de l'auteur est du au sujet qui doit être

regorgent d´exemples. C – Une exploration de l´inconscient : L´écriture automatique des surréalistes. III – Ludique et émotive. A – Rêve, émotion et sensibilité : un poème n´a jamais changé le monde, mais il peut le transfigurer, le rendre plus léger. B – Le jeu des mots : les vers, les rythmes et les sonorités. C – La sensibilité : ce qu´elle provoque à sa lecture. Conclusion : L´utilité de la poésie réside dans ce qu´elle n´a pas – ou plus exactement, dans qu´elle n´a aucune utilité

pour que la leçon morale dégagée par la suite soit presque superflue (comment néanmoins s'y exprime le pessimisme du philosophe ? qui est, selon vous, celui qui "possède beaucoup de calorique" ?). Définition et visées de l’apologue On appelle apologue ce type de narration dont la visée est philosophique et morale. Le procédé est très répandu depuis l'Antiquité et s'épanouit particulièrement aux XVII° et XVIII° siècles (pensez aux Fables de La Fontaine; on peut aussi évoquer la plupart des contes