Apologue Léger

Instruire, c’est à dire édifier un public de plus en plus nombreux en lui montrant le modèle de l’Honnête Homme . Plaire, aussi, c’est à dire offrir un spectacle divertissant et érudit. La Fontaine remplit cette double mission dans ses Fables : apologues en vers dans lesquels les animaux et les hommes à travers des histoires simples et divertissantes préparent une leçon destinée au lecteur. Ainsi dans la fable 16 du livre premier, « La mort et le Bûcheron », offre-t-elle le récit court et saisissant

pouvoir de la fable repose encore sur une situation d’énonciation simple et attrayante qui met en jeu quelques personnages. Souvent La Fontaine donne la situation initiale et le problème en une seule phrase « Dans Athènes autrefois peuple vain et léger, un Orateur voyant sa patrie en danger ». Dès le début du récit, La Fontaine déclenche la curiosité du lecteur et le fait s’intéresser par son aspect fictif et merveilleux. C’est la séduction au service de l’éducation Ainsi, le pouvoir de la fable

tenir aux propos tenus dans son avertissement, La Fontaine brouille les pistes en faisant croire à une origine orientale de son apologue dès les premiers vers : "Les Levantins en leur légende disent ». Ceci sera repris au vers 34 : "Un Moine ? Non, mais un dervis ". La Fontaine, par un subtil jeu de dénégations implicites, veut nous faire croire que cet apologue n'a pas d'incidence réelle. Ceci pique la curiosité du lecteur qui ne peut s'empêcher de gratter la première couche pour s'apercevoir

calendrier persan). Ce genre sous-entend le thème du regard avec la relativité (du regard, du jugement) ce qui va amener une réflexion philosophique : sur le regard porté sur les autres… Histoire : La lettre a une valeur anecdotique : le ton est léger et humoristique. Succession de petits tableaux (au cadre tout à fait anodin)> à chaque fois : action de Rica/réaction des parisiens (parallélisme de construction) Rica raconte une expérience-> expérimentation : étonné du regard insistant et

était-ce le seul motif de l’écrivain pour utiliser le conte ou la fable dans un but ludique ? Quels sont réellement les avantages de ces genres ? Et quels sont leurs inconvénients ? I les Avantages. L’auteur d’un conte d’une fable ou d’un apologue a plusieurs buts : intéresser son lecteur, le faire réfléchir et lui donner un regard critique sur la société dans laquelle il vit. Comme le disait Voltaire « tous les genres sont bons sauf les genres ennuyeux ». En effet, le lecteur préfère

pour transmettre leur réflexion. Voltaire, grand auteur de conte philosophique, fait subir à son personnage principal une initiation (comme dans tous les contes). Le récit de ses aventures sert à dispenser une leçon philosophique. Par l’apparence légère des contes philosophique, Voltaire peut aborder à travers des situations, des dialogues des vérités abstraites et des notions complexes comme la tolérance et la justice. Dans Zadig ou la destinée, au chapitre VII, voltaire fait la satire du pouvoir

Barillon. Inspiré de la fable d’Esope intitulé « L’orateur Demade », le titre, énonçant à la fois thèse et thème affiche clairement son sentiment et son projet : faire l’éloge de ce type d’Apologue. Nous nous demanderons dans quelle mesure cet apologue apporte-t-il un enseignement sur la manière de gouverner. Nous construirons notre commentaire en nous appuyant sur le contexte de guerre en analysant le récit du fabuliste et de l’orateur, puis, en seconde partie, nous nous intéresserons à l’efficacité

enfants. Par exemple, Jean de La Fontaine a dédié « Ses Fables » à un enfant, le dauphin. Dans de nombreuses fables, il utilise la personnification pour faire parler des animaux, ce qui rappelle le monde enfantin. La fable apparaît donc comme un récit léger et agréable. Pour la Fontaine, le récit se développe considérablement par rapport à la morale, qui devient le prétexte de cette fable. Ses fables sont de véritables scènes de genre, le plus souvent teintée d’humour. La fontaine sait donner du rythme

:(«voyant sa patrie en danger » l.2 et « et du péril qui les menace » l.25) lequel est celui de la guerre contre « Phillipe » (l.27) de Macédoine pour un peuple sans fondements ni valeurs et manquant de sérieux : (« dans Athènes autrefois peuple vain et léger » l.1). Manifestement, la rhétorique de l’Orateur n’a pas eu l’effet escompté car nonobstant les efforts de celui-ci, « personne ne s’émut » (l.10) et le peuple pendant que cette même personne parlait était occupé à autre chose : (« il en vit s’arrêter

Avait l'âme toute divine. L'enfance n'aime rien : celle (1) du jeune Dieu                Faisait sa principale affaire                Des doux soins d'aimer et de plaire.                En lui l'amour et la raison Devancèrent le temps, dont les ailes légères N'amènent que trop tôt, hélas ! chaque saison. Flore (2)  aux regards riants, aux charmantes manières, Toucha d'abord le cœur du jeune Olympien. Ce que la passion peut inspirer d'adresse, Sentiments délicats et remplis de tendresse, Pleurs, soupirs