Aporie

faut-il pas alors repenser le statut de la culture et son rapport avec la nature ? 3-2) L’origine de la culture est ce qui semble poser problème Si l’on pense la culture comme rupture avec tout ce qui est de l’ordre naturel, on aboutit ici à une aporie. La culture ferait sortir l’homme du cadre naturel. Le développement des potentialités humaines engendrerait inexorablement un détachement de l’homme par rapport à la nature. Cette difficulté se double d’une double difficulté fondamentale : l’homme

substance sans matière, ni potentialité. La théorie de la substance apparaît comme la propédeutique à la théologie. La métaphasique d’Aristote vue sa taille et la réorganisation faite par ses commentateurs serait inachevé car laissant encore des apories. Si la théologie d’Aristote plus qu’une détermination de l’existence puis de l’essence, de l’un à l’autre est toute la conception du Divin qui s’enrichit et s’approfondit. D’un Dieu “physique“ supportant le mouvement du monde et en est la racine

capacité à saisir les « deux faces » de la psychanalyse. Mais on ne peut qu’être frappé à cette extrême attention au texte de Freud lui-même, à ce souci de ne pas utiliser un discours philosophique surplombant qui viendrait aussitôt résoudre les apories du discours freudien. Ricœur demande au contraire à la psychanalyse d’éveiller le philosophe, de le rendre sensible à cette « désymbolisation » dont souffre l’homme livré aux mécanismes de refoulement. Et s’il voit dans la psychanalyse une pratique

corrections qu'il apporte jusqu'à sa mort en 1592 ont toujours été des ajouts, des « allongeails » et jamais des suppressions ? Il n'y a pas de repentirs chez Montaigne et si l’ajout fait se contredire deux phrases d’un chapitre, il ne faut pas y voir une aporie, une impasse ou un échec du raisonnement mais la coexistence d’opinions dont la « nouvelleté » de l’une ne fait pas la suprématie. Ainsi, dans l’ensemble du livre I, Montaigne évolue sur la question de la mort : préconisant d'abord un ressassement

laisser libre de penser. Structure du texte fondée sur le déploiement d’analogie ( invitation à être créatif et trouvé d’autre analogies Prologue = leçon de savoir vivre toujours ouverte : interrogation au centre du texte reste en suspens, telle une aporie (aporia difficulté grec : contradiction insoluble dans un raisonnement) l.34-35. Comme Socrate, utilisation de l’art de la maïeutique : faire accoucher par nous mêmes de notre propre vérité Lecteur doit chercher sa propre interprétation (guidé par

pousse mal tout autre part » (l. 12-14) ; - elle compare son malaise aux « nuées » (l. 21) et au « vent » (l. 22) : ce qu'elle ressent est insaisissable, toujours changeant, comme le mal du siècle ; - elle achève sa méditation mélancolique par une aporie typiquement romantique : « les mots lui manquaient » (l. 22). c. Une rêverie présentée de manière ironique Flaubert présente le vague à l'âme d'Emma de manière ironique. Sa présence, effacée, se fait parfois sentir à travers une ironie subtile. -

d'un conflit qui modifiera durablement les organisations des grandes nations, se dessine en Europe un problème inconnu auparavant, directement hérité de ces profondes modifications structurelles. On commence à parler de la question sociale comme de l"aporie fondamentale sur laquelle une société expérimente l'énigme de sa cohésion et tente de conjurer le risque de sa fracture..." comme la définit Henri Solans. On peut alors se demander en quoi la question sociale va, au XIXème en Europe, progressivement

chose qui existe. C’est par la fondation d’une telle connaissance que l’agir serait possible. C’est ce qui fut chez les présocratiques, une grande interrogation, qui était on ne peut plus valable. Une interrogation qui malheureusement déboucha sur une aporie, il était impossible de fonder le bien comme le mal, sur une connaissance d’une chose existante. Et quand bien même cette connaissance aurait put être fondée sur une chose existante, nous n’aurions pas tardé à remarquer que cette vérité n’en n’aurait

explicite sur le temps qui, dans la tradition occidentale débute avec les philosophes grecs et se poursuit encore aujourd’hui après un passage par la théologie chrétienne, a toujours été une réflexion sur le malaise vis-à-vis du temps, sur ses apories, sur ses déchirures. Il est vrai que les griefs faits au temps sont un universel culturel, mais le temps contre lequel ils s’élèvent et la manière de concrétiser le malaise qu’il provoque, diffèrent d’un cas à l’autre, en fonction de ce que nous

nous ne retiendrons dans cette analyse que la littérature qui nous a semblé être la plus importante et la plus significative; - enfin, on s’intéressera moins à exposer les détails de la littérature que les antinomies récurrentes, les questions et apories sous-jacente à celle-ci et aux dynamiques du changement. Cette revue des «théories» dominantes et majeures du changement organisationnel permettra dans un deuxième temps d’aborder le volet de l’organisation et de la gestion du changement. Ces deux