Aporie

morale. Deux remarques ici : le mal entre souvent en couple notionnel avec le bien, mais d’une part nous verrons que si l’on définit le mal comme le contraire du bien, le bien n’est pas plus universellement définissable, ce qui nous conduit dans une aporie ; d’autre part, nous verrons que « bien » et « mal » entretiennent des relations bien plus complexes que de simple opposition. Un mal peut se réveiller un bien et vice-versa, une bonne intention peut être 3 catastrophique sur le plan de l’action

comprendre l'effet politique des comédies de Beaumarchais ou l'utilisation idéologique de Wagner, mais aussi la déception de Brecht devant l'absence d'effet direct de son oeuvre. L'art ne saurait provoquer la révolution. L'oeuvre ne peut sortir de cette aporie, elle est constituée par elle. Quant à sa teneur de vérité, elle est toujours, en partie, énigmatique : « Les oeuvres d'art ne sont jamais ce qu'on voudrait qu'elles soient et démentent à chaque instant ce qu'elles voudraient être ».29 A l'art moderne

 à l’ébauche d’une rupture qui va travailler toute  l’histoire de la philosophie. D’une part, on valorise les sens qui nous montrent le multiple  et le changeant, de l’autre, la raison qui cherche le stable et l’identique.  Zénon part de Parménide et, grâce à des apories, cherche à montrer que la raison est  incapable de penser le changement. Un archer tire une flèche en direction d’une cible.  Pour expliquer rationnellement ce changement de position, je n’ai d’autres moyens que  de le penser en terme de subdivision d’espace

on renonce à l’autre. Descartes ne connaît pas la « solution » de cette difficulté, mais il nous conseille d’adopter plutôt la liberté éclairée si nous souhaitons être heureux. La liberté et la loi Rousseau et Kant ont cherché à dépasser ces « apories » (difficultés insurmontables). Etre libre, pour Rousseau, c’est obéir à la loi que l’on se donne à soi-même. Un peuple est libre dans un système républicain puisque, en obéissant à la loi, le citoyen suit la règle qu’il a lui-même promulguée : « Soumis

les mathématiques sont encore de nos jours citées comme exemple d’exactitude et de certitude. A l’âge de la Raison ont prétendi même appliquer leur méthodologie et leurs théorèmes aux questions humaines. Des obstacles à la vérité absolue comme les apories de Zénon n’empêchèrent pas les mathématiques de poursuivre leur prestigieuse course et de servir de modèle pendant deux mille ans à toute science et à tout discours ayant quelque prétention de vérité. C’est au début du XIXe siècle que l’incertitude

Pascal, dans Le sanglot de l’homme blanc, ibidem, p. 233. 19 Bruckner, Pascal, Le sanglot de l’homme blanc, op. cit., p. 207. en tant qu’Autre. Dans les deux cas, selon la formule de Todorov, il s’agit d’indifférence ». 20 Comment sortir de cette aporie ? Comment reconnaître autrui dans sa différence tout en conservant un horizon universaliste ? 1.4. Identité et Altérité21 : vers la reconnaissance de l’Autre comme Sujet 1.4.1. Vers une conception ouverte de l’identité : contre une vision essentialiste

politique et la religion rejettent toute interrogation à propos des questions que l'on suppose insolubles. 5- Introduction : définition et méthode Les religions appellent « mystères » ce qui est inconnaissable, en philosophie nous parlerons des « apories ». 11-Pourquoi les sociétés cachent donc ces problèmes annoncés par les sages ? Parce que tout ce qui est mystérieux leur semble nuisible à l'ordre social, à tous les niveaux d'échange et de pouvoir, les puissants ont souvent peur de devenir illégitimes

faisant, cette révision de l’histoire du communisme s’effectue sans rapport direct avec le développement de l’histoire culturelle de la Grande Guerre qui elle aussi participe du bilan du XXème siècle, de la réflexion sur l’approche totalitaire, ses apories. 30 Ce fut l’un des points débattus au colloque « Les siècles des socialismes » organisé à l’Université de Bourgogne par l’IHC et la Maison des Sciences de l’Homme les 27, 28, 29 novembre 2003. Actes à paraître. 31 La polémique entourant la

Peut-elle seulement se développer de façon autonome, sans se prolonger nécessairement en théologie ? Peut-elle asseoir la valeur morale de l’Ordre universel sans tomber à son tour, en tant que « cosmodicée » si l’on ose dire, dans les arguties et les apories traditionnellement inhérentes à la théodicée ? Il est évident que non. Néanmoins, ne peut-on pas sauver autrement les valeurs, en opérant un dépassement du simple naturalisme par le recours à un réalisme transcendant, c’est-à-dire métaphysique

des problèmes majeurs de l'histoire de la philosophie occidentale[2]. Chaque dialogue de Platon interroge un sujet donné, par exemple le beau ou le courage. La pensée de Platon n'est pas monolithique : une partie de ses dialogues aboutissent à des apories philosophiques, et ses dialogues qui apportent une solution aux problèmes posés ne constituent pas une réponse unique et définitive. Platon est l'inventeur de la théorie des Formes : celle-ci décrit le réel comme un ensemble de copies qui participent