Aporie

sujet signifie qu’il se diffracte entre les langues sans jamais être en mesure de ressaisir la différence. L’analyse de détail des textes montre pourtant l’existence d’un nombre infini de possi- bilités entre ces deux extrêmes. Pour sortir de cette aporie, nous proposons de repartir de l’idée selon laquelle l’hétérolinguisme constitue une stratégie discursive. Il est certain que l’hétérolinguisme joue des rôles multiples, depuis l’effet de réel jusqu’au déclencheur du comique en passant par la caractérisation

(« le Prince ») ne signe pas le contrat social par lequel chaque homme abdiquait sa liberté pour trouver enfin la paix si précieuse, paix introuvable dans l’état de nature, où prévalait, selon lui, la guerre généralisée. Mais alors surgit une « aporie » (difficulté quasiment insurmontable) car ce maître, choisi dan l’espèce humaine, ne saurait être lui-même qu’un animal « qui a besoin d’un maître »… Et ainsi de suite. S’il faut des lois pour qu’il y ait des hommes justes, il faut aussi des hommes

rencontrer quelque chose. Dans l'intuition l'esprit et la chose ne font qu'un. L'expérience parfaite peut être comparé à l'amour. Il y a une connaissance amoureuse : l'être fait l'être aimé. Dans le Théététe tout cela est en question. Mais il met cela en aporie. Une grande œuvre rayonne dans la multiplicité de ses interprétations. Le propre d'une grande œuvre est de contenir ces différentes interprétation. La beauté d'une œuvre est L'intuition intellectuelle a perduré dans la philosophie et que

notre manière de saisir la réalité : puisque nous passons la réalité perçue d’abord par le crible analytique de notre intelligence nous avons, après avoir exposé brièvement son fonctionnement, remarqué qu’elle était insuffisante et engendrait des apories lors de la recomposition de la réalité à cause d’une mauvaise interprétation, ou plutôt dirions-nous d’une interprétation tronquée, du temps. Il nous a fallu alors retrouver la durée, dans laquelle se trouve toute la densité du temps, par un effort

ne sont prises en compte. Encore une fois le couple n'est pas l'archétype de l'altérité. La subjectivité érotique et, du moins directement, la subjectivité féconde, ne rompent pas le cercle où l'égoïté est enfermée. Il en résulte une certaine aporie de la féminité. Peut-être au début Lévinas a-t-il été tenté de privilégier la femme comme visage kat'exochèn, ensuite la pression de l'autre comme tel, sans qualités, a prévalu. Le visage, apparu déjà dans l'oeuvre de Rosenzweig comme dans celle de

Ils vont décidé de tuer S. plutôt que de renoncer à ses opinions. La vérité, c’est ce qui n’est pas contradictoire. Cette méthode qui consiste à progresser dans la pensée en surmontant des contradictions s’appelle la dialectique. Une aporie : moment lorsqu’on est coincé. Le contenu n’a donc aucune importance. La pensée c’est chercher les contradictions et les surmonter. Les écrits de Platon sont tous sous forme de dialogues. Pensée : pour Platon, la pensée est un dialogue

reste sourde à notre Histoire présente, et le mythe littéraire n’est pas dépassé ; ou bien l’écrivain reconnaît la fraîcheur du monde présent, mais, pour en rendre compte, il ne dispose que d’une langue splendide et morte »(p.66). Prise dans cette aporie, la littérature ne peut s’accorder au monde en train de se faire. A le lire aujourd’hui, le texte de Barthes semble baigner dans un lumière automnale, chant d’une littérature déclinante et comme à jamais perdue. L’omniprésence du thème tragique témoigne

dans la prise de conscience du personnage, et aggrave l’interrogation première « Que fais-je ? », au vers 1264. En effet, ici, la conjonction de coordination adversative « mais » rend compte de l’absence d’issue, le dilemme se transforme en une aporie douloureuse, l’héroïne ne peut trouver de consolation dans la mort. ‒ La figure du père intervient comme un opposant sérieux aux désirs de l’héroïne, à la fois comme figure d’autorité familiale, mais aussi divine : l’appellation « mon père » marque

l'existence d'un premier Principe. > 70 3 (994b-995a) < Considérations sur la méthode. > 72 Livre III • Β 73 1 (995a-996a) < Énoncé des apories. > 73 2 (996a-998a) < Apories 1, 2, 3, 5 et 4. > 75 3 (998a-999a) < Apories 6 et 7. > 79 4 (999a-1001b) < Apories 8, 9, 10 et 11. > 81 5 (1001b-1002b) < Aporie 14. > 86 6 (1002b-1003a) < Apories 13 et 12. > 87 4 Livre IV • Γ 89 1 (1003a) < La Métaphysique, science de l'Être en tant qu'être. > 89 2 (1003a-1005a) < La Métaphysique

selon laquelle les mots génériques peuvent caractérise l’universel. La nomination est en elle-même un point de vue sur le « réel ». Cf. à ce sujet Paul Ricœur.  LA NON COINCIDENCE DE L’AMOUR Ou « L’impossible coïncidence » Il y a une aporie fondamentale de l’amour chez Proust, un érotisme tragique, qui font l’objet de questions, d’approches nouvelles dans la critique proustienne. Il y a une insaisissabilité du féminin dans l’imaginaire proustien. Albertine = « terra incognita ». La femme