Argument Contre Le Relativisme

même nous en apercevoir. Que ce soit le relativisme, attitude de celui qui affirme que toutes les opinions se valent, ou bien au contraire, le scepticisme, attitude de celui qui doute de toutes opinions émises, même la sienne, le dogmatisme, attitude de celui qui croit tout savoir sans même avoir de preuves, et puis finalement, la misologie, attitude ayant pour but de saboter le dialogue. Toutes ces attitudes ne respectent pas ce qui est essentiel à un argument. En effet, on ne peut prétendre que notre

pas « naturellement » d’enfants. On ne peut plus s’accrocher à de tels critères parce que pour les appliquer, il faut y croire donc argumenter que notre position est la meilleure, persuader et convaincre. Il en découle qu’il peut y avoir différentes sortes de validité substantielle : 1° forte (par exemple : le critère naturel), 2° une procédure d’argumentation / contre argumentation pour arriver à une solution consensuelle. Ceci montre la dimension considérable du principe du contradictoire dans

désigne à l'origine un orateur et un professeur d'éloquence de la Grèce antique, dont la culture et la maîtrise du discours en font un personnage prestigieux dès le Ve siècle av. J.‑C. (en particulier dans le contexte de la démocratie athénienne), et contre lequel la philosophie va en partie se développer. La sophistique désigne par ailleurs à la fois le mouvement de pensée issu des sophistes de l'époque de Socrate, mais aussi le développement de la réflexion et de l'enseignement rhétorique, en principe

connaissance devait s'appuyer sur de l'indubitable pour qu'elle soit dotée d'un fondement sérieux. Donc il faut se méfier de trop vouloir douter. Le sujet proposé, doit-on douter de tout ne pose pas l’idée d’une autorité qui nous obligerait à douter contre notre volonté, comme un règlement presque sacré ; mais il suppose plutôt que la connaissance est si incertaine, qu’on peut plonger dans le scepticisme. Rien n’est sûr dans nos connaissances : nous pouvons être sans cesse victimes d’illusions, et la

"De l' esclavage des Nègres", Montesquieu (Français - 1re générale) I. Situation du texte Ce texte est extrait de De l'esprit des lois, c'est le chapitre 15. Montesquieu fait un véritable réquisitoire contre l'esclavage au 18e siècle : l'esclavage a toujours été pratiqué mais ce qui change c'est la traite des noirs, phénomène dû à l'expansion coloniale vers le nouveau monde: commerce du café, du coton, cultivé en Amérique par les noirs. Montesquieu connaît très bien les esclavagistes : il

→ Son objectif (il n'y avait pas alors d'avocats) était de mettre le premier venu en état de plaider grâce à des procédés presque mécaniques : Il enseigne une disposition en cinq parties, applicable a tous les discours Il rédige des « lieux », arguments types qu'il suffit d'apprendre par cœur pour s'en servir dans les causes les plus diverses Il élabore la théorie du vraisemblable (ex : On montre qu'il est invraisemblable que la victime ait été tuée par un voleur, car on ne l'a pas dépouillée,

Bougainville aurait publié. L’extrait que nous nous proposons d’étudier est situé à l’ouverture du chapitre 2, au moment où Bougainville quitte l’île, un vieillard le prend à partie et l’admoneste sévèrement, procédant ainsi à un virulent réquisitoire contre la colonisation. C’est aussi pour Diderot, l’occasion de nous proposer une réflexion sur les valeurs qui fondent une société meilleure.

faux qui se sait faux et qui a pour but de tromper l’interlocuteur. DEMONSTRATION : raisonnement (relations logiques entre concepts), toujours abstraite et logique RAISONNEMENT : Discours cohérent, mais qui pourrait être faux PARADOXE : ‘’contre opinion’’, ce qui contredit l’opinion courante CRITIQUER : remettre en cause-rejeter/évaluer-circonscrire. DOUTER : être conscient de l’incertitude : faiblesse (manque de confiance : faiblesse de caractère, caractère vulnérable) DOUTE NAIF :

nous enseigne que la vérité n’est pas dans les apparences car ces dernières sont trompeuses et nous éloignent de la vérité. C’est pourquoi les yeux e l’esprit (l’intelligence) sont toujours supérieurs aux yeux du corps pour voir la vérité. F) Contre l’ignorance de l’ignorance : la MAÏEUTIQUE Du grec maïeuesthai qui signifie « aide à accoucher ». SOCRATE disait ne rien savoir, tout ce qu’il savait c’est qu’il ne savait rien. Il s’étonnait non seulement de l’ignorance de ses interlocuteurs

attitudes à l'égard du divin : depuis le renie de ce dieu jusqu'à la reconnaissance d'un dieu. Athéisme : position radicale. Elle ne se contente pas de dire qu'elle ne sait rien de Dieu mais aussi nie l'existence de Dieu. Sur quel fondement ? Les arguments : -L'idée selon laquelle on est totalement étranger à l'idée d'un être transcendant. L'idée ne sent pas la présence de Dieu. Il voit plus ou moins clairement que cette transcendance relève de l'illusion (illudere = se moquer de). Ce n'est pas une