Argumentation Engagement

des deux pour dénoncer une injustice ou défendre une cause. Nous essayerons de répondre à cette question en étudiant tout d’abord les points forts de la fiction, puis en quoi l’essai peut être avantageux et enfin comment l’apologue permet une argumentation des plus convaincantes. I) La fiction Un : L’efficacité de la fiction tient au divertissement qu’elle procure chez le lecteur. En effet, la fiction se décline en plusieurs genres littéraires comme le roman, le théâtre, la poésie ou le

1 Les principales notions liées à l argumentation / les formes de l argumentation LA LOGIQUE D UNE ARGUMENTATION 1) Distinction entre CONVAINCRE, PERSUADER, DÉLIBÉRER Argumenter ce n'est pas seulement soutenir ou contester une thèse, c'est aussi vouloir agir sur le destinataire pour le convaincre ou le persuader. CONVAINCRE : On utilise ce verbe lorsque l émetteur (le locuteur, celui qui s exprime) fait appel à la raison du destinataire auquel il s'adresse, c-a-d à ses capacités d'analyse et de raisonnement

en deux temps même si une réponse complète texte par texte semble plus judicieuse. a) essai = (persuader et délibérer) une argumentation qui se justifie par l’autobiographie. La thèse commune sur l’amitié « ordinaire » réfutée par l’auteur, sa thèse étayée par un exemple personnel qui a valeur d’argument sur l’amitié « fusionnelle et inconditionnelle ». Une argumentation claire et ordonnée logiquement par l’exemple. b) Fable : apologue, récit imagé (pour mieux convaincre) destiné à illustrer la

tyrannie de Napoléon III, telles que Les années funestes, Napoléon le petit, ou l’engagement des écrivains sous l’occupation, ou encore le combat des philosophes au siècle des Lumières… À la question quand ? je peux aisément m’apercevoir que cet engagement des écrivains est constant dans l’histoire littéraire. À la question comment ? je peux noter que ce sont les formes polémiques qui semblent le plus souvent retenues. À la question pourquoi ? je vais vite me rendre compte qu’il s’agit d’enthousiasme

tyrannie de Napoléon III, telles que Les années funestes, Napoléon le petit, ou l’engagement des écrivains sous l’occupation, ou encore le combat des philosophes au siècle des Lumières… À la question quand ? je peux aisément m’apercevoir que cet engagement des écrivains est constant dans l’histoire littéraire. À la question comment ? je peux noter que ce sont les formes polémiques qui semblent le plus souvent retenues. À la question pourquoi ? je vais vite me rendre compte qu’il s’agit d’enthousiasme

satirique voire polémique car elle représente aussi un engagement personnel de l’auteur des Lumières sur les thèmes abordés dans l’histoire racontée (condamnation des absurdités de la guerre au chap. III, de la religion au chap. VI, de la philosophie optimiste tout au long des aventures de son personnage, de l’esclavage au chap. XIX…). Bien sûr, certains romans ou certaines pièces de théâtre, quelle qu’en soit l’époque, portent aussi une argumentation indirecte et incite le lecteur à réfléchir (voir

conformisme social. Avouer avec un Nietzsche le danger social de la vérité, voire la puérilité de la recherche de la vérité comme l'affirme Calliclès, jeune loup de la réussite machiavélien avant l'heure. Mais on ne voit que trop ce qu'une telle argumentation a de lacunaire. Il est profondément immoral de juger des principes à partir du calcul supposé de leurs conséquences. La question posée ne doit pas se résoudre à partir de l'examen des circonstances qui l'accompagnent mais à partir de la valeur

QU’EST-CE-QUI NOUS OBLIGE ? Résolution d’un problème par une argumentation progressive, elle-même problématique. Résolution d’un problème, transformer la forme du sujet en problème. Sujet sous la forme d’une question. Qu’est-ce qu’un problème ? Caractérisation fondamentale, c’est ce qui empêche de répondre à la question. C’est ce qui actuellement empêche de répondre à la question. Le moment principal c’est le chapitre qui s’intitule : pourquoi la question se pose-t-elle ? Qu’est-ce qui fait la

scission profonde entre d´une part la poésie et d´autre part la rhétorique. On croit inconciliable un art qui puise dans l´imaginaire et un art qui au contraire s´appuie sur le réel et cherche à convaincre un auditoire critique par une argumentation bien structurée. Il est vrai que le philosophe grec Aristote consacre deux ouvrages différents à chaque domaine, un à la Poétique et un à la Rhétorique pour y énoncer les bases théoriques des deux arts. Pourtant il y a un lien entre les deux:

argumentation diffère de la démonstration par rapport à la vérité et position du locuteur dans discours. Démontrer, c’est prendre comme point de départ une vérité admise par tous pour conduire logiquement par un raisonnement déductif à la vérité de la conclusion. Elle s’appuie sur des preuves et non des personnes et de leurs opinions. Elle cherche à établir une vérité objective reconnue sans engagement du locuteur. Argumenter, c’est choisir et organiser