Argumentation Fabuliste

30 / ´†serrez†ª 19, ´†desserrant†ª 30. Une critique imagÈe trËs efficace des travers humains 3) Un narrateur trËs prÈsent Interventions du narrateur†ne se limitant pas ‡ la morale. Le lecteur peut donc anticiper sur la morale finale. Le fabuliste Ètablit explicitement le lien entre mde animal et mde humain, entre cas particulier et vÈritÈ humaine gÈnÈrale, avec les v. 3-4. VÈritÈ gÈnÈrale ÈnonÁant une caractÈristique humaine atemporelle et universelle†: cf anaphore de ´†volontiers†ª / pronom

Fontaine renouvelle le modèle qui lui a été transmis en introduisant de la gaieté et de la variété et quel message adresse-t-il à ses contemporains ? Pour cela étudions : I- Le renouvellement apporté à la fable traditionnelle. II- En quoi le fabuliste se fait moraliste. I- Le renouvellement apporté à la fable traditionnelle. A / L’art du conteur : - La fable est un récit court et vivant qui met en scène et qui fait vivre des personnages, grâce notamment au dialogue qui prend une place

confusion entre réalité et rêve. Sûre d’elle : « il m’est facile » (12), « sera bien habile s’il ne m’en laisse assez » (14-15), « coûtera peu de son » (15). Confusion également dans la question rhétorique v.21. 2) Perrette vue par le fabuliste - Focalisation interne. - Ironie dans la façon qu’elle a de s’habiller : « ayant mis pour être plus agile, cotillon simple et souliers plats » (4-5). Volonté d’arriver plus vite => Empressement ? - « Notre Laitière »

traduire en vers les maigres récits d'Esope, de Phèdre ou encore d'Absténius; et qui emporté par son élan de génie a donné naissance à un genre littéraire unanime : la fable lyrique. Une comédie oscillant entre sourire et tragédie. D'ailleurs, pour un fabuliste de l'envergure de La Fontaine, son oeuvre ne se résume pas à une simple succession d'apologues édulcorés pour les plus jeunes; mais plutôt un moyen par l'entremise duquel il ébruite tacitement son courroux et son indignation, ne voulant point souscrire

Correction du contrôle de lecture I Question 1) Jean De La Fontaine est un auteur, fabuliste entre autre du XVIIe s. Le courant de La Fontaine est le Classicisme, qui consiste à utiliser la tradition en respectant des règles strictes de langage, et d'écriture (le vers en Alexandrin...), tout en ne tombant pas dans l'excès. Question 2) Une allégorie est une métaphore, proche de la personnification, qui rend concrète et souvent humaine une idée abstraite, développée dans une description ou

Introduction I/ LA STRUCTURE DE LA FABLE A/ Le récit et la moralité (= le corps et l'âme) B/ Le rôle du discours II/ UN SATIRE DE LA JUSTICE A/ Le personnage de Perrin Dandin B/ La justice : simulacre et réalité III/ L'ESTHETIQUE IRONIQUE A/ Le registre ironique B/ Le statut ironique de l'Huître C/ Les effets de renversement Conclusion voila la fable : Un jour deux pèlerins sur le sable rencontrent Une huître, que le flot y venait d'apporter: Ils l'avalent des yeux

d'emblée, il précise que son « imitation n'est point un esclavage ». Il | | |puise chez les modèles anciens la matière première de son œuvre mais apporte au récit[pic] et à la moralité[pic] des modifications qui rendent son original. | | |Le fabuliste conserve au genre sa finalité traditionnelle d'efficacité pédagogique et didactique[pic], affirmant: « Je me sers d'animaux pour instruire les | | |hommes ». Cependant, et c'est là une transformation essentielle, il utilise au service de ses

LA FONTAINE (Jean de) (1621-1698) Fabuliste, dramaturge, auteur et poète français. Fils d'un maître des Eaux et Forêts, Jean de La Fontane naquit à Château-Thierry au sein d'une famille qui avait des revenus plutôt élevés. Devant normalement succéder à son père et assumer sa charge, La Fontaine reçut une éducation sommaire. En 1641, il intégra la Congrégation de l'Oratoire à Paris, mais ses préférences vinrent à l'écriture de poèmes tard la nuit plutôt qu'à la fréquentation

puissants. III. L’enseignement de la fable a) La position du fabuliste contre le roi et pour le cerf «Comment eut-il pu faire» (v. 25) montre que le fabuliste est pour le cerf. v. 26-27: il explique l’attitude du cerf v. 28: il insiste sur le fait que le cerf ne pleure pas. Au niveau de l’organisation des discours, le cerf parle le plus et il a le dernier mot. De plus, il invente un récit mensonger, il est lui aussi un fabuliste. b) La critique de la cour V. 11: «Jugez si chacun s’y trouva»

les sonorités procurent au texte vivacité et musicalité. Ex: v 4 allitération en fricatives F/V pour souligner les efforts. II - La portée morale et satirique de la fable: Cependant si le placere occupe une place fondamental dans l'art du fabuliste il n'en oublie pas moins le docere et ne néglige pas la portée morale. A - La morale: La portée de la fable est généralement précisée dans la morale. Dans cette fable -ci, la morale ou l'âme de la fable est explicite: v 11 à 14. Elle se