Argumentation Fabuliste

généralité sur la tristesse et la consolation. On peut le constater grâce à l'absence de repère spatio-temporels, et aussi grâce à l'emploi fréquent de pronoms de la troisième personne, qui montre une certaine objectivité. Dans la deuxième partie, le fabuliste raconte une histoire réelle qui met en scène une jeune veuve qui vient de perdre son époux et qui, après avoir été inconsolable pendant un certain temps, finit par demander qu'on lui présente un nouveau mari. Ceci est confirmé par les repères temporels

son âge d’or grâce à un auteur de renom, Jean de La Fontaine. Ce fabuliste a composé douze livres intitulés Fables où il raconte sous forme de court récit plaisant l’histoire d’animaux ou d’humains en incluant une morale. Dans la fable, La Mort et le Bûcheron La Fontaine nous présente le dernier étage de la société : le bûcheron. Il nous présente tout d'abord sa vie et en tire une morale philosophique. I – L’habilité du fabuliste : 1) Capter et maintenir l’attention du lecteur : * un

montre que la fable est constituée d'un récit plaisant, qui sert de support à la satire du clergé, mais aussi à une réflexion sur la condition humaine. Extrait: La thématique de l'imagination prend donc une importance décisive. Comment le fabuliste traite-t-il le fait divers dans l'apologue, et quelle est son ambition morale ? Nous étudierons tout d'abord l'art de la narration dans cette fable, puis la visée satirique de La Fontaine dans sa description du curé songeur. Nous analyserons enfin

Commentaire : Du latin « fabula », la fable est un récit qui vise à transmettre une leçon, une morale, un principe. Cette forme littéraire mêle donc divertissement et enseignement. Le poète, romancier et fabuliste Jean de La Fontaine (1621-1695) est surtout connu pour ses fables à l’aspect instructif et philosophique. Dans celle que nous allons étudier, « Le Pouvoir des Fables », il parvient à intégrer deux fables dans une, afin de mieux dénoncer la légèreté parfois inconsciente des êtres humain

culture, et enfin, nous donnerons un point de vue personnel à la troisième partie. 1) THESE Oui, les fables sont destinées aux enfants, le récit est simple, et certaines sont très facile à retenir grâce aux rîmes en fin de vers. La fontaine, fabuliste reconnu du 17eme siècle, écrivait des fables pour enfant, il a dédié son premier recueil, parut en 1668, au Dauphin, Fils de Louis 14 âgé alors de 6ans, ce qui prouve qu’elles étaient bien destinées aux enfants. Prenons pour exemple : « Le corbeau

JEAN DE LA FONTAINE (1621-1695) La cigale et la fourmi La cigale ayant chanté Tout l’été, Se trouva fort dépourvue Quand la brise fut venue : 5 Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter 10 Quelque grain pour subsister Jusqu’à la saison nouvelle. « Je vous paierai, lui dit-elle

à 16 : présentation du décor : présence d’octosyllabes, successions d’imparfaits et de passés simples, et enjambements. On assiste aux obsèques et on ressent le chagrin du roi. o v. 17 à 23 : il y a interruption du récit en faveur du « je » du fabuliste : il permet la mise en place de considération de vérité générale qui concernent les traces des courtisans. o v. 24 à 32 : reprise du récit, évocation de l’attitude du Cerf o v. 33 à 38 : tirade du Lion au discours direct → vivacité, plaisance,

autres . Pareil pour la fourmi : rejette son défaut : minuscule sur le ciron .Argument ad hominem ( diriger contre la personne ) et prodomo ( pour sa propre cause ) . Chaque animaux veut se venger de l'autre . Jugement sur autrui 3)Projet du fabuliste : Montrer qu'il est facile de voir et critiquer les défauts des autres mais qu'il est bcp moins facile de de s'auto-critiquer . Les animaux sont aveugles envers eux mêmes (L29) « Lynx: bonne vue et taupes: aveugles » Ils ont été insultés mais

Jean de LA FONTAINE (1621-1695) Élu en 1684 au fauteuil 24 Prédécesseur : Jean-Baptiste COLBERT Successeur : Jules de CLÉRAMBAULT Discours et travaux académiques Poète, fabuliste Biographie Né à Château-Thierry, le 8 juillet 1621. Maître des Eaux et Forêts, protégé de Fouquet qui lui fit une pension, chez qui il habita pendant sept années et à qui il resta fidèle dans sa disgrâce. Il habita ensuite pendant vingt ans chez Mme de la Sablière, puis chez M. d’Hervart ; il fut

qu’il évoque. Le récit rapporte les paroles de la reine. Il parvient à convaincre le roi. L’art de la satire La Fontaine critique les courtisans par l’évocation des animaux. On remarque qu’il dépeint le comportement mimétique des courtisans. Le fabuliste interpelle directement le lecteur : « jugez » (11), « amusez » (52), « flattez-les, payez-les » (53), « comment eût-il pu faire ? » (interrogation oratoire). Il emploie également la première personne du singulier (17). Le discours direct rend le