Argumentation Le Pouvoir Des Fables

philosophique : Descartes (représentant du rationalisme) estime que l’enfance est l’âge où la raison n’est pas développée. De ce fait les enfants sont des éponges à préjugés, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas se défendre contre les préjugés, les fables et les contes. En d’autres termes, les enfants manquent de recul critique et absorbent plein d’erreurs et de fausses conceptions. Ainsi, si en tant qu’adulte on a du mal à penser de façon fondée c’est car on a été enfants. Descartes a même déclaré

argumentant. Défendrecelles ci de manières efficace revient donc à convaincre ou persuader le lecteur. La littérature permet-elle d’exprimer ses idées et de convaincre le lecteur ? La population et la censure empêchentl’expression des idées, mais le pouvoir de la littérature permet le contournement de ces obstacles. Lorsqu’un auteur écrit un livre, il vise évidemment à toucher les lecteurs.Ceux ci doivent doncpouvoir avoir accès à ces livres, or ce n’est pas donné à tout le monde. Certains sont illettrés

L'essai est-il le genre littéraire le mieux à même pour dénoncer les défauts d'une société ? L'essai, qui est un court texte visant une argumentation le plus souvent forte et soutenue, est depuis le XVIème siècle, lorsque Montaigne pour la première fois a écrit ses Essais, un genre majeur de la littérature argumentative. Depuis, de nombreux auteurs tels que Louis Sébastien Mercier dans Tableau de Paris ou encore Simone de Beauvoir dans Le Deuxième Sexe ont choisi ce genre littéraire afin de critiquer

justifie et défend les passions face aux bonheurs irréels promis par les moralistes et les religieux de son temps. Dans une œuvre de fiction, l’auteur peut s’opposer à une thèse et au personnage qui la défend ; par l’écriture, en lui accordant une argumentation moins bien construite ; ou en lui donnant tort dans la suite de l’histoire. Ainsi la littérature peut avoir pour rôle de faire réfléchir, dénoncer, critiquer et réfuter. Mais pour que ce rôle soit constructif, il faut qu’en contrepartie elle

du genre de l’essai par Montaigne, Les Essais (dès 1572, 1ère édition en 1580). **XVIIème siècle : abondante littérature d’idée : argumentation directe (pensées (Pascal), maximes (La Rochefoucauld), caractères (La Bruyère)…), satire (Boileau) ; argumentation indirecte, par le détour de la fiction (fable (La Fontaine), conte (Perrault), les comédies de mœurs ou de caractère de Molière…). Tous sont des moralistes (ils observent, décrivent, analysent

travers cette séquence, afin de comprendre quels sont les procédés littéraires qui sont à la disposition des auteurs dans leurs combats, et comment ils ont recours à l’éloquence pour « mettre le lecteur de leur côté ». Objectifs Qu’est-ce qu’une argumentation ? L’Histoire de l’argumentation Les procédés argumentatifs Introduction de la séquence (oral) Séance 1 : Demander à deux élèves de débattre sur un sujet (l’avortement, la peine de mort, l’égalité homme femme). En déduire que le plus convaincant

1-1 La Fontaine face à son temps Jean de La Fontaine, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry et mort le 13 avril 1695 à Paris.Il est un poète français de grande renommée, Principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure pour ses contes. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Contrairement à sa légende d’éternelle distrait La Fontaine à constamment

 « Le philosophe Scythe », La Fontaine Illustration François Chauveau Informations sur l’auteur Jean de La Fontaine a publié de nombreux ouvrages mais ce sont ses fables, 12 livres parus de 1668 à 1693, qui immortalisent son nom. Elles constituent la principale œuvre poétique de la période classique et l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française. En fait, il s’est beaucoup inspiré des Anciens, Esope et Phèdre (voir Querelle

de l'Homme dans les genres de l'argumentation du XVlème siècle à nos jours. Textes :  Texte A : LA FONTAINE, Fables, Livre l, V, 1668, « Le Loup et le Chien ». Texte B : ROUSSEAU, Emile ou de l'Éducation, livre IV, 1762. Texte C : HUGO, Les Châtiments, VII, 17, 1853, « Ultima verba », vers 37à 64. Texte D : ZOLA, Germinal, 3ème Partie, 3, 1885.   Texte A : LA FONTAINE, Fables, Livre l, V, 1668, « Le Loup et le Chien ».    LE LOUP ET LE CHIEN Un Loup n'avait que les os et la peau, Tant

 Fables,  Livre  l,  V,  1668,  «  Le  Loup  et  le  Chien  ».   Texte  B  :  ROUSSEAU,  Emile  ou  de  l'Education,  livre  IV,  1762.   Texte  C  :  HUGO,  Les  Châtiments,  VII,  17,  1853,  «  Ultima  verba  »,  vers  37à  64.   Texte  D  :  ZOLA,  Germinal,  3ème  Partie,  3,  1885.       Texte  A  :  LA  FONTAINE,  Fables,