Argumenter Dans La Fable

Au XVIIe siècle, Louis XIV, Roi Soleil, est le symbole de la monarchie absolue. A cette époque, le mouvement littéraire est le classicisme. Les auteurs comme Molière, Racine et La Fontaine voulant contourner la censure ont ainsi utilisé la fable. Ainsi La Fontaine écrit « Le Loup et l’Agneau » tiré du Livre I du recueil les Fables, et publié en 1668.

5 L’argumentation : convaincre, persuader et délibérer 1 Les rouages de l’argumentation séries L ES S A À quoi sert l’argumentation ? ➜ 1. Vouloir convaincre, persuader ou délibérer n Argumenter, c’est le fait de soutenir, réfuter ou discuter une opinion, une thèse. L’argumentation ➜ 2. Défendre une thèse à partir d’un thème n L’argumentation sert à défendre une thèse, sur un thème donné, directement ou indirectement. Le thème d’une argumentation est son sujet général, la question

Argumenter, convaincre, persuader, délibérer Apologue Essai Utopie Rhétorique Allégorie Implicite Explicite Aphorisme Paradoxe Optimisme Épicurisme (voir fiche) Stoïcisme Absurde Catharsis Exotisme Argumenter: L’objectif du discours argumentatif consiste à propos d’un thème (un sujet) de soutenir une thèse (un point de vue, une opinion) qui réponde à une problématique. Il faut convaincre un adversaire, soit pour modifier son opinion ou son jugement, soit pour l’inciter à agir

Français Objet d'étude : genre et L'argumentation Argumenter= défendre une idée L’explicite est ce qui clairement exprimé. L'implicite est ce qui est sous entendu. La publicité est de l'argumentation ! Les modalisateurs sont : -les verbes d'opinions -les adverbes -les adjectifs -les locutions figées -les verbes au conditionnel Argumentation directe : Argumentation masquée par un texte

sert l’argumentation ? ➜ 1. Vouloir convaincre, persuader ou délibérer n Argumenter, c’est le fait de soutenir, réfuter ou discuter une opinion, une thèse. Convaincre, persuader et délibérer sont trois stratégies argumentatives différentes. stratégie argumentative But Moyen - arguments rationnels : preuves logiques, nombre d’idées limité en vue d’une bonne compréhension - exemples clairs illustrant les arguments : références historiques, littéraires, anecdotes, faits d’actualité… - registre

singulier et fictif, voire invraisemblable. Cet argument peut être étayé par une comparaison avec d’autres genres didactiques que l’élève aura aussi étudiés pendant l’année : l’essai et le dialogue philosophique. D’autres arguments plaident au contraire pour la pertinence du contenu des fables : la fable est parfois un discours politique crypté (la fable « Les loups et les brebis » a été affichée par les Révolutionnaires ; Hugo intitule « Fable ou histoire » son poème des Châtiments où il dépeint

II. La fable 1. La fable La fable est une variante de l’apologue, « court récit exposé sous une forme allégorique et qui renferme un enseignement, une leçon morale. La fable est un court récit en vers ou en prose mettant le plus souvent en scène des animaux, et incluant une morale. La construction du genre se fait en deux parties avec le récit et la morale. La morale peut être explicite ou implicite, le fabuliste laissant au lecteur le soin de tirer lui-même la leçon. La fable a pour but

vol. v.25 exclamation « miracle ! » v.27 : rythme haché : elle parle en s’accrochant au bâton. Ecriture qui joue de toutes les ressources poétique, vivifiant personnage et narration. 3) Fantaisie du récit La fantaisie qui vient de la fable, c’est la source d’une situation imagée vient aussi de la façon dont est transporté la tortue : une machine (« forgé », paradoxe : mettre un bâton dans sa gueule. Connotation du mot forgé et la machine qui est un bâton, encore une fois un paradoxe)

LECTURE ANALYTIQUE «  le loup et l’agneau », livre I , 10 , Fables, La Fontaine ( 1668 ;1694) Fable très connue de Jean de La Fontaine , fabuliste du siècle classique (XVIIème siècle), « le loup et l’agneau » est extrait du livre I des Fables qui en comptent XII. Ce premier recueil est dédicacé à « monseigneur le dauphin »( héritier du trône de France âgé alors de sept ans). La Fontaine donne donc à son projet littéraire une signification politique où il s’agit de se mettre sous la protection

(polyphonie). En effet, même quand il y a absence totale des marques d’un destinataire, on peut dire que l’argumentateur n’est jamais seul dans la mesure où argumenter, c’est se situer, soi, personnellement, dans un débat déjà ouvert ; c’est prendre position par rapport à d’autres thèses déjà énoncées, évaluer les argumentations, et les arguments. l Quand l’auteur joue avec ces diverses voix, qu’il énonce et répond aux diverses thèses qu’il réfute, on parle de dimension dialogique ou de dialogisme.