Aristophane

chiffre de cinq cents magistrats (Socrate aurait donc été condamné par deux cent quatre-vingt voix contre deux cent vingt). Qui sont ces juges ? De simples citoyens volontaires, âgés d'au moins trente ans. Leur rémunération s'établit, nous apprend Aristophane dans les Cavaliers, à trois oboles par journée d'audience, soit le salaire d'une demi-journée de travail d'un ouvrier. Cette faible somme ne pouvait convenir qu'à des citoyens âgés, pour qui elle correspondait à une pension de retraite, ou à des

officielles ; considérée dès son apparition comme un genre mineur, la comédie grecque porta longtemps les traces de son origine populaire. Dans une première phase, d’environ 450 à la fin du Vème siècle, la « comédie ancienne » est illustrée par Aristophane ( né à Athènes, vers 445-386 av. J. C. ) ; les onze pièces qui nous sont parvenues constituent des variations satiriques sur des thèmes d’actualités et défendent les traditions contre les idées nouvelles ; elles mettent en scène des petites gens

considèrent le théâtre comme un truc grec. le théâtre est quelque chose d’étrange. Sénèque c’est le début de l’empire romain ; Aristophane n’est pas contemporain des théâtres (pièces grecques) car n’en connait qu’un théâtre décadent. Il sait qu’est une activité théâtrale mais ça s’arrête là. L’imaginaire se forme. Chaque époque suggère un type de théâtre particulier. Aristophane fait rire les gens alors qu’il parle de la politique. Il critique la politique de son époque. Les romains sont influencés par

Les pièces grecques se composent de moments définis : le prologue, l’entrée du chœur appelée « parados », puis des épisodes coupés par des chants du chœur et enfin la sortie du chœur appelée « exodos ». Les genres sont très variés : comédies (Aristophane), tragédies (Eschyle, Sophocle), pièces psychologiques (Sophocle), etc. Eschyle, Sophocle, Euripide sont les auteurs les plus célèbres. Leurs œuvres ont inspiré des dramaturges modernes comme Anouilh. Théâtre d’Epidaure en Grèce et ses nombreux

que les hommes ne sont pas sincères. Le choix est judicieux pour Molière, qui choisit de développer ce caractère de tous temps et de toute classe sociale. Il n’est pas le premier à s’intéresser à un tel caractère, qui apparaît chez Térence, chez Aristophane, chez Plutarque, chez Shakespeare. Mais, plutôt que d’une comédie de caractère, le Misanthrope s’inscrit davantage dans la tradition des comédies de mœurs, puisqu’il n’est pas seulement étudié pour lui, mais aux dépens des autres. Par son caractère

chiffre de cinq cents magistrats (Socrate aurait donc été condamné par deux cent quatre-vingt voix contre deux cent vingt). Qui sont ces juges ? De simples citoyens volontaires, âgés d'au moins trente ans. Leur rémunération s'établit, nous apprend Aristophane dans les Cavaliers, à trois oboles par journée d'audience, soit le salaire d'une demi-journée de travail d'un ouvrier. Cette faible somme ne pouvait convenir qu'à des citoyens âgés, pour qui elle correspondait à une pension de retraite, ou à des

personnes responsables de l’affreuse renommée de Socrate auprès d’une partie du peuple athénien. Par de fausses accusations, ils ont cherché à décrédibiliser le sage, notamment auprès des plus jeunes. Parmi ces opposants de Socrate, on peut nommer Aristophane, qui a lui aussi tenté de ridiculiser le philosophe en insinuant par ailleurs qu’il faisait parti des Sophistes (idée que Socrate va fermement démentir). Quand aux seconds accusateurs, il s’agit de ceux qui lui intentent un procès, « Anytos et ses

car s'ils sont tirés au sort pour être magistrats, ils devront payer les frais liés à leur charge. • La plupart des magistrats sont donc issus de l'aristocratie. 2. Une démocratie critiquée • À la fin du ve siècle, les auteurs de comédie comme Aristophane dénoncent les dérives de la démocratie athénienne. • Ils critiquent les hommes politiques tels Périclès ou Démosthène (au ive siècle) qui ont appris l'art de la parole auprès des sophistes (professeurs qui enseignent à prix d'or comment convaincre

Dans celui-ci se reconnaissent les pauvres bien sûr, mais aussi la masse intermédiaire de la « classe moyenne ». La pauvreté se rencontre à la campagne (petits paysans endettés, ouvriers agricoles), mais également en ville. Elle est décrite par Aristophane dans sa pièce intitulée «Ploutos» (Richesse). Le nombre des pauvres est difficile à évaluer, mais leur poids politique n'est pas négligeable : la démocratie leur vient en aide et compte sur leur intervention par l'existence du misthos ecclésiastikos

théâtre dans la Grèce Antique est indéniable. Pour les Grecs anciens, le centre de la vie culturelle était les tragédies, les comédies et les satires. Le public participait aux représentations, captivé par les pièces de Sophocle, Eschyle, Euripide, Aristophane et plus tard, Ménandre, à travers lesquelles il pouvait expérimenter les différentes situations vécues par les personnages de la pièce. Le prix des places était très peu cher et même les plus pauvres pouvaient assister gratuitement au spectacle