Armand Salacrou

lui appartient plus : ce sont les acteurs qui donnent corps à l'œuvre. Dans cette création collective, les accessoires, les décors et les costumes jouent un rôle important et les dramaturges eux-mêmes y accordent une attention particulière. Armand Salacrou affirme "Pour créer une pièce, il faut être deux", en écho au credo de Molière: "Le théâtre n'est fait que pour être vu" Nous sommes ici face à deux remarques qui, à elles seules, résument le rôle et la mission d'un auteur de théâtre: aller à

pouvoir [1928] – évolution sur scène d’un enfant géant) ; la relecture des mythes et le spectateur doit se laisser transporter par le spectacle (Jean Giraudoux, Siegfried [1928], La Guerre de Troie n’aura pas lieu [1935], Électre [1937]) Armand Salacrou, Une Femme libre (1934), La Terre est ronde (1938) : drame bourgeois, décor et personnages du milieu aisé ; intrigues autour de l’adultère et de questions d’argent. L’absurde et le vide de la vie quotidienne Jean Anouilh, Voyageur sans bagage

respectueuse. Pour cet écrivain engagé l’œuvre dramatique constitue un moyen efficace de sensibilité le public à sa réflexion morale, philosophique et politique. Il a recourt pour cela aux technique théâtrale conventionnelles. La tradition Armand Salacrou, Jean Anouilh, Henri de Montherlant et Marcel Aymé créent des œuvres de manière classique qui respectent la cohérence, la progression et le souci de vraisemblance de l’action dramatique. Ce théâtre se veut réaliste. Son argumentation claire s’adresse

vingt-cinq sketches évoquant les épisodes les plus marquants des romans d'Allain et Souvestre. En 1936, il entreprend le tour de force de composer un poème par jour. Cet exercice de refonte des écrits automatiques de l'âge d'or dure un an. Grâce à Armand Salacrou, il entre à l'agence Information et publicité, où il anime une équipe chargée d'inventer des slogans publicitaires pour des produits pharmaceutiques. Le poète devient ensuite rédacteur publicitaire aux Studios Foniric et anime l'équipe qui invente

je pâlis à sa vue » (I, 3) « Connais donc Phèdre et toute sa fureur » (II, 5) ▪ Racine préface de Bérénice « La principale règle étant de plaire et de toucher : toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première.» ▪ Armand Salacrou, Notes sur le théâtre : « L’auteur, en quelque sorte, avec son texte, n’a laissé que la recette, une façon de faire – et c’est chaque soir que la pièce se crée. […] A la lecture, comme aux répétitions, il n’existe qu’une moitié de pièce. »

Arthur Dubuffet (Jean Dubuffet) (Le Havre 1901- Paris 1985) Peintre Jean Dubuffet est né au Havre le 31 juillet 1901, et c'est là qu'il va passer la majeure partie de sa jeunesse. Il ira au lycée François Ier, où il eut pour condisciples Armand Salacrou, Raymond Queneau et Georges Limbour. Il y fera aussi ses premières armes de peintre en entrant en 1916 à l'Ecole des Beaux-Arts de la ville. Deux ans plus tard il quittera le Havre pour Paris où il fréquentera notamment l'institut Julian. En

Horia Dieu est né en exil (Le prix attribué à cet auteur lui a été retiré ensuite en raison de révélations sur son passé fasciste) Fayard. • 1961 : Jean Cau La Pitié de Dieu Gallimard. • 1962 : Anna Langfus Les Bagages de sable Gallimard. • 1963 : Armand Lanoux Quand la mer se retire Julliard. • 1964 : Georges Conchon L'Etat sauvage Albin Michel. • 1965 : Jacques Borel L'Adoration Gallimard. • 1966 : Edmonde Charles-Roux Oublier Palerme Grasset. • 1967 : André Pieyre de Mandiargues La Marge Gallimard

à partir de 1925 et lui succède de février 1930 jusqu'en 1940. Pendant la seconde guerre mondiale l'Odéon connait une succession de directions temporaires : Jacques Copeau, Pierre Aldebert, René Rocher et très provisoirement Armand Salacrou avec Jean-Louis Barrault. En août 1944, le théâtre est fermé. Après la libération de Paris, retour de Paul Abram jusqu'en 1946. En 1947, L'Odéon devient la "Salle Luxembourg" de la Comédie-Française et passe sous son administration

les faits reprochés à Anouilh à la Libération : son amitié pour Pierre Fresnay, les textes publiés dans des journaux collaborationnistes et son soutien actif à la demande de grâce en faveur de Brasillach. Parmi les ennemis d'Anouilh figuraient Armand Salacrou et le journal clandestin Les Lettres françaises qui écrivit : Antigone est une pièce ignoble, oeuvre d'un Waffen-ss. Anouilh restera très longtemps marqué par ces accusations, qu'il considérait comme profondément injustes. A contrario, pour les

et André Antoine qui démissionne 1896-1906 : Paul Ginisty 1906-1914 : André Antoine 1914-1921 : Paul Gavault 1922-1930 : Firmin Gémier 1930-1940 : Paul Abram 1940 : Jacques Copeau 1941 : Pierre Aldebert 1941-1944 : René Rocher 1944 : Armand Salacrou et Jean-Louis Barrault, un mois 1944-1959 : Paul Abram Le décret du 27 février 1946 offre sa deuxième scène à la Comédie-Française. L'Odéon "Salle Luxembourg" passe sous administration de la rue de Richelieu pendant treize ans. C'est l'époque