Arret Assemblée Plénière 6 Avril 2007

avait du temps pour réfléchir à son acceptation. On avait également parlé d’abus de droit pour fonder la condamnation des dommages-intérêts mais cela n’a pas été admis. Un arrêt peut conduire à se poser des questions : est-ce une annonce d’un revirement de JP de la part de la cass consacrant la théorie d’Aubert ? Arrêt 3ème civ, 07/05/08 (n°07-11690) : avant la loi SRU du 13/12/00, lorsque l’on souhaitait acheter un appartement, une méthode faisait que l’agent immobilier demandait de faire une

permettant d'accéder à un certain nombre de documents complémentaires. * * * * INTRODUCTION GENERALE I - L’actualité de la matière Les termes "libertés fondamentales" retenus pour intituler ce cours correspondent au dernier en date (arrêté du 30 avril 1997 sur la licence en droit) des avatars terminologiques d'une discipline longtemps connue sous l'appellation de "libertés publiques". L’enseignement des libertés publiques dans les Facultés de Droit est relativement récent, si on le

consacrée la rupture de l’égalité entre les enfants du fait du droit d’aînesse. 2) Le droit intermédiaire et la codification napoléonienne La période dite intermédiaire s’étend du 17 juin 1789, jour où les États généraux se sont transformés en Assemblée nationale, au 21 mars 1804 jour de la promulgation du Code civil. Ce droit intermédiaire est caractérisé par une double affirmation : primauté de l’individu et primauté de la loi. a) Primauté de l’individu : elle est la résultante de la liberté

n’a pas eu d’autres arrêts depuis. Ici l’article 225-17 CP n’est pas applicable car l’intention de porter atteinte au cadavre n’existe pas. Pour le fœtus, il n’y a pas d’affaire pour des atteintes volontaires à la vie ou l’intégrité physique. Mais s’agissant des atteintes involontaires, la Chambre criminelle a résolument refusé que ces délits puissent être appliqués à un fœtus au nom de son absence de personnalité juridique. Chambre criminelle en 1999, Assemblée plénière en 2000 et encore Chambre

sujet des libéralités, stipulaient au profit d’une concubine adultérine. Longtemps la jurisprudence n’admettait pas ce genre de dispositions. Toute fois, depuis l’arrêt de 3 février 1999, de la 1ère chambre civile, et surtout de l’arrêt rendu en assemblée plénière le 29 octobre 2004, la jurisprudence admet ces libéralités. Les concubins peuvent recourir comme n’importe quel personne, au contrat d’assurance, permettant de versé à l’un des deux, un capital. La jurisprudence admet l’indivision entre concubins

ans pour la ratifier, c’est la France qui était à l’origine de la volonté de création d’une communauté européenne de défense et elle a été l’origine de l’abandon même de ce projet). Les résistances viennent aussi des autorités administratives (arrêt CJCE du 12 juillet 2005 la France a été condamnée à une sanction pécuniaire de 20 millions d’euros au motif que les autorités administratives françaises refusaient de manière persistante d’appliquer une réglementation communautaire relative aux quotas

une convention d’arbitrage qui va se superposer. Les arbitres : des tiers au litige qui vont évaluer la situation. Il s’est développé avec l’avis des affaires. Ils sont issus d’un décret du 13 janvier 2011 dans l’art 1442 du code de la procédure plénière. Avant la révolution, quelque bribe d’arbitrage. Avant la transaction, il y a un contrat de compromis. Lorsque 2 personnes dans le litige appellent un tiers pour compromettre. Mais ce compromis est très imparfait. Arbitrage développé à partir de

social, a été très importante, en 2007, loi de 2007 qui instaure, une procédure de concertation obligatoire avec les partenaires sociaux avant toute réforme portant sur le travail et l’emploi. (choisi aussi au niveau européen). En 2008 : loi qui modifie les règles de représentativité. Il y a quand même plusieurs tendances à retenir et qui sont le cadre général : - C’est le déplacement du droit du travail, de la loi vers la négociation collective : loi de 2007 consultation préalable à la loi

-institutions politiques et droit constitutionnel LGBG, Mathieu et Ardant, -recueil des décisions du CC, -recueil de jurisprudence, les grandes décisions du CC, - grandes décisions des cours constitutionnelles européennes, P. Bon et Morse, -Les grands arrêts de la cour suprême des EUA de Zoller, -RFDC : revu française de droit constitutionnel, -RDB : revue de droit public, -Cahier du CC, -l’AJDA, -l’ AFDA, la revue française du droit administratif, Partie 1 : LA SEPARATION VERTICALE DES POUVOIRS

1 / La Constitution La Constitution c’est un texte adopté par le pouvoir constituant. Le pouvoir constituant c’est soit le peuple réuni en référendum. Soit c’est le Parlement (AN et Sénat) réuni en Congrès, et cette réunion permet à ces 2 assemblée de voter des textes constitutionnels à condition qu’ils obtiennent une majorité de ⅔. Pour créer une loi, il faut 50% des votes des députés et 50% des votes des sénateurs, ici ils ne sont pas réunis en Congrès. La Constitution a une valeur particulière