Arrêt Mestres Et Fages

Offre+acceptation de la vente=contrat de vente Document 1 : Cass., civ.3, 15 décembre 1993 (arrêt Cruz) Un propriétaire fait une promesse de vente assortie d’un délai. Quatre jours après, la promettante se rétracte. Les bénéficiaires lèvent l’option entre la rétractation et l’expiration du délai initialement prévu à cet effet. Ils assignent la promettante en réalisation forcée de la vente. La CA de Paris, dans un arrêt du 8 novembre 1990 rejette cette demande. Les bénéficiaires se pourvoient en cassation

28 mars 2008 1 - Un arrêt de plus sur l'erreur et l'authenticité penseront les esprits chagrins. Après Poussin(1), Fragonard(2), et plus récemment Spoerri(3), c'est au tour de Monet de se voir associer à l'article 1110 du code civil. Bien que récurrente, l'étude de ces arrêts n'ennuie pourtant jamais, soit que la particularité des faits appelle des questions nouvelles(4), soit que les évolutions de la Cour exigent une interprétation attentive(5). Sans doute, est-ce ici ces deux raisons qui rendent

par le distributeur ne s'expliquent que par l'assurance qu'il avait de disposer d'une exclusivité, corollaire de son obligation de non-concurrence (Cass. com., 3 juill. 2001, no 99-11.390, RTD civ. 2002, p. 293, obs. Mestre J. et Fages B.). Commentant cet arrêt, MM. Mestre et Fages constatent que le comportement ultérieur des parties a été pris justement en compte pour prouver l'exclusivité. La poursuite de relations commerciales après l'expiration d'un contrat de distribution exclusive ne suffit

groupes du mardi Dissertation : l’avant-contrat en droit positif sénégalais Pour les groupes du mercredi Commentaire de l’arrêt de la Cour suprême n° 79 du 16 juillet 2008, Aliou Bathily c/ Abdoul Diallo Cour suprême (ex. Cour de cassation) du Sénégal Arrêt n° 79 du 16 juillet 2008 Aliou Bathily c/ Abdoul Diallo La Cour Après en avoir délibéré conformément à la loi ; Vu la loi organique n° 92-25 du 30 mai 1992 sur la Cour de cassation ; Attendu, selon l’arrêt confirmatif attaqué, que par jugement du 28

interentreprises de médecine du travail, Annexe, Médecins du travail, art. 21). Autrement dit, la norme professionnelle peut-elle créer directement une obligation de non-concurrence à la charge du salarié sans le relais du contrat de travail ? Dans un arrêt ancien, la Cour de cassation l'a admis (Cass. soc. 9 juill. 1976, D. 1977.388, note N. Crionnet). En revanche, plusieurs décisions de cours d'appel ont écarté cette possibilité en jugeant qu'une convention collective « ne saurait, en vertu, des principes

6 n. S. Renaud LEDC juin 2008 obs. H. Boucard Ass. Plén., 1 décembre 1995, p. n° 93-13688, B. AP 1995 n° 9, in F. Terré et Y. Lequette Grands arrêts de la jurisprudence civile t. 2 Dalloz 2008 n° 152-155 C. Aubert de Vincelles « Pour une généralisation, encadrée, de l'abus dans la fixation du prix » D. 2006 chr. p. 2629 er J. Ghestin « La portée des arrêts du 1 décembre 1995 relatifs à la détermination du prix au regard de leurs justification », Mélanges en l’honneur du professeur Gilles Goubeaux

RDC 2006, 1083, obs. Laithier et 1207, obs. Viney. Doc. 2 : Civ 1re, 25 novembre 2020, n°19-21.060 P: D.2021, note Tisseyre; RTD civ. 2021. 126, obs. Barbier ; JCP 2020, n°1409, note Mekki Doc. 3 : Cass., Com. 29 juin 2010, pourvoi n°09-67.369, arrêt Soffimat. Doc. 4 : Cass., Com. 12 juillet 2017, pourvoi n°15-23.552 P : D. 2017 Chron. C. Cass. 2328, note Barbot ; AJ contrat 2017. 429, obs. Bros ; RTD civ. 2017. 846, obs. Barbier ; RDC 2017. 627, note Seube. II. Doctrine Doc. 5 : H. Boucard

nouveaux droits de l'homme longtemps restés inaperçus » (Les Grands Arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme, 5 éd., PUF, 2009, p. 452). En faisant une application dynamique et extensive du droit au respect de la vie familiale, la Cour de cassation a pu faire émerger un droit fondamental : celui d'héberger un proche. Toutefois, cette immixtion des droits de l'homme au sein du contrat de bail, telle qu'elle ressort du présent arrêt, n'est pas chose nouvelle. La Cour de cassation, par deux décisions

» n’a aucune originalité et se confond avec l’exécution du contrat. - Solutions de la jurisprudence. La jurisprudence est des plus confuses : par un arrêt de novembre 2002, la Première chambre civile a exigé que la preuve d’un préjudice était une condition à la mise en oeuvre de la responsabilité contractuelle (cf. infra) ; mais, par un arrêt du 4 décembre 2002 (RDC 2003, p. 54, obs. PH. STOFFEL-MUNCK ; RTD. civ. 2003, p. 711, obs. P. JOURDAIN), la Chambre sociale de la Cour a solennellement décidé

consom. Art. R. 311-6 ; adde : G. Biardeaud, « Contrôle et sanction de la hauteur des caractères des offres de crédit à la consommation », CCC mai 1995, n°5. Civ. 1ère, 17 juillet 2001, D. 2002. 71, note D. Mazeaud ; RTD civ. 2002. 91, obs. J. Mestre et B. Fages 4 C. consom. Art. 311-24 (le délai peut être réduit à trois jours minimum afin d'obtenir une livraison plus rapide) 7 II- Un régime de protection des consommateurs renforcé à l'aide du devoir d'information, de conseil et de mise en garde