Arsène Houssaye

modernité. Le premier poème est « L’Étranger » et le dernier est « Les bons chiens », suivi d’un Épilogue .L’ordre des poèmes dans ce recueil est essentiel et minutieusement choisi par Baudelaire lui-même ; il dit d’ailleurs au début du recueil à Arsène Houssaye « ni queue ni tête ».Dans ce dernier poème Baudelaire semble faire un éloge à Paris, son recueil est une suite de petites histoires.Contexte historique et littéraire :Après la monarchie de juillet, Louis-Philippe est renversé et la seconde république

découpage du texte piquant la curiosité du lecteur. La publication se poursuivit jusqu'au bout ; mais Arsène Houssaye supplia Zola de couper certains passages, « parce que, disait-il, l'impératrice lisait sa revue. » Le romancier y consentit, se réservant de tout rétablir dans le volume. Mais il se lâcha tout rouge lorsqu'il trouva, sur le dernier feuillet des épreuves, une phrase finale où Arsène Houssaye agrémentait l'oeuvre d'une belle conclusion morale. Il se montra intraitable, et le directeur dut

de  la  raison  et  de  la  morale :  l’exploration des mystères du continent intérieur.  C/  ​ Avènement  d’une  nouvelle  esthétique,   celle  de  la  modernité  –  La  révolution  du  poème  en  prose.  Préface­dédicace  de  l’ouvrage  à  Arsène  Houssaye.  Entre  dispersion  et  cohérence.  Esthétique  des  contrastes.  Décloisonnement des genres, une œuvre hybride. « ​ Une prose musicale​  » et imagée.  Documents complémentaires​  :  C.  BAUDELAIRE​ ,  « Le  peintre  de  la  vie  moderne », 

poétes ; il faut ici vous appuyer sur Verlaine ("La poésie avant toute chose"), pour lequel le texte poétique n'est qu'une variation sonore. b) La poésie est la retranscription des "vibrations de l'âme". (Baudelaire, dans sa célèbre lettre à Arsène Houssaye, écrit que la poésie "s'adapte aux mouvements lyriques de l'âme" et parle de "soubresauts de la conscience" : la poésie, parce qu'elle joue sur la musicalité, est donc le moyen mimétique le plus authentique pour exprimer les variations des humeurs

la rêverie ». Appréciez ce point de vue sur Gaspard de la Nuit. Le poème en prose naît officiellement en 1842 avec la parution de Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand. En 1862, Charles Baudelaire expliqua, dans sa lettre-dédicace à Arsène Houssaye du Spleen de Paris, qu‘il salut « le procédé qu'il avait appliqué à la peinture de la vie ancienne, si étrangement pittoresque » ; et « le miracle d’une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s’adapter

de la seule rime. Surtout, en 1842, Aloysius Bertrand écrit Gaspard de la nuit, premier véritable recueil de poèmes en prose. Baudelaire, le fondateur C’est à Aloysius Bertrand que rend d’abord hommage Baudelaire dans sa lettre à Arsène Houssaye, placée en dédicace et en préface de Spleen de Paris ou Petits poèmes en prose (1869). L’idée même de poésie est ici totalement dissociée du vers. La forme du poème en prose correspond aussi chez Baudelaire à l’accueil d’une thématique nouvelle

versifiée au profit d’une « prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience » (extrait de « lettre à Arsène Houssaye », Le Spleen de Paris) Tr : Toutefois, c’est fréquemment dans la contrainte que s’affranchit le génie et qu’éclate l’expression personnelle de l’auteur, celle du « moi ». II LA FORME EST AVANT TOUT UNE RESSOURCE POÉTIQUE POUR LES POÈTES

Bertrand , l’auteur de Gaspard de la nuit (1842), d’écrire de la poésie en prose, plus propre selon lui à « s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ». (Extrait d’une lettre à Arsène Houssaye 1862.) La lecture suscite les réactions suivantes : c’est très bien construit, il y a un message, cela ressemble à une fable. Le ton est très différent du poème de Victor Hugo. Pourquoi est-ce que c’est poétique ? Quel est exactement le message

spiritualité, aspiration vers l'infini" font l'âme de ce recueil. Baudelaire a toujours cherché une écriture poétique qui puisse "s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience" (lettre à Arsène Houssaye, son éditeur) et qui à partir du connu cherche les voies du nouveau. Nombre des poèmes des Fleurs ont été composés en 1843, après son retour de l'île Maurice et sa rencontre avec Jeanne Duval (la Venus noire) alors qu'il vient de réclamer son

forme. En ont-ils seulement connaissance? C'est Baudelaire qui redécouvre le livre de Bertrand, tombé dans l'oubli. Il s'en inspire pour écrire le recueil Petits poèmes en prose dont le titre consacre la formule. Dans la lettre à son éditeur Arsène Houssaye qui sert de préface, Baudelaire explique que la prose est la plus apte à traduire la sensibilité de la vie moderne, surtout pour celle de la ville, qui devient ainsi l'un des thèmes de prédilection du poème en prose. À la suite de ce recueil,