Asile Erving Goffman

une taxonomie binaire : la déviance primaire qui est relative à la transgression de la norme et la déviance secondaire qui concerne la reconnaissance et la qualification de cette déviance par une instance de contrôle social. Des auteurs tels que Erving Goffman, Howard Becker, Aaron Cicourel, … ont davantage travaillé la déviance secondaire. Ce type de déviance suppose un processus de désignation et de stigmatisation. Dans ce cadre, la déviance est un rôle endossé par celui qui est victime de la stigmatisation

même d'ailleurs sur Freud avec sa notion d'inquiètante étrangeté. Nous avons ressenti ce malaise comme une stratégie de défense par peur de la contagion. Ils fuyaient soit le regard soit le contact. Quand elle s'approchait ils s'éloignaient. Erving Goffman nous décrit parfaitement cette situation das son livre « Stigmate ». Le stigmatisé est discrédité lorsque l'on connaît son stigmate, sa différence. Cela entraîne chez les « normaux » une effort d'indifférence qui génére des tensions. En allant

388 QU’EST-CE QUE LE RELIGIEUX ? ERVING GOFFMAN : DE LA CONTRAINTE AU JEU DES APPARENCES par Sylvain Pasquier « Le domaine du social c’est le domaine de la modalité. Les gestes même, le nœud de cravate, le col et le port du cou qui s’en suit; la démarche et la part du corps dont les exigences nécessitent le soulier en même temps que celui-ci les comporte – pour ne parler que des choses qui nous sont familières –, tout a une forme à la fois commune à de grands nombres d’hommes et choisie

pareil. C.Shaw, rencontre l’histoire d’un jeune délinquant en utilisant des donnes sociales, familiales, scolaire, etcles chercheurs essayent de croiser les donnes pour pouvoir compares et etablir une hypothese. Ervin goffman Publication de plusieurs livres comme asile (le plus populaire) Pour comprendre son travail il fau comprendre le modele theatral, les indivudus aisses, communiquent, etc comme les acteurs dans une scene, chacun a un role et notre vie de tous les jours necessite cela

pour le langage paraverbal : le volume, la hauteur de la voix, l’élocution, les intonations, le débit, la respiration, les phatèmes. Communication analogique et anthropologie de la communication C’est à partir des travaux de Gregory Bateson, Erving Goffman, Edward Hall, Paul Watzlawick, que la communication est définie et étudiée comme « un processus social permanent intégrant de multiples modes de comportement : la parole, le geste, le regard, la mimique, l’espace interindividuel, etc » (Y. Winkin

humains et ne sont pas le produit des attitudes humaines. Ils ont une « caractéristique indépendant à l’observateur ». 2.3 Institution dans le champ social * Institution = établissement social pour les travailleurs sociaux * Erving Goffman, sociologue interactionniste institution = établissement social (hôpital psychiatrique) « Quand je parle d’institution, j’entends un établissement social tel qu’un bâtiment administratif, une maison, une école ou encore une usine(..) ».

de la société globale considérée comme un système formé d’éléments interdépendants. Robert K. Merton (1910- ), Paul Lazarsfeld et l’école de Columbia. Enquêtes réalisées sur la base de données quantitatives, puis formulation d’hypothèses Erving Goffman (1922-1982), de l’école de Chicago. La société peut être perçue comme un théâtre social => étude du langage, des gestes, etc. échangés entre les individus pour comprendre leurs sens sociaux. Georg Simmel (1858-1918) Max Weber (1864-1920)

Les corps marqués37 Goffman a également analysé avec beaucoup de finesse les situations de confrontation à ladifférence, et en particulier à la différence visible, c’est-à-dire celle que l’on perçoit dès lepremier abord. Là encore, le corps et l’impression qu’il produit sont au centre du regard.Il insiste sur l’apparence du stigmate en distinguant les situations dans lesquelles un desprotagonistes présente une marque corporelle visible au premier abord, une difformité ouune différence corporelle

représentations des homosexuels a) Le stigmate selon Goffman Erving Goffman est un sociologue américain (1922/1982) qui a étudié entre autre l’importance des comportements mineurs au sein des sociétés. Il s’inscrit dans un courant interactionniste, c’est-à-dire qu’il raisonne en terme d’action réciproque. La sociologie interactionniste est une sociologie de terrain qui s’appuie sur des entretiens, des observations participantes… Goffman se demande comment les autres perçoivent la représentation

E. Goffman, Stigmates. Les usages sociaux des handicaps. Extrait du chapitre 1. Stigmate et identité sociale Présentation rapide de l’auteur E. Goffman s’inscrit directement dans le courant de l’interactionnisme symbolique. L’interactionnisme considère que la société est un résultat des échanges interindividuels. L’interaction (c’est-à-dire l’échange social, la situation sociale ou chacun agit et se comporte en fonction de l’autre) constitue l’atome logique de l’activité sociale et doit rester