Assignat

C’est le début (l’invention) des billets qui sont acceptés uniquement en raison de la confiance qu’inspire l’institution émettrice qui assure leur convertibilité en or à tout moment. Cela s’appelle une monnaie privée convertible. (Pour les Assignats, il n’y avait pas assez de contre-valeur) Au XIXème siècle, l’émission de billets est confiée à des banques privées (en général une seul par pays) et elle est strictement réglementée. Ces banques pourront être nationalisés ou devenir publique

La pratique ne sera, de plus, guère favorable au régime. Paragraphe 2: La pratique des coups d’Etat. A cette époque, la France reste confrontée à d’importantes difficultés, éco et financières. A l’époque de la Révolution, la monnaie est les Assignats, créée pour assurer la vente des biens nationaux (Eglise et noblesse) qui devaient renflouer les caisses de l’Etat. Mais cette monnaie n’a cessé de se dévaloriser. On a tellement fait fonctionner la planche à billets que la monnaie a perdu une grande

Tout au long de la Révolution on a émis un nombre énorme d’assignats ce qui a diminué leur valeur, face à ce problème de trésorerie le Directoire va émettre lui aussi des assignats et comme avant leur valeur va chuter à tel point que le prix de l’assignat était inférieur au prix du papier et les mendiants refusaient les assignats. C’est un désastre pour les classes populaires qui ne pouvaient plus rien acheter. Ce problème va l’affecter tout au long de sa durée ; en 1796 le Directoire décide de

Talleyrand, évêque d'Autun, les biens du clergé sont "mis à la disposition" de la Nation pour l'extinction de la dette publique. Ils deviennent des biens nationaux qui seront vendus par lots pour combler le déficit de l'État. La même année, les assignats, qui deviendront une forme de papier-monnaie, sont introduits. Vu l’urgence de la situation financière, l'Assemblée constituante fait des biens nationaux la garantie d’un papier que ses détenteurs pourront échanger contre de la terre. Utilisés d’abord

Gayard, avoué au tribunal de première instance du département de la Seine, la direction générale des affaires contentieuses du canal. À compter de 1810, cette fonction revint à JeanJoseph-Ange Godefroy, un ancien employé à la vérification des assignats. Pour accélérer les procédures autant que pour économiser les débours, Guyenot n’eut de cesse de réclamer l’arbitrage administratif du préfet, plutôt que de recourir à la voie judiciaire. Un ultime procès l’opposa à Claude Coste, le propriétaire

son apparition. Les circonstances commandent presque toujours les décisions politiques. En effet la conjoncture économique et sociale a bien changé en 1793. Difficultés d’approvisionnement en blé dus à la déclaration de guerre, dépréciation de assignats et une raréfaction de la monnaie métallique. A cela s’ajoute le soulèvement vendéen et la guerre civile subséquente. Le système mis en place se manifeste par le Comité de Salut public. B. Les étapes de son développement. La justice révolutionnaire

soldats du marquis de Bouillé. La question financière À ce climat troublé s'ajoute la question financière. Les biens du clergé sont mis en vente progressivement comme « biens nationaux », sur lesquels sont gagés des billets émis par l'État, les assignats, qui deviennent une véritable monnaie en avril 1790 ; cette mesure provoque une hausse des prix et une pénurie de l'argent qui aggravent par contrecoup les conditions de vie des plus pauvres, renforçant le parti des opposants à la Révolution. Une

Compagnie des Eaux de Paris", déclare chimérique le projet des frères Perier de faire appel à l'épargne pour financer l'adduction d'eau dans la capitale. La méfiance à l'égard du papier est encore accrue sous la Révolution avec la prolifération des assignats et la faillite financière du Directoire. D'ailleurs, la Révolution n'apprécie pas les corporations; celle des Agents de Change est dissoute en 1791 : les transactions doivent se faire sans intermédiaires. En 1793, vu le désordre qui en résulte, la

2/11 : les députés votent la nationalisation des biens. On cherche à renflouer les caisses de l’État avec la volonté de récupérer les paysans par achats de terres. Création du papier monnaie dont la valeur est assigné sur les biens de l’Église = les assignats. Les prêtres n’ont alors plus d’argent. L’Église, le 23/4/1790, rédige la Constitution civile du clergé : on élit les curés et les évêques + ils doivent prêter serment de fidélité à la Nation et au roi en échange d’un salaire. Le Pape refuse Le

bien marché au XVIIIe siècle. Les Français ont eu suffisamment d'occasions de renforcer leur aversion pour l'argent imprimé après avoir été brûlés par le scandale financier de John Law (1671 - 1729) en 1720, mais ils ont été à nouveau dupés par des assignats révolutionnaires, qui n'étaient rien de plus qu'une inflation rapide et dramatique. Mais il y avait aussi des gagnants.Avant toute autre banque en France, Perregaux et ses associés de la Caisse des Comptes Courants ont obtenu le privilège d'émettre