Ataraxie

⟹ Thèse fondamentale de l’Épicuriste ⇾ Désir : conscience d’un manque = souffrance / 5 désir : excessif / insatiable = cercle infernal de la souffrance pour l’Homme ↳ Plaisir (redéfini par Épicure) = destruction du désir / ataraxie / aponie ↳ Pour Épicure : ⌀ intermédiaire entre éprouver plaisir / douleur (manque) ou rien éprouver du tout (⌀ manque) Pour Épicure : sens de l’existence réside dans la tranquilité et le repos → Référence à la notion de

moderne : l’univers est illimité et les atomes composent tout. Ces idées sont encore reprises de nos jours par des physiciens et astronomes. Ainsi, Démocrite a la même éthique que Socrate : « Mieux vaut subir l’injustice que la commettre ». Euthymie = ataraxie = le fait de se sentir bien. La physique ne s’appuie que sur les observations alors que la métaphysique s’intéresse également aux raisonnements. Empirique (= a posteriori, donc qui relève de l’expérience souvent sensible) ≠ a priori (« prior » =

toujours en train de se plaindre) - Le mort et le mourant (p.229) : sagesse qui rend compte à prendre la réalité telle qu’elle est - La Laitière et le pot au lait (p.211) : image de l’incapacité de maîtriser ses envies (souvent présent chez La Fontaine) Ataraxie : absence de trouble = ce que cherchent ces personnages - Le juge arbitre, l’hospitalier, et le solitaire (p.384) : se mettre dans un lieu retiré. Morale = se connaître soi-même. Vers 41-43 : livre la condition de ce bonheur - Les deux pigeons (p

particulier au XVIIe siècle, chez René Descartes) jusqu'à nos jours. Cette philosophie exhorte à la pratique d'exercices de méditation conduisant à vivre en accord avec la nature et la raison pour atteindre la sagesse et le bonheur envisagés comme ataraxie. Il s'agit d'une absence de passions, qui prend la forme d'une absence de souffrance. Avant Propos Il ne nous reste que des fragments des premiers Stoïciens (Zénon de Citium (344 - 262), Cléanthe), et les seules œuvres complètes que nous possédons

la recherche et la participation à « l’Un »[2]. Tout homme cherche le bonheur, un bonheur qui ne doit pas finir, et c’est ce qui le pousse à agir ( cf : Pascal…). La philosophie réaliste nous apprend que ce bonheur ne constitue pas un état, une ataraxie stoïcienne, mais au contraire, une opération de l’âme vertueuse, qui « vit » d’une manière toute spirituelle. Ce désir est ressenti de manière universelle, il est donc naturel pour l’homme. Or ce qui existe par nature, ne peut être vain. L’homme

philosophique selon laquelle la pensée humaine ne peut déterminer aucune vérité avec certitude. Le scepticisme est fondé par Pyrrhon d'Élis au IVe siècle avant J.C. Son objectif n'est pas de nous faire éviter l'erreur, mais d'obtenir la quiétude de l'âme (ataraxie). En effet, admettre qu'il est impossible d'établir la vérité permet d'éviter les conflits de dogmes et la douleur que l'on peut ressentir en découvrant de l'incohérence dans ses certitudes. Cependant, le scepticisme n'implique pas nécessairement

Stoïcisme : pensée agit sur le corps, les sentiments sont des idées. -> Epictète, Marc-Aurèle Selon les Stoïciens, il est possible d'exercer une maitrise absolue sur toutes nos pensées. Ainsi le sage est capable de supprimer en lui tout trouble (ataraxie) par le seul effort de sa volonté. Cette conception ne tient pas compte de l'autonomie du fonctionnement corporel, elle passe sous silence l'idée selon laquelle les passions ont une nature corporelle. Selon Descartes, la maîtrise des passions

dernier qu'il faut plus particulièrement penser le désir. Épicure classe ainsi les désirs : Classification des désirs selon Épicure Désirs naturels Désirs non naturels Nécessaires Simplement naturels Artificiels Irréalisables Pour le bonheur (ataraxie) Pour la tranquillité du corps (protection) Pour la vie (nourriture, sommeil) Variation des plaisirs, recherche de l'agréable Ex : richesse, gloire Ex : désir d'immortalité Cette classification n'est pas séparable d'un art de vivre, où les désirs

contentement. Rechercher la satisfaction de tous ses désirs en croyant rechercher le bonheur, c'est se vouer à un perpétuel manque, synonyme de tension douloureuse. Cette tyrannie du plaisir s'oppose à la stabilité, à la tranquillité de l'âme, ou ataraxie (absence de trouble intérieur, par libération des craintes et des espoirs liés au désir), dans lesquels consiste le bonheur. 3. Enfin, définir le bonheur par la satisfaction des désirs, c'est rendre ce bonheur dépendant de choses extérieures puisque

qui n’est pas forcément le cas pour celui de l’âme. L’idée d’Épicure c’est que c’est un plaisir lié à une autosuffisance, un état de non-trouble. Bonheur : état d’absence de besoin et plaisir en repos pour le corps (aponie) mais aussi de l’âme (ataraxie) => pas de compétences particulières pour y parvenir, seulement un certain état du corps et un certain état de l’âme. On peut donc classer les désirs selon qu’ils sont nécessaires à l’obtention de cet état ou non.