Ataraxie

trop souvent hypocrite que celle qui s’élève contre la passion par le seul fait qu’elle est passion. Le maçon doit vaincre ses passions avons nous coutume de dire et d’ajouter silencieusement, pour que prime la raison. Je ne suis pas sur que cette ataraxie inavouée soit vraiment du domaine de l’humain. Et en tant que F.M., je dirai que c’est la communion de la raison et de la passion qui permet d’avancer et de progresser dans la connaissance de soi, des autres, et du monde. Et plus que de vaincre ses

Prodigieusement éloquent, persuasif avec élégance, habile dans la dichotomie interne, il obtient une double grâce: entièrement libéré de dictats divins pour revêtir la toge de pélerin (païen) humain, il n’en conserve pas moins le vague souvenir d’une ataraxie perdue, à serrer contre ses flancs, cette idée d’infini… aspiré par la contemplation-spirale, dominant toute expression. C’est le flou du regard de l’Etre-Ange (ange d’essence, homme d’existence) qui l'atteste, effarées d’être brusquement confrontées

d'Alexandre le Grand et le fondateur de l'école péripatéticienne (le Lycée). Inventeur de la logique formelle, il a également étudié le vivant, faisant de l'âme le principe même de la vie, ainsi que la dimension politique et éthique de la vie humaine. ataraxie Du grec ataraxia, « absence de troubles ». État de tranquillité de l'âme qui définit le bonheur, et ainsi, le but à atteindre pour les sagesses antiques (épicurisme et stoïcisme). besoin Exigence ou nécessité naturelle, d'ordre physiologique

élément essentiel du chemin vers le bonheur. C’est notamment le cas de l’épicurisme, doctrine fondée par Épicure au IIIe siècle avant JC. À défaut d’être considéré comme le Souverain Bien, place occupée par l’absence de troubles de l’âme et du corps (ataraxie et aponie), le plaisir est davantage perçu comme un moyen, un moyen d’arriver à un état d’équilibre qui constitue le bonheur pour Épicure. Cet état d’équilibre repose sur une gestion raisonnable du plaisir et de la douleur : on peut donc parler d’une

qui nous trouble, ce qui nous fait souffrir n’est pas tant le manque que le désordre dans nos sensations. Il faut donc s’affranchir de tous désirs contradictoires, de toutes représentations pénibles pour notre nature. Le plaisir obtenu s’appelle ataraxie. C’est un plaisir procuré par la négation, c’est-à-dire l’absence d’inquiétude, de crainte. C’est dans l’absence, la privation que le plaisir s’accomplit. C’est un plaisir en repos, par exemple, pour le corps, c’est l’absence de douleur, de soif

met en évidence ironiquement le parallèle entre la quiétude des passion et un physique délicat sur lequel le temps ne semble pas avoir d'emprise par l' adverbe « journellement » qui marque une insistance. Ces nobles « flotte » dans une constante ataraxie. Plus encore il établit un parallèle sous jacent entre l'attitude des aristocrate et celle des poètes. Ils dominent tous deux « les choses à demi faciles », (le vers pour le poète déversoir de l'âme) le substantif chose cataphorique est connoté

. Le bonheur est le but ultime de la vie, mais il implique la raison pour sélectionner les désirs. La satisfaction des désirs naturels nécessaires au corps et à l’esprit mène à l’ ataraxie  (absence de trouble). Au contraire, les désirs non naturels et non nécessaires (illimités, irréalisables) vouent l’homme au manque donc au malheur. Entre les deux, les désirs naturels non nécessaires

douleur, la rancœur, la tristesse... s'effacent chez celui qui comprend qu'elles ne dépendent pas de lui et qu'elles ne pouvaient être autres, ou qu'elles ne sont que les effets d'une mauvaise représentation des choses. Le bonheur se comprend ici comme ataraxie, sérénité et tranquillité de l'âme que rien ne vient troublé, qui ne craint ni ne désire rien. Le sage y parvient en agissant conformément aux règles qui régissent la nature, comme l'affirme Épictète en usant de la comparaison théâtrale : « Souviens-toi

COMMENTAIRE DU TEXTE DE SENEQUEINTRODUCTION Peut-on ne pas craindre la mort ? Nous savons bien que nous sommes mortels, et qu’aucun être vivant n’échappe à la règle, mais cette certitude n’a rien de rassurant ou d’apaisant, au contraire. De fait, nous craignons de nous l’avouer, de penser à ce moment-là et même de l’évoquer trop directement, préférant périphrases et euphémismes. Dans cet extrait, Sénéque ne cherche ni à dissimuler ni à taire le fait de la mort mais au contraire invite son lecteur

signifier : la poursuite et l‟effort pour atteindre une fin ; l‟ordre que la pensée doit suivre pour parvenir à la vraie connaissance. Cette dernière, qualifiée de bon sens, est, je dirais l‟établissement des règles qui gouvernent et assurent l‟ataraxie de l‟âme. La méthode permet d‟être nous, elle éclaire en nous les points les plus obscures, permet la résolution des problèmes les plus complexes. Des lors, il lui est admis une obligation de résultat à condition, ou sous réserve, d‟une parfaite